Lou Tresor dóu Felibrige - page 1070

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Sus
lou
respèt
dóu
nout'ari Gamer
Que
vengué
faire
l'estimado.
m.
trussy.
R.
estima.
ESTIMADOU,
ESTIMAIRE
(cat.
esp.
port.
estimador,
it. stimcitore,
lat.
œstimator),
s.
et
adj.
m.
Estimateur,
priseur,
apprécia¬
teur,
v.
presaire
;
facile à
estimer,
apprécia¬
ble.
Prendre
pèr
estimadou,
prendre
pour
ex¬
pert
;
acò
's
estimadou,
c'est
criant,
en par¬
lant
d'un
dommage
dont la
gravité
est
évi¬
dente.
Lis
estimadou fasien
l'estimo
dóu daumage.
a.
michel.
Estimat
pèr
un
bon
estimaire.
d.
sage.
11.
estima.
estimarello,
aïris,
aïro,
s.
Femme
qui
estime,
qui
évalue,
appréciatrice.
R.
esti¬
maire.
estimatiéu,
ivo,
IBO
(rom.
estimatiu,
iva),
adj.
Estimatif,
ive. R.
estima.
estimbourra
(s'),
v. r.
Se
houspiller,
se
cogner,
se
pousser,
se
frapper,
en
Guienne,
v.
butassa.
R.
estoumbèr.
estimbre
(lat.^stimulus
?),
n. p.
Estim-
bre,
nom
de
fam.
languedocien.
ESTIMO
,
ESCHIMO
(lim.),
ASTIMO
(g.),
(rom. cat.
esp.
port,
estima,
it. stima, lat.
œstimia),
s.
f.
Estime;
estimation, évalua¬
tion,
v.
présagé.
A
vòstis
estimo ! à
votre
santé
!
se
dit
en
trinquant,
dans les
Basses-Alpes
;
faire
uno
estimo,
faire
une
estimation
;
t.
de
berger,
payer
le
dommage fait
par un
troupeau
;
croumpa
ou prene
à
l'estimo,
acheter
ou
prendre à
l'estimation
;
l'aguère à
l'estimo,
je
l'eus
pour
la prisée;
acò
's
pas
d'estimo,
cela
ne
peut
pas
s'estimer;
libre de
l'estimo,
tarif
communal,
v.
tarifo.
En
Dauphiné
on
dit aussi estime,
s. m.
R.
estima.
ESTIMOUSSA,
ESTÓDMASSIA
(fr.
talmOU-
ser),
v.
a.
Gourmer, frapper
d'un
coup
de
poing,
en
Rouergue,
v.
mougna.
R.
estri-
goussa,
mus.
ESTIMOUSSADO,
ESTIMOUSSAL,
ESTÓU-
MASSIAL,
ESTÓUMESSIAL,
ESTIMOUSSÒU
(fr.
talmousé),
s.
Gourma.de,
coup
de poing
sur
la
figure
ou
sur
la
tête,
en
Rouergue,
v. mou-
gno.
R.
estimoussa.
estimula
(cat.
esp.
port,
estimular,
it.
stimolare, lat.
stimulare),
v. a.
Stimuler,
v.
aguïouna.
Es
pèr
estimula
sa
marclio
e soun
debut.
j.
dés
anat.
Estimula,
estimulat
(1.
g.),
ado,
part, et
adj.
Stimulé, ée.
ESTIMULACIOUN, ESTIMULACIEN
(m.),
ES-
TIMULACIÉU (1.
g.
d.), (it. stimolasione, lat.
stimulatio,
onis),
s.
f.
Action de stimuler,
v.
aguïounamen.
ESTIMULANT
(esp.
estimulante),
s.
m.
Sti¬
mulant,
v.
aguïoun,
empuret.
Touto la
troupo
lou
segoundo,
Car ié
serve
d'estimulant.
j.
désanat.
R.
estimula.
Estimulus pour
stimulas
;
estina, estinado,
v.
esquina,
esquinado.
estincela,
eitincela
(auv.),
v.
n.
Etin-
celer,
en
Auvergne,
v.
baiurna,
belugueja,
esbrilxauda, esluserna,
fougueja.
Sous
sos
deits le
fiot eitincelavo.
faucon.
R.
estincello.
estincello,
s.
f.
Etincelle,
en
Auvergne
et
Languedoc, v.aubo,
auvo,
baiuerno, belugo,
brihaudo,
lagino,
varosco.
Grand
aslre
dounc las
estincellos
Brilharan eternalamen.
d.
sage.
Dos
pèiros redde
se
tustèron,
D'estincellos
ne
sourtiguèron.
p.
de
gembloux.
R.
estindoulo.
ESTINCIOUN,
ESTINCIEN
(m.),
ESTINCIÉP
ESTIMADOU
ESTIRO
(1.
g.
d.),
(port,
extinçâo, it. estinsione,
lat.
extinctio,
onis),
s.
f.
t.
littéraire.
Extinction,
v.
amoussage,
estegnemen.
Vèndo à
l'estincioun
de
lacandèloj
vente
à
l'extinction
des
bougies, à
l'enchère.
La
fraiou
d'uno
estinciéu
subito.
miral moundi.
estindouleja,
estinleja,
v. n.
Scintil¬
ler
;
faire
froid,
par
allusion à la
fraîcheur
des
nuits
étoilées,
en
Limousin,
v.
esteleja.
R.
es-
tindoulo.
estindoulo,
estoulo
,
eissandolo
(carc.),
(lat.
scintillula,
scintilla),
s.
f.
E-
tincelle,
flammèche,
en
bas
Limousin,
v.
be¬
lugo.
Lou vent,
qui
bufo dur,
secoutis
e
semeno,
Estindoulo
e
raschal.
j. roux.
estinga, estiga,
v. a.
Imposer
silence,
faire
taire, dans le
Var,
v.
abouca.
Estingue,
gues, go, gan,
gas,
gon.
Estinoa,
ado,
part,
et
adj.
Qu'on
a
fait taire.
R.
estengui.
Estinga,
estingue,
v.
estegne
;
estinglo,
v.
esterlinco
;
estinla,
v.
estila;
estinlado,
v.
es-
quilado
;
estinlet,
v.
estilet
;
estino,
v.
esqui-
no
;
estint
(éteint),
v.
esten,
estegne
;
estint
(instinct),
v.
istint; estiola,
v.
estela;
estiou.
estiòu,
v.
estiéu;
estioua,
v.
estiva;
estioula,
estioulet,
v.
estifla,
estiflet
;
estïoun,
v.
estu-
rioun.
estipÈNdi (rom.
stipendi,
cat.
estipendi,
esp.
port,
estipendio, it.
stipendio, lat.
sti-
pendium),
s. m.
Solde,
paye
(vieux),
v. pago,
prèst,
sòudo.
estipti,
estiptic
(1. g.),
ico
(rom.
estip-
tic,
stiptic,
stipic,
cat.
estitich,
esp.
estip-
tico, lat.
stypticus),
adj.
t.
de
médecine.
Styp-
tique, astringent, ente,
v.
astringent.
estipula,
eistipula
(auv.), (rom. stipu¬
lai-,
cat.
esp.
port,
estipular, it. stipulare,
lat.
stipulari),
v. a.
Stipuler,
v.
pacha.
Moun
camarado Cancanas
Estipulo
pèr Pezenas.
h. birat.
Estipula,
estipulat
(1.),
ado,
part, et
adj.
Stipulé,
ée.
estipulacioun,
estipulacien
(m.),es-
tipulacléu
(l.g. d.);
eistipulachéu
(auv.),
(rom.
stipulacion,
stipulacio, stipulazo,
cat.
estipulació,
esp.
estipulacion,
lat.
sti-
pulatio,
onis),
s.
f.
Stipulation,
v.
clavèu,
pache.
Per
bona,
per
ferma
e
per
leial
stipulacion.
arch. de
lot-et-garonne.
estipulant,
anto
(rom.
stipulant), adj.
Stipulant,
ante.
R.
estipula.
Estique,
v.
estic;
estiqui,
v.
estequi.
estiu,
estirs
(g.),
estiri
(G.
Azaïs),
s. m.
Tension
des
nerfs, contraction
des
muscles,
v.
retiramen.
R.
estira.
estira,
eitira
et
etira
(d.), (rom.
cat.
esp.
port,
estirar,
it. stirare),
v.
a.
et
n.
E-
tirer,
détirer,
allonger,
étendre,
v.
estendiha,
estibla; tirer
à
soi,
en
Limousin,
v.
atira
;
repasser
du linge,
v.
alisca
;
mettre
à la
tor¬
ture,
à
la question,
v.
tourtouira.
Estira'lou
ferre,
étendre le
fer
sur
l'en¬
clume
;
estira
'no
peu,
t.
de
corroyeur,
éti¬
rer un
cuir
; es
lira la
peu,
tendre la
peau,
fatiguer
beaucoup
;
ferre
d'estira, fer
à
re¬
passer ;
es sa
femo
que
l'estiro, c'est
sa
fem¬
me
qui
repasse
son
linge.
prov.
Vau
mai estira
que roumpre,
mieux
vaut
économiser
que se
ruiner.
S'estira,
v.
r.
S'étendre
;
grandir
beaucoup,
s'allonger;
étendre les bras
en
bâillant.
Li vedèu
s'estiron, lou
cuer
sara
pas
car,
se
dit lorsque
quelqu'un
étend les
bras
indécemment.
prov.
S'estira
coume uno
anguielo,
coume
unfuret.
Quau
s'estiro
avans
dejuna
N'a
gaire
envejo de
travaia.
Estira,
estirat
(1.
g.),
ado,
part., et
adj.
E-
tiré,
allongé, repassé, ée
;
gêné
dans
ses
affai¬
res
;
grandi,
ie, svelte.
Estre
estira,
ana
estira, être à
l'étroit,
vivre dans
la
gêne
;
i'an
estira lou
còu,
on
l'a
pendu. R.
es,
tira,
estir
able,
ablo,
adj. Qu'on peut
étirer,
allonger,
repasser.
R.
estira.
ESTIRAC,
n.
de
1.
Estirac
(Hautes-Pyré¬
nées).
ËSTiradis,
s. m.
Action
de traîner
sur
la
neige le
cadavre d'un
animal
domestique
pour
attirer le
loup
dans le
piège.
R. estira.
ESTIRADO,
ESTIRAL
(rouerg.),
ETIRA
(d.),
(cat.
estirada,
esp.
tirada,
port,
estirâo),
s.
Ce
qu'on
étire
en
une
fois, mouvement
qu'on
donne à
un
objet
pour
le tirer à
soi; ti¬
rade, longue
suite,
v.
tirado
;
traite de
che¬
min,
v.
estiblado,
estiro,
estricado.
Tout d'imo
estirado,
tout
d'une
tire
;
es
à-n-uno
bono
estirado, c'est à
une
bonne
distance.
Ai
acaba
moun
estirado.
l.
roumieux.
Ah ! que me
sarié
'stado
uno
estirado
ansin,
Quand meisan
s'escourrien de vint
à
vint-e-cinq !
a.
crousillat.
R. estira.
ESTiRADOU,
ouiRO,
adj.
Qui
aime à
pro¬
longer,
à
faire durer
;
qui
a
la vie longue,
v.
loungagno.
Aquèu
viai
es
estiradou,
ce
vieillard
ne
veut
pas
mourir
encore.
H. estira.
ESTIRAGE,
ESTIRÀGI
(m.),
ESTIRATGE
(1.
g.),
s. m.
Action
d'étirer,
de
repasser
;
mé¬
tier
de repasseuse
;
linge à
repasser ou
re¬
passé,
v.
aliscage.
Cren
l'estirage,
elle
craint
le
repassage.
R.
estira.
Estiragna,
estiragnaire,
v.
estaragna,
esta-
ragnaire
;
estiragno,
v.
estaragno
;
estiragous-
sia,
v.
estrigoussa.
ESTIRAI,
ESTIRALH
(a ),
ESTIRAL
(1.),
s.
m.
Action
d'étendre
les
bras
par
besoin
de
sommeil,
pandiculation,
v.
estir.
Faire
un
estirai,
étendre
les
bras
;
acò 's
soun
darrier
estirai, c'est
son
dernier
sou¬
pir. R.
estiraia.
ESTIRAIA
(S'),
S'ESTIRALH
A
(g.
1.),
S'ÈS-
TERILHA
(1.),
v.
r.
Etendre les
bras
par
be¬
soin de
sommeil
;
s'allonger,
v.
estendiha.
prov.
Quau
badaio
E
s'estiraio
Dourmirié
subre
la
paio.
R.
estira.
*
ESTIRAJRE,
s. m.
Drap
sur
lequel
on
re¬
passe
le linge,
établi de
repasseuse, v.
lisa-
dou.
R. estira.
estiramen,
estiromen
(1.),
s.
m.
Action
d'étirer,
traction,
v.
tiramen.
11. estira.
ESTIRARELLO,
ESTIRAIRIS
(m.),
ESTIRAÏ-
Ro
(1.),
s.
f.
Repasseuse,
v.
aliscarello.
Justino
Fabre, d'Ais,
simplo
estirarello.
arm.
prouv.
R.
estira.
Estirassa,
v.
tirassa.
estireja,
v.
n.
et
a.
Repasser
du
menu
linge. R. estira.
ESTIRETO,
s.
f. Effort
que
l'on
fait
en
éti¬
rant,
v.
estirado
;
petite traite
de
chemin,
v.
adraiado
;
nagée,
v.
brassado.
Es pas
de
moun
sicap
s'ai fa
'quelo
estireto.
j.-b.
martin.
En
poudènt faire
d'estireto.
p.
giéra.
R.
estiro.
Estirgougna,
v.
estrigougna
;
estirgoussa,
v.
estrigoussa
;
estiri,
v.
estir
;
estirigagno,
v.
es¬
taragno.
estirÎo
(esp.
Estiria, lat.
Styria),
s.
f.
Styrie, province
d'Autriche.
Daio
d'Estirio, faulx de
Styrie.
estiro
(esp.
estira,
étire),
s.
f. Tension,
extension, torture
ou
question donnée
à
un
accusé
ou
à
un
condamné
;
lieu
on
la don¬
nait
;
coup
de
collier, traite de
chemin, lon¬
gueur, v.
escourregudo, troto.
l'a 'no
bono
estiro,
li
a
'no
boueno
estir
0'
(m.),
il
y a
une
bonne
traite.
Es
menassat tout
subit de
l'estiro
Pèr li tirar dau
couos
lou
mevoulhoun.
la
bellaudière.
1...,1060,1061,1062,1063,1064,1065,1066,1067,1068,1069 1071,1072,1073,1074,1075,1076,1077,1078,1079,1080,...2382
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