Lou Tresor dóu Felibrige - page 1459

Segound
lalèi
d
ei
maumetan
An de
niado
de
femelan.
v.
gelu.
R. Mahoumet.
mahoümetisme
(esp.
mahometismo),
s.
m.
Mahométisme.
R.
Mahoumet.
mahoun,
mavoun,
magoun
(lat. MagO,
onis),
n.
de 1. Mahon,
Port-Mahon, capitale
de
l'île de
Minorque,
prise
sur
les Anglais
par
le
duc de
Crillon
en
1782; variété de haricot,
v.
mahounen
;
variété de
coq ou
de
poule
;
Mahon,
Mahoux,
noms
de fam. méridionaux.
Mèu
de
Mahoun, miel de
Mahon.
peov.
lang.
Se
rebeca
coumo
un
poul mahoun.
Capurlat
coumo uno
poulo
mahouno.
Mahoun,
mahous,
v.
maloun; mahouna,
mahounage,
v.
malouna,
malounage.
mahounen, mahounenc
(1.),
exco,
adj.
et
s.
Mahonais, aise, de Port-Mahon.
Faiòu
mahounen,
mavounen,
variété
de
haricot
blanc,
que
l'on
mange
en
verd
;
manja
de
mahounen,
manger
des
haricots de
Mahon.
R. Mahoun.
mahouno,
s.
f. Mahonne,
sorte
de
petit
na¬
vire
connu
à Marseille.
R. Mahoun
ou ma-
louniê.
mahout,
s. m.
Mahout, drap
grossier
qu'on
fabrique
en
Angleterre
et
dans
le
Midi
de la
France
et
qu'on
expédie
pour
les
Échelles
du
Levant.
Mahuguet,
v.
muguet.
mahul,
n.
p.
Mahul,
nom
de
fam.
Iang.
R.
mahur ?
Mahur,
uro, v.
madur,
uro
;
mahura,
v.
madura.
mahutre, utro
(v.
fr.
maheutre,
ma-
heurtre, malioitre, espèce de
manche
rem¬
bourrée
qui couvrait le bras),
s.
et
adj.
Nom
de
certains aventuriers
qui
faisaient partie de
l'armée des rois de
Navarre; lourdaud,
mala¬
droit,
en
Gascogne,
v.
matras.
Coum lou
mahutre
passeiabo
Qu'abiso
un
sangliè
qui la
terro
bôuiabo.
t.
lagravère.
Badounc la mahutro arratalho
Dous
gats
bes
tabei
la
ripalho.
j.
larrebat.
mai,
mèi (auv. viv.), (rom.
mai,
may,
cat.
mai,
port,
mato, esp.
mayo,
it. maggio,
lat.
maius),
s. m.
Mai,
mois
;
arbre
que
l'on
plante le premier
jour
de
mai devant
la
porte
de
quelqu'un
que
l'on
veut
honorer,
rameau
ou
bouquet
de fleurs
que
les
amants
placent
le même
jour
à la
porte
de
leurs
amantes
;
aubépine,
à
Bordeaux
et
Toulouse,
v.
aubes-
pin
;
May, Dumay, Dumey,
noms
de
fam.
mé¬
ridionaux.
Lou
premiè de
mai, le premier
mai
;
planta lou mai,
planter
le
mai
;
planta
coume un
mai, planté
comme
un
piquet
;
courre
lou
mai,
aller de
porte
en
porte,
premier mai,
en
chantant
des
couplets
sur
le
mois
de mai
et
dansant des
rondes,
coutume
du
Queiras
;
vira lou
mai,
faire
des
rondes
de
garçons
et
de jeunes
filles,
le
soir,
autour
du
mai,
usage
niçard.
Ces
rondes
sont
accom¬
pagnées de chants populaires.
Veici
lou
jòli
mes
de
mai
Que
li
galant planton
lou
mai.
ch.
pop.
Mai
es
vengu,
mai
es
tourna,
Anosto
porto
s'es
pausa.
ch. pop. du
velat.
Au
mai,
au
mai
Nàutrei
l'anaren
mai.
ch. pop.
prov.
Lou
mes
de mai
Es
fresc
e
gai.
Mai
Fai
odesfai.
En
mai
pichoto pluejo
Degun enuejo.
Mai
Ris que
noun
pòu
mai.
c
1.c?uvo
l'erbo
e
jun
la trais.
a
0
fiho
vos
nourri,
Au
mes
de
mai
laisso-la dourmi.
Au
mes
de
mai,
Bos
e
froumai.
Au
mes
de
mai,
lòngui
semano.
MAHOÜMETISME
MAI
Aumesdemai,
Vai
coume
te
plais.
Mai
Quito
ço que
te
plais.
Mai,
Vai
coume
te
plais,
Emai
Encaro
noun
sai.
Mai fai mai dins
uno nue
Qu'abriéu dins
vint-e-vue.
Tant que
lou
mes
de
mai
es
pas au
vint-e-vue,
L'Wèr
es
pas eue,
dicton des
montagnards vivarais.
Tout ço que
nais
au
mes
de mai,
Lou fau prene
pèr
l'alo
e
jita
eilai,
se
dit de la
gent
volatile,
en
Limousin.
Quau
se
marido
au mes
de
mai,
Duro
gai
(pour gaire).
Lou
que se
marido
en
mai,
Noun duro
gai.
Mai coumenço
pèr
uno
crous,
E quau
se
marido
n'en tirasso
dos.
Cette crainte
qu'inspirent
les mariages
de
mai
se
retrouve
en
Berry,
Lorraine, Nivernais
et
Normandie.
Chez les Romains le 11 mai
(coucher
d'Orion)
était
considéré
comme
un
jour
malheureux
pour
les
mariages.
La séance
publique
annuelle des Jeux Flo¬
raux
de Toulouse
a
lieu le 3
mai,
et
la réunion
générale des Félibres
le
21
mai,
v.
estello.
mai,
mais
(1.),
mas,
(auv. d.),
ma(lim. d.i,
mait
(querc.), mèi
(auv.
g.
1.
d.),
mes
(g.
1.),
(b.),
mouè (auv.), (rom.
mai, mais,
mas,
mays,
meus,
cat.
may, mes, esp.
port,
mas,
val.
mai,
lat.
magis),
adv.
Davantage,
plus,
v.
plus
;
de
plus,
encore,
v.
encaro
;
de
nou¬
veau,
de rechef,
v.
tourna-mai
;
quoique,
pourvu que,
v.
emai
;
jamais,
à
Nice,
v.
ja-
mai.
Mai de burre que
de
pan,
plus
de beurre
que
de pain
;
n'en
digues
pas
mai,
n'en
dis
pas
davantage
;
aquèu m'agrado
mai,
celui-
làme
plaît
davantage
;
l'ames forço
mai,
tu
l'aimes bien
davantage;
mai
countènt qu'un
rei,
plus
content
qu'un roi
;
mai
que res,
plus
que personne
;
quaucaren
de mai,
quel¬
que
chose
de plus
;
degun mai,
personne
de
plus
;
que
mai ?
quoi
de
plus ?
quaucaren
mai,
quelque
chose
autre;
en
quauco
part
mai,
quelque
autre
part
;
n'i'a
pas
mai, il
n'y
en a pas
plus
;
un
cop e pas
mai,
un
coup
sans
plus
;
ah !
pas
mai !
tant
s'en
faut !
oh
!
que non,
allons
donc
!
fai
pas
mai,
c'est
égal, n'importe
;
pas
mai qu'acò, effec¬
tivement
;
pas
mai
que
se, non
plus
que
si
;
n'èro pos
mai
èu,
ce
n'était
plus
lui
;
n'es
pas
mai
la
modo,
ce
n'est
plus la mode
;
acò
se
pratico
pas
mai,
cela
ne se
fait plus;
n'en
sara
pas
mai,
cela n'aura
pas
de
suites
;
es
lafemo
qu'ai lou
maiamado, c'est
la
femme
que
j'ai le
plus
aimée
; es
l'orne
qu'ahisse
lou
mai, c'est
l'homme
que
je
hais
le plus
;
lou mai que
pode faire,
le plus
que
je puis
faire
;
ame
mai,
j'aime
mieux
; vau
mai,
mieux
vaut ;
parlo
mai, parle
encore
;
n'en
vaqui mai,
en
voilà
encore;
pourgès-nous
mai de
heure,
donnez-nous
encore
à
boire
;
vendren
mai,
nous
retournerons
;
que
fara
mai ? que
fera-t-il
encore
? n'i'a
mai
que
d'un, il
y en
a
plusieurs
;
de mai, de plus,
outre
cela
;
de
mai,
tres
camiso
novo,
plus,
trois chemises
neuves
;
n'en
poudiôu
pas
de
mai,
je
n'en
pourrais mais
;
quau
n'en
pòu
de
mai ?
à qui
la
faute ? de mai
en
mai,
mai-en-mai,
de
plus
en
plus
;
toujour
que
mai,
de
plus
fort
en
plus
fort; dôumai
au
mens,
du
plus
au
moins
;
dôu-mai,
au-mai,
en-mai
(1.),
oun-mes
(g.), d'autant plus;
dôu-mai n'i'en
diras,
dóu-mens
n'en
fara,
plus
tu
lui
en
diras,
moins il
en
fera;
au-mai
pend,
au-mai
rend,
plus cela
dure,
plus cela
rend
;
au-mai
vai,
au
plus
pau
maryo,
plus
il
va,
moins
il
mange
; au
mai,
al
mai
(l.),
pèr
lou
mai, lou
mai,
tout
au
mai,
au
plus,
tout
au
plus
;
au
mai de
voues,
à
la
pluralité
des voix
;
bon mai, be
mai
(1.),
bien plus
;
tant-e-mai,
autant
que
possible;
tant-e-
pi'ei-mai,
tant et
plus; mai-que-mai,
mès-
247
que-m'es
(1.),
(lat.
magis
atque
magis),
su¬
rabondamment
,
principalement, excessive¬
ment;
le
plus
souvent
;
es
mai-que-mai bèu,
il
est
très beau
;
i'a
quaucaren
mai-que-
mai, il
y
a
quelque
chose
d'extraordinaire
;
la
plourè
mai-que-mai,il
la pleura
beaucoup;
mai-que-mai
laniue,
ordinairement
la nuit;
èu
risiê que
mai, lui
riait de
plus belle
;
mai
qu'imprudent,
très
imprudent
;
mai
que
bèn,
très
bien,
parfaitement
;
bèn mai,
bien
plus, qui
plus
est
;
ni-mai,
nimai,
non
plus, ni
;
te demandon
rèn,
ni-mai
à
toun
fraire,
on
n'exige rien
do
toi,
non
plus
que
de
ton
frère;
eu
ni-mai
ièu, ni lui,
ni
moi; tu
ni-mai,
ni toi
;
ni
mai ni
mens,
ni
ni
mins
(b.),
ni
plus
ni moins
;
mai
o mens,
plus
ou
moins
;
quau
mai,
quau mens,
qu
mai,
qu mens,
qui plus, qui moins
;
sènso
mai,
sans
plus
;
d'autant
mai
que,
d'autant
plus
que
;
mai
que,
mas
que
(d.),
ma que
(lim.),
mès
que
(1. g.),
pourvu que, v.
emai
quejdouna
pèr
mès-que,
donner
pour mo¬
tif,
en
Querci
;
mai
que
tèngue,
pourvu que
cela tienne
;
mai
que
dure,
pourvu
que ce
soit de durée
; e
mai,
e
mès
(1.),
et
même,
et
aussi,
encore
que,
quoique,
v.
emai
;
emai
mai,
et
même
plus; mès-lèu
(g.), plutôt
;
mas
bèn
(d.),
ma
be
(lim.),
mais bien,
plutôt,
d'autant
plus
;
bien
que
; mas
si
(d.),
à
savoir
si; mais-ei,
puisque,
en
Périgord;
tout
mèi
e
mèi
(g.),
que
bien,
que
mal.
prov.
Quau
a
fa lou
mai,
pòu faire
lou
mens.
Quau mai
fai, mai
vau.
Aigo de mai fai crèisse.
Ma que
chia, quoi qu'il
en
soit,
en
Auver¬
gne
;
arribas
ma
/vous
arrivez
seulement?
id.
;
ma-que,
sinon, excepté,
en
Dauphiné
;
tous
ma-que
mi,
tous
excepté
moi
; nou
ma,
pour noun
mai,
si
ce
n'est,
excepté,
en
Li¬
mousin
; ne
bèu
jamai
nou ma
d'aigo, il
ne
boit
jamais
que
de l'eau
;
un ne coumenço
ma, on ne
fait
que
de
commencer
;
un ne
daibro
ma,
on ouvre
à
peine
;
lou
jour
cou-
mençavo
ma
de
pounge,
le
jour
ne
com¬
mençait
qu'à
poindre
;
fai
rèn
ma
tuna, il
ne
fait que
boire
;
n'amo
ma
l'estrange,
il n'ai¬
me
que
l'étrange
;
sap ma se
plange,
il
ne
sait que se
plaindre
;
sès
tous
ma
de las bès-
tios,
vous
êtes
tous
des
bêtes
;
n'ai
pu
ma
que,
je
n'ai
plus
que.
Toutes
ces
locutions
sont
particulières
au
Limousin.
l'an
trouvât
drech
mas
Pèire,
ilb drech i'an
mas
leissat,
j.
roux.
ils
n'y
ont
trouvé debout
que
Pierre, ils n'y
ont
laissé
debout
que
lui.
Les
Languedociens
ont
un
pluriel
pour
mais, mai,
c'est
maisses,
aissos,
ou
mili¬
tis,
aitos
(en Querci)
:
li
cal maisses de li¬
bres,
il lui
faut des livres
plus
nombreux
;
soueta
la bouno annado
acoumpagnado de
forço
maissos,
souhaiter
la bonne
année
ac¬
compagnée de
beaucoup d'autres;
pla
mais¬
sos,
bien d'autres,
v.
mant, anto.
mai, mais
(d.),
mas
(alb.),
ma
(lim. nie.),
mait
(querc.),
mès (1.
g.),
(1. rh.),
sios
(rouerg.),
(rom.
mas,
mats,
mes,
cat.
mes,
esp.
port,
mas,
it.
ma,
lat.
magis
ou ma,
formule
affirmative),
conj. Mais;
or,
v. a-
dounc.
Noun soulamen
acò, mai
encaro,
non
seulement
cela, mais
encore
;
mai,
vos
fini ?
mais,
veux-tu
finir?
i'a
toujour
quauque
se
o
quauque
mai, il
y a
toujours
quelque
si
ou
quelque
mais
;
pourrias dire mai
e
mai,
vous
auriez beau
lui
dire;
mai
o,
mai
noun,
mais oui,
mais
non
;
mai
bèn,
mès
be
(1.),
mais
bien
;
eh
!
bèn,
mai, eh bien !
mais...;
mai,
que!
mais, dis.
MAI,
MALH
(a.),
MAL
(rouerg.),
MALHE
(1.
g.),
MALiio
(d.), (rom.
mailh,
mal,
cat.
mail,
esp.
mallo,
port,
malha,
it.
maglio,
lat.
mal-
leus),
s. m.
Mail,
masse
de bois,
maillet
pour
briser le
lin,
v.
gourro,
palamard
;
maillo¬
che,
v.
masso;
gros
marteau
de forge,
mar¬
tinet,
v.
martinet;
hanche,
haut
de la
cuisse,
en
Guienne,
v.
malu
;
rocher, dans
les
Pyré-
1...,1449,1450,1451,1452,1453,1454,1455,1456,1457,1458 1460,1461,1462,1463,1464,1465,1466,1467,1468,1469,...2382
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