Lou Tresor dóu Felibrige - page 207

AVUGLIGE
B
199
Zerbin
écrit
aveugle (16° siècle).
avuglige,
s. m.
Aveuglement, cécité. R.
avugle.
Avuro,
v.
aüro
;
avaro, avus,
v.
ahuro,
aro
;
avurre,
v.
avé
; avusca, v.
afisca
;
avut,
v.
agu.
ax
(lat. Aquœ),
n.
del.
Ax (Ariège), bains
d'eaux thermales
et
minérales;
Acqs
ou
Dax,
v.
Dax.
Axa
pour
acha.
axat,
n.
de 1. Axat
(Aude), dont
les habi¬
tants sont
nommés
Axadoi.
prov.
Axat,
Vilo de guerro,
lou tambour ié bat.
Axe
pour âge
;
axés
pour
acès
;
axi
pour
agi;
axiéula^owr acula; axipelle
pour
eri-
sipèlo;
axo pour
ajo;
axouca pour
ajouca
;
axoulut pour
absoulut
;
axuda
pour
ajuda;
axusta
pour
ajusta, clans l'Aude et
le Tarn
;
ay, v. par
ai les
mots qu'on
ne
trouvera
pas
par&y, ayaca,
v.
ajaca;
ayassa, v.
ajassa;
ayeta,
v.
ajita
et
agita; àyi,
ayes,
aye,
ayam,
ayats,
àyen,
subj.
bèarn.
dti
v.
avé; àyi,
v.
agi
;
ayits,
v.
agués
;
ayo,
v.
aio
;
ayôu
v.
au-
jôu
;
ayouta,
v.
ajusta;
ayud,
v.
ajut;
ayuda,
v.
ajuda;
ayungladè,
v.
ageinouiadou
; az, v.
ad
;
azaiga,
v.
aseiga.
azais
(rom. adaitz, à l'aise,
content
;
b. lat.
Azagi),
n. p.
Azaïs,
Azays,
nom
deíam. lang.
Jaque Azais, Jacques Azaïs,
avocat,
poète
languedocien, de
Béziers (1778-1856); lou
felibre
Gabriel
Axais, Gabriel Azaïs,
fils
de
Jacques
Azaïs,
poète
languedocien,
auteur
de
las
Vespradosde Clairac
et
du Diction¬
naire des idiomes
romans
du midi de la
France,
né à
Béziers
(1805).
azalaïs, alaïs,
alau
(1.), adelaïdo,
a-
laïdo, delaïdo, i.aïdo (rh.),
(rom. Azalais,
Alazais, Adalais,
Adalax, Alaiz, Alay-
zeta,
Aladet,
cat.
Adelayda, Alaséu,
esp.
port.
it.
Adelaida, b.
lat.
Alaizis, Acllais,
Adelais, Adalais, Adaladis,
Adalaidis,
tud.
Adalhaid),
n.
de f. Adélaïde,
dont le dimin.
est
Alaïdeto.
La
coumtesso
Alaïs
,
Adlaïs, femme de
Geoffroy,
comte
de Provence
(10e siècle); la
bello
Azalaïs, Alazaïs de
Bouissesoun,
châtelaine de Lombers
(Tarn),
chantée
par
le
troubadour
Raimond de Miraval
et
aimée
par
le roi
Pierre
II
d'Aragon
(1218)
;
Alazaïs de
Marsiho,
épouse de Barrai, vicomte
de
Mar¬
seille, aimée
et
chantée
par
le
troubadour
Pierre Vidal.
Azam, Azan,
v.
Adam.
azas,
n.
de 1.
Azas
(Haute-Garonne).
Azata,
v.
asata
;
azaubra,
v.
asaubra
;
azaura,
v.
asaura;
azaut,
v.
asaut;
aze, v.
ase;
azeiga,
v.
aseiga.
azeio,
s.
f.
L'Azeille,
petite
rivière qui
passe
à
Courthézon
(Vaucluse).
Azeirolo,
v.
argeirolo.
azemar,
azema
(rom. Azemar),
n. p.
A-
dhemar;
Azémar,
Azéma,
nom
de fam.
Iang.,
v.
Ademar.
Azemar lou
Alegre,
troubadour
du 13° siè¬
cle,
au
Castelviel d'Albi.
Azenga,
v. asega; azeno,
v.
aseno.
azerat
(rom.
Azerac, Azerat,
b. lat. Ase-
racum,
Azaracum),
n.
de 1. Azerat
(Dordo-
gne).
AZERElx,
n.
de
1. Azereix
(Hautes-Pyré¬
nées).
azerm,
n.
p.
Azerm,
nom
de
fam. lang.
Azerma,
v.
asserma.
Azeto,
s.
f. L'Azette, petite
rivière
du Vi-
varais.
Azibert,
v.
Audibert.
azilhan, azilho
(1.),
(rom.
Azilhan, b.
lat.
Azillanum,
lat.
Adelianum),
n.
del. A-
zille
(Aude),
dont les
habitants
sont
nommés
Azilhanols.
prov.
A Azilho
Tout
brilho,
Mes
noun
pas
las
genls.
R. adihan.
azilhanet, zilhanet
(rom. Azillanet),
n.
de
1. Azilhanet
(Hérault),
dont les habitants
sont nommés
Azilhanetols,
v.
angles. R.
Azilhan.
Azima,
v.
asima.
AZIME, AZIMOUS
(Var), (rom. azim, aime,
esp.
port,
azimo, it.
azzimo,
lat.
azymus),
s.
etadj.
m.
Azyme,
v.
caudolo.
Pan
azimous, pain
azime.
azimut
(esp.
azimut, it. azzimutto, lat.
azimuth),
s.
m.
Azimuth.
Azir.
v.
asir
;
azira,
v.
asira
;
aziuda,
v. a-
juda.
azote
(esp. azoej,
s. m.
t.
se.
Azote.
L'èr coumpausa, sus
100 partido, de 78
d'azote.
t.
poussel.
azouta,
v.
a.
t.
se.
Azoter.
Azote,
otes, oto,
outan, outas, oton.
Azouta,
ado,
part,
et
adj. Azoté, ée.
R.
a-
zote.
AZOUTI, AZOUTIC
(1. g.),
ico,
adj.
t.
se.
Azotique.
R.
azote.
Azoubaca,
v.
assoubaca
;
azóublida,
v.
asóu-
blida
;
azoulha,
v.
uia
;
azoumbra,
v.
asoum-
bra.
azound
(b. lat. Azons,
ondis),
n. p.
Saint
Azond, abbé de
Solignac
(Dordogne).
Azounda,
v.
asounda
;
Azounen,
enco,
v.
Au-
zounen, enco;
azoungla,
v.
asoungla;
azoura,
v.
adoura;
azuga.v. agusa;
azuia, azulha,v.uia.
azun
(rom.
Azun, Asun),
n.
de
1. Azun
(Hautes-Pyrénées).
Lou
gave
d'Azun,
le Gave
d'Azun.
azur
(cat.
esp.
port,
azur,
azul, it.
az-
zuolo, b.
lat.
azurrum, asur,
lazur,
azo-
lum, adhurium,
esp.
zahor,
couleur blanche
brillante;
ar.
esraq,
bleu),
s.
m.
Azur;
ma¬
tière pour
bleuir
le linge,
v.
blu.
Azur
d'Alemagno,
azur
célèbre
au
moyen
âge-,
prene
d'azur, prendre
couleur;
avé 'v
bel
azur,
avoir
belle couleur.
Dins l'azur de
noslo
Prouvènço
Pos
metre
urto
cigalo d'or.
isclo
d'or.
0,
vaqui perquè t'aime,
Poulido flour d'azur.
l.
roumieux.
Soi marchando d'azur
e
d'escagnos de lano.
j.
laurés.
azura
(esp.
port,
azular, b. lat. asurare),
v. a.
Azurer;
passer
du linge
au
bleu,
v.
blavi,
bluii.
S'azura,
v. r.
S'azurer.
L'aigo demesis,
Pèi
lou
cèl s'azuro.
m.
barthés.
Azura,
azurat
(1. g.),
ado,
part.
Azuré, ée.
R.
azur.
azureja
(esp.
azulear, it. azzureggia-
re),
v.
n.
Tirer
sur
l'azur,
v.
bluieja.
Tant que
veiren
noste
cèu
clar
Azureja
sus
la Prouvènço.
a.
michel.
R
.tfizur.
azuren, azurenc
(1.),
enco
(rom.
azu-
renc, enca,
esp.
azulenco,
it.
azzuriccio),
adj. D'azur, relatif à l'azur,
v.
blavineu.
I'avié
plus
que
qu'auqui pichot rode
azuren.
j.
roumanille.
Moun
regard
azuren
enlusis plus
lou cèu.
j. monnb.
Lei
vióuleto
azurenoo.
a.
crousillat.
R.
azur.
azurix, ixo
(esp. azulino,
it. azzurigno,
b. lat.
azurinus), adj. De
couleur d'azur,
v.
blu.
Ridèu de sang e
d'or dinsli loumple azurin.
p.
gras.
De
pichòtei flous azurino.
a.
crousillat.
R.
azur.
B
b, s. m.
B,
seconde lettre de l'alphabet,
que
•l'on
prononce
bé.
La ville
de
Brignoles
porte
dans
ses
armes
un
B
d'argent
en
champ
de gueules.
prov.
Borni,
bret,
boussu, bouitous,
Quatre
B
que soun
fachous.
Es
marca au
B, n'i'a
proun,
bug.
prov.
se
dit d'un homme
méchant
qui
a
quelqu'une
des défectuosités
mentionnées
dans le
proverbe
précédent.
En
Provence,
le
b
et
le
v
s'emploient l'un
pour
l'autre
indifféremment dans quelques
mots
:
abena,
avena,
arriba,
arriva,
boumi,
voumi, sabe,
save,
trouba, trouva.
Dans
le haut
Languedoc, le Rouergue,
le
Querci,
la Guienne,
la Gascogne
et
le Bèarn,
le
v
se
change
en
b dans
presque
tous
les
mots,
et
l'on
y
prononce
baco, berauro, bido, bès-
pre,
dibèndre,
pour
vaco,
verduro, vido,
vèspre,
clivèndre.
Cette prononciation
est
déjà
constatée
dans
les documents
aquitains
et
gascons
du
moyen
âge.
On la
retrouve
du
reste
dans les anciennes
inscriptions latines où abe
est souvent
mis
pour
ave,
bixit
pour
vixit.
En
Gascogne
et
Béarn, le b
médian
se
per¬
mute
généralement
en
u :
abè,
aué, debè,
deuè,
fabrè, faure, febre, fèure, febriê,
fèurè,
auribo, aurièuo. De même, le latin
absolu-
tus,
absinthium,
hapsus,
a
produit
le
pro¬
vençal
aussoulu,
aussent,
aus.
Dans
le
Tarn,
le
Rouergue, la
Guienne
et
partie
de Gascogne, le
b
se
permute
en p
lors¬
qu'il
est
suivi d'un I
:
anoubli, anoupli,
diable,
diaple, terrible, terriple, trouble,
trouple.
Le b
se
permute
aussi
en
f
:
boucholo,
foucliolo, bouclioun, fouchoun,
bourra,
fourra
,
bousiga
,
fousiga
,
bourbouia
,
fourfouia.
En
Lauragais,
on
dit
grequejèbon,
man-
jèbon,
pour
grequejèron, manjèron.
B' pour
6e,
bien, devant
une
voyelle
:
vàli
b'èstre
mort
(1.), je
veux
bien être
mort
;
b'
pour
ba, le, devant
une
voyelle
:
b'as
perdut
(1.),
tu
l'as perdu
;
b
pour vous,
en
Béarn
:
you-b cantài, je
vous
chantai
;
bienerèi
trouba-b
biste,
je viendrai
vous
trouver
vite.
B-a-ba,
v.
be-a-ba.
Cherchez
par
v
les
mots
que
vous
ne
trou¬
verez
pas par
b.
1...,197,198,199,200,201,202,203,204,205,206 208,209,210,211,212,213,214,215,216,217,...2382
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