Lou Tresor dóu Felibrige - page 2296

(rouerg.), (rom.
van,
vaont,
vau,
lat.
va-
dunt),
ils
ou
elles
vont,
v.
ana.
Ounte
van
?
oiit
vont-ils?
Van
(nous
allons),
en
Limousin,
v.
ana
;
van
(élan),
v. vanc ; van
(ban),
v.
band.
VANA
(lat.
vannere),
v. a.
et
n.
Vanner,
v.
draia,
vaneta,
venta.
Vana,
vanat
(1.),
ado,
part,
et
adj.
Vanné,
ée.
R.
van.
t
VANADO,
VANAU
(a.),
s.
f.
Contenu d
un
van,
grain
que
l'on
met
à
la
fois dans le
van,
v.
crevelado.
R.
vana.
VANADO,
VANAU
(a.), (rom.
vanada,
avan,
auvan,
retranchement,
clôture),
s.
f.
Bercail,
bergerie,
v.
avanau,
cast, jasso
,■
abri
fait
avec
des
branchages,
sorte
de
gourbi,
v.
làu-
pi; hangar,
v.
envan.
I
loup
ai dubert la
vanado.
calendau.
Que
vòu
d'eslables, de
vanados,
Pèr
louja chavals, miolos, miòus.
j. michel.
Si
lòngui permenado
Valon pas a
mis iue
noslo
pauro
vanado.
l.
roumieux.
vanado,
s.
f.
Escousse,
v.
ëscousso.
Prendre la
vanado,
prem
vanado,
pren¬
dre
son
élan
;
faire
uno
vanado, s'élancer,
faire
un
faux
pas,
comme
les
ivrognes.
R.
vanc.
Vanaglòri,
v.
vano-glòri.
vanaire, arello, aïris, aïro,
s.
Van¬
neur,
cribleur,
euse, v.
draiaire, ventaire
;
machine à
vanner,
tarare,
v.
ventadouiro.
Dins
soun
drai
a
bèu, lou vanaire,
A
bèu
a
te
virouieja.
e.
daproty.
Te descounsoles pas,
vanaire
;
Deja
se cauco un
autre
eiròu.
e.
savy.
li.
vana.
vanamen,
banomen
(1.),
(rom.
cat.
va-
nament,
esp.
it.
vanamante),
adv.
Vaine¬
ment,
v.
bado.
Me
perseguisses
vanamen.
g.
azaïs.
Vanamen l'ouro coucho l'ouro.
t.
aubanel.
R.
van.
VANARD,
s. m.
pour
banard ?
en
Dau-
phiné.
Niflou
coumo
vanard.
richard.
vanau,
s. m.
Éventail
grossièrement fait,
dans le
Var,
v.
ventau.
R.
vana.
Vanau, contract.
de vanado.
vanc, van
(rh.),
banc, ban, bam
(1.),
bans
(querc.),
bonc
(rouerg.),
bon
(lim.),
envanc,
esvanc
(m.),
s.
m.
Elan,
escousse,
v.
abrivado,
escousso ;
branle, impulsion,
v.
balons,
empencho, vanado.
Prendre lou vanc,
prendre
vanc,
pren¬
dre
son
élan,
v.
avanqui
;
ai
pres
vanc
de
me
marida,
j'ai
pris idée de
me
marier
;
donna
lou
vanc,
donna
vanc,
donner
le
branle, donner l'essor, donner la liberté
à
un
oiseau
;
élargir
un
troupeau
;
lâcher
la
bonde
d'un
étang
;
douna
lou
vanc
à-n-un
porc,
à-n-un
presouniè, élargir
un pourceau,
un
prisonnier;
douna de
vanc,
enhardir, donner
des ailes
(il.
vanni, ailes)
;
se
douna
lou
vanc, se
laisser aller,
se
laisser
tomber de
faiblesse,
se
négliger
;
a
'ncaro
de
vanc,
il
a
encore
la force
d'impulsion
;
souna
li
cam-
pano
à
vanc, sonner
les
cloches
à volée
;
courage
e
bon
vanc!
courage
et
en
avant
;
n'a
pas vanc
de
canta,
il
n'est
pas
en
train
de chanter
;
es
sènso
vanc,
il
est
sans
force
;
sènso
ave
vanc
de
rire,
sans
avoir envie de
rire
;
podes
pas
avé
vanc,
tu
ne peux
qu'être
soucieux
;
un
margue
long
a
mai de
vanc,
un
manche
long
a
plus
de
coup
;
intra
tout
de
vanc,
entrer
librement,
tout
do
go
;
tout
de
vanc,
d'un
seul
élan,
tout
d'un
trait
;
lou
[ares tout
d'un
vanc,
vous
le
ferez
tout
de
suite
;
apartamen
tout d'un
vanc,
pièces
de
plain-pied
;
boutas-lou
tout
d'un
vanc,
n'en faites
qu'une
pièce
;
de-vanc,
avec
élan,
avec
entrain.
VANA
VANET
Tout-escas
avié
pres vanc.
c.
favre.
Cassaire, pèr pietat,
douno-me
'n
pau
lou
van.
d.
sage.
A
vanc
de bras
Fa
lou
gèst
de manda
la
pèiro.
j.-f.
roux.
Muso,
au
secours
! vène régi
moun
vanc.
id.
prov.
Lou
gan
Douno
vanc.
Grand
vanc,
pichot
cop.
A
conférer
avec
l'angl.
banc,
coup,
le
sansc.
vang,
marcher
de
travers,
le
rom.
van,
jac¬
tance,
vanterie, l'it.
vanno,
aile,
et
l'angl.
loing,
aile.
vancens
(rom.
Vancenx
,
Avancen
ces,
Avanxens,
b.
lat.
Vansenis),
n.
de
1. Van-
xains
(Dordogne).
vanço,
s.
f.
La
Vance, affluent
de la Du-
rance
qui
passe
à
Avançon (Hautes-Alpes)
;
la
Vance,
autre
rivière qui
passe
à
Voreppe (Isè¬
re).
vanço,
s.
f.
pour avanço,
v.
ce
mot, et
peut-être
pour
valso (valse)
:
Vèngue
premieramen
l'argènt,
Pueis si
parlara de la
vanço.
c.
brueys.
Un inceste metènt
en
danso
Pèr
notin
saber rèn de la vanço.
id.
vancoun,
s.
m.
Le
Vançon,
torrent
des
environs de
Sisteron,
affluent de la Durance.
H.
Vanço.
vanda, vanna
(for.), -(esp.
port,
andar,
aller,
it.
andare,
lat.
aditare),
v. n.
Remuer,
vaciller,
v.
boulega.
L'auro
fai
vanda
lou lume,
le
vent
fait
vaciller
la
lampe.
La
ziblo
matiniero
fai vanda
lis
erbolo.
l.
funel.
vandale, bandale
(g.),
alo
(rom. Van¬
dales, Vandalin,
esp.
port.
it.
Vandalo,
lat.
Vandalús),
s.
et
adj. Vandale,
nom
de
peuple.
Raubaire de
nacien, Prussian,
raço
vandalo.
f. vidal.
Coumo
inlron, lous
Vandals
s'aquison
estounats.
j. roux.
vandalisme,
s. m.
Vandalisme.
Lou
vandalisme
l'esproupr'io.
m.
de
truchet.
S'es couniés
en
plen jour aquéu grand vandalisme.
j.
désanat.
R. Vandale.
VANDÈo
(esp.
Vendea,
b. lat.
Vindea),
s.
f.
La
Vendée, rivière de
Bretagne
;
départe¬
ment
de France.
vandomo
(fr.
Vendôme,
ville
de
Beauce),
s.
f.
Espèce de
jeu de
cartes
dans
lequel
le
hasard
décide du
gain
et
de
la
perte.
On le
nomme en
français
«
la
marseille
»
ou
«
la
marseillaise
a,
v!
chounchoun.
Taia la
vandomo, tenir
les
cartes,
être
le
banquier
au
jeu
de
ce
nom.
Au
cabaret laiàvi la
vandomo.
»
v.
gelu.
En
France,
autrefois,
a
la
couleur de M. de
Vendôme
»
se
disait d'une chose invisible.
vanega,
v.
n.
Aller
et
venir,
circuler,
s'a¬
giter, faire
de l'exercice,
v.
boulega,
trafica,
varaia.
Vanegue,
gues, go,
gan, gas,
gon.
Se
pòu
vanega
pertout,
on
peut
aller
par¬
tout
;
fau
un pau vanega,
il faut
marcher
un
peu;
faire
vanega
la
bouco,
manger
de
bon
appétit
;
faire
vanega
soun
argent,
faire
valoir
son
argent.
Ei
gènt
que
fan
vanega
l'escritòri.
j. de
cabanes.
Vole
vanega
pèr aprendre.
j. roumanille.
E
l'esperit de
Dieu
vanegavo
sus
lis aigo.
arm. prouv.
R.
vanc,
navega.
vanegacioun, vanegacien
(m.),
vane-
gaciéu
(1. d.),
s.
f.
Circulation,
exercice,
mou¬
vement
des
piétons
ou
des voitures,
v.
trap.
1083
La
vanegacioun inmènso
que se
n'es
ensegui.
arm.
prouv.
R.
vanega.
vanegage,
vanegàgi
(m.),
s. m.
Action
de
circuler, de
se
donner du
mouvement,
exercice,
v.
eisercice.
R.
vanega.
vanega1be, arello, airis, airo,
s.
et
adj.
Celui,
celle
qui
va
et
vient,
qui
se remue,
actif, ive,
v.
traficous,
valètit.
Alin is
Indo,
o
vanegaire !
f.vidal.
L'espigo vanegairo.
a.
roque-ferrier.
R. vanega.
vanegant,
anto,
adj. Circulant,
ante,
circulatoire.
L'esperit
vanegani
vous
seguis
d'eiçavau.
l. de
berluc-perussis.
Lis
umourvaneganlo.
t.
poussel.
R.
vanega.
vanege,
s. m.
Agitation,
mouvement,
v.
boule.
Diris
l'ermas,
h
coustat,
pèr
toun
darrié
vanege,
Aganlo
un
gros
frejau.
j. brunet.
R.
vaneja.
vanego, banego
(rouerg.),
s.
f.
Jachère,
v.
frachivo. R.
vanega.
vaneja
(rom.
vanejar,
extravaguer),
v.
a.
et
n.
Brandir,
secouer,
agiter,
v.
brandi
;
se
trémousser,
branler,
hocher,
v.
brancla.
Vanejo
alin
dins
un
cantoun.
j.
brunet.
Desanats,
adalits,
lou
cap
li vanejavo.
j.
sans-
R.
van, vanc.
vanejo,
banejo
(g.),
s.
f. Evanouisse¬
ment,
enQuerci,
v.
vanesso ;
la
Banège
(rom.
Banegaj,
affluent
du
Drot,
en
Périgord.
vanello,
banello
(g.),
benello
(bord.),
gainello
(rouerg.),
(rom.
vanela,
v.
fr.
ve¬
nelle,
b.
lat.
vanella,
venella
;
vena,
rue),
s.
f.
Ruelle, sentier,
ruelle
de
lit,
rideau
lit,
en
Guienne,
v.
androuno
;
tour
de
l'é¬
chelle,
espace
qui
sépare
une
maison
d'une
autre,
latrines,
v.
androuno
;
rangée de
ceps,
v.
ourdre.
R.
vano.
vanello,
banello
(g. 1.),
s.
f.
Indolence,
mollesse, lâcheté,
lassitude,
v.
brodo,
cagno,
flaco
;
besoin
de
manger,
faim canine,
v.
fangano
;
mazett.e,
rossé,
lâche, poltron,
fai¬
néant,
v.
falais,
favanc.
Avé
la
vanello,
être
nonchalant,
paresser
;
avoir
la
fringale
;
ai
uno
bello
vanello, je
n'ai pas
le
cœur
à
l'ouvrage
;
faire
veni
la
vanello,
refroidir,
décourager;
la
vanello
l'a
touca, il
a eu une
atteinte de paresse.
R.
van.
vanello,
banello
(1.), (rom.
b. lat. ba-
nella),
s.
f.
Grande
mouette
blanche,
v.
ga-
bian
;
vanneau,
v.
van'eu
;
girouette
d'un
toit,
v.
guidoun.
La
pigro
e
broutlouso
banello.
a.
langlade.
R.
van'eu.
vanelous, ouso, ouo,
adj.
et
s.
Indolent,
ente,
nonchalant,
ante,
paresseux,
euse,
v.
peresous.
Grand vanelous
!
pau-vau
!
p.
giéra.
Tu
que
jamai
sies
vanelouso,
Que
prenes
d'ouro
ta
Oelouso.
a.
crousillat.
R. vanello.
van-exs,
n.
p.
Van-Ens,
ingénieur
hol¬
landais
qui dessécha
les
marais de Tarascon
et
d'Arles.
Vanesido,
v.
esvanesido.
vanesso,
vaneso,
baneso(querc.),
(rom.
vanega,
it.
vanezza)_,
s.
f.
Faiblesse,
défail¬
lance,
syncope,
particulièrement
celles
qui
sont
les
suites
d'une
longue maladie,
v. es-
tavanido,
mourimen:
D'un terrible
moumen me
salbèt la
baneso.
marï-lafon.
R.
van.
vanet
(v. fr. vannet),
s. m.
Petit
van,
pe¬
tit
crible,
v.
crevèu, draiet.
1...,2286,2287,2288,2289,2290,2291,2292,2293,2294,2295 2297,2298,2299,2300,2301,2302,2303,2304,2305,2306,...2382
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