Lou Tresor dóu Felibrige - page 12

ABANCADO
ABASTA
Abanca,
abancat
(1.),
ado,
part.
Cultivé
par
bancs.
R.
à,
banc.
abancado,
s.
i.
Culture
par
bancs,
v,
en-
froundado,
recavado.
Vequi
uno
bravo
abancado.
j.
roux.
R.
abccnca.
abancage,
s.
m.
Action
de
cultiver à
bancs,
mise à
bancs,
v.
desfounsage.
R.
abanca.
Abancalado,
v.
avalancado
;
abànci, abanço,
v.
avanco;
abancomen,
v.
avança,men.
abvxdeira,
abandieira
(1.),
embax-
deira,
bandeira
(rh.), (rom.
baneirar, cat.
abanderejar),
v.
a.
Pavoiser,
v.
pavesa,
ten¬
da;
pour
ouvrir,
v.
abadeira.
Abandèire,
èires,
eiro,
ciran,
eiras,
èi-
ron.
S'abandeira,
v.
r.
Se
pavoiser.
âbandeira,
abandij3irat
(1.),
ado
(esp.
Cl-
banderado),
part,
et
adj.
Pavoisé, ée,
orné
de
pavillons.
Tóuti
li
baslimen
abandeira.
arm.
prouv.
Ambé
ma
barco
abandeirado
Sus
la
mar
fau
ma
passejado.
g.
azaîs.
R.
à,
bandiero.
abaxdi,
v. a.
Lancer
avec
force,
sonner
les
cloches
à
volée,
v.
bandi.
Subran
lei campano
soun
abandido.
lou
tron de
l'èr.
R.
à,
band.
Abando,
v.
à
bando.
abaxdoun,
abandou
(1.
g.
b.), (rom.
a-
bandon,
rom.
cat.
abando,
esp.
port,
aban¬
dono,
it.
abbandono),
s.
m.
Abandon,
v.
de-
leissamen.
Atc
cl'abandoun,
acte
d'abandon,
cession de
biens
;
n'en
fau
un
atc
d'abandoun, j'y
re¬
nonce
;
à
l'abandoun,
à
l'abandon
;
vièure à
l'abandoun,
s'abandonner,
se
livrer à
tous
les
vice=.
R.
abandouna.
abaxdouxa
(rom. cat,
esp.
port,
abando¬
nar,
it.
abbandonare),
v.
a.
et
n.
Abandon¬
ner,
v.
desmanteni;
céder,
lâcher,
v.
leissa,
lacha.
Abandounés
pas
moun
miserable sort,
formule
employée
par
les
estropiés
qui
men¬
dient.
Sèmblo
qu'amour
nous
abandouno.
c.
bllueys.
prov.
Dieu
abandouno
pas
li
siéu.
Qu
toujour
pren e
rèn
noun
douno,
A
la
fin
cadun
l'abandouno.
S'abandouna,
v.
r.
S'abandonner,
se
laisser
aller
;
se
prostituer.
Enfant
que
s'abando
uno,
enfant
qui
com¬
mence
à
marcher
seul.
prov.
Femo
que
pren
Se vend
:
Femo
que
douno
S'abandouno.
Abandouna,
abandounat
(1.),
ado,
part.,
adj.
et
s.
Abandonné,
ée
;
désert,
erte.
lin
abandouna,
un
abandonné
;
se
Ian¬
quis
courue un
abandouna,
il s'ennuie
à
mourir
;
un
abandouna
d&Dièu,
un
chena¬
pan
,
un
scélérat
;
uno
abandouncido,
une
femme
perdue.
R.
a,
et
(rom.
bandon,
band,
permission).
abaxdounadamex
(rom.
abandonada-
men,
esp.
abandonadamentc,
it.
abbando-
natamente),
adv.
Abandonnément,
avec
aban¬
don;
sans
réserve.
R.
abandouna.
abaxdoux
aire,
arello, airo, s.
Celui,
celle
qui
abandonne,
v.
placaire.
11. aban¬
douna.
abaxdoiîxamex
,
abaxdouxomen
(1.)
,
(cat,
abandonament,
esp.
abandonamiento,
it,
abbandonainento),s.m.
Abandonneront,
délaissement
;
dérèglement
de
mœurs, v.
gour-
rinige.
R.
abandouna.
Abangéli,
v.
evangéli
;
abanio,
v.
avanio
;
abans,
abant,'
abants,
v.
avans
;
abantatge,
v.
avantage
;
abantatja,
v.
avantaja;
abantatjous,
v.
avantajons
;
abantura,
v.
aventura
;
aban-
turiè,
v.
aventurié
;
abanluro,
v.
aventuro;
abanturous,
v.
aventurous
;
abaous,
v.
abóu-
soun
;
abara,
v.
abarra;
abaran,
v.
abelan
;
abaraudi,
abarauvi,
v.
abalausi.
abarba,
embabba,
v. a.
Mettre
en
terre
une
plante
ou une
branche,
pour
qu'elle
pousse
des
racines,
v.
planta.
S'abarba,
s'embarba
(it.
abbarbicarsi),
v.
r.
Jeter des
racines,
v.
barba.
Un vièi cepoun
qu'a
fa
que
crèisse
e
s'embarba
dins
un
bouen gara.
f.
vidal.
Abarba,
abarbat
(1.),
ado,
part, et
adj. Qui
a
jeté
des
radicules.
Maiòu
abarba,
sautelle
de
vigne.
R.
à,
barbo.
a bar
bada, v. a.
Abecquer
;
faire
manger
un
vieillard,
un
pauvre,
v.
abeca, arriba,
paisse.
Pèr
abarbada
tant
de
mounde i'a
de
peno.
j. roux.
Abarbada
,
ado,
part,
Abecqué, ée,
nourri,
ie. R.
à,
barbado.
abarbadou,
ejibarradoit,
s. 111.
Lieu où
l'on
plante
des boutures
pour
leur
faire
jeter
des
racines,
pépinière,
v.
couvadou,
servo.
Metre
un
plantun à
l'abarbadou,
mettre
un
jeune
plant
en
pépinière.
11.
abarba.
abarbassi
(s'),
v.
r.
Devenir
barbu,
laisser
croître
sa
barbe.
Abarbassi,
abarbassit
(1.),
ido,
part,
et
adj.
Qui
a une
longue
barbe,
hérissé, ée.
prov.
Abarbassi
coume
un
bouissoun.
R.
à,
barbasso.
Abarboula,
v.
esbarboula
;
abarcouri,
v. a-
vercouli.
abardassi,
v.
a.
Durcir la
terre,
en
parlant
du
vent,
de la
pluie,
v.
aclapi,
afegi, asseta.
S'abardassi,
v. r.
Devenir
dur
comme un
sol
pavé
de dalles.
Abardassi,
ido,
part, et
adj.
Durci
comme
un
pavé.
R.
à,
bardat.
ababdousi
(s'),
v.
r.
Devenir
bourbeux,
v.
fangueja.
R. à,
bardous.
Abarè,
aro, v.
avare, aro.
abarec
(rom.
varec,
chaume,
paille,
mor¬
ceau),
s.
m.
Outil
quelconque,
en
Guienne,
v.
eisino,
ôutis. R.
varage.
Abarécio,
v.
avariço
;
abareja,
v.
barreja
;
abarejadis,
v.
barrejadis;
abarejo,
v.
à
bar-
reJ°-
,
,
.
..
a
barge,
auarche
,
s. m.
Azerolier,
en
Gascogne,
v.
argeirouliè.
A
'nsignat
d'empéuta
l'abargè de
reineto.
g.
delprat.
R.
abarjo.
Abari,
v.
abali;
abaria,
v.
avaria;
abaricio,
v.
avariço;
abaricious,
v.
avaricious;
abaris,
v.
auvàri.
*
abarja
(it, abbarcare,
entasser),
v.
a.
A-
monceler le
foin,
en
Limousin,
v.
acucha,
amoulouna.
R.
à,
barjo.
abarjo
,
auarjo
,
àuarcho
(lat.
bacca,
baie),
s.
f.
Azerole,
en
Gascogne,
v.
argei-
rolo
;
pour
meule
de
foin,
v.
barjo,
balso.
L'auarjo la
mès
amaro.
g.
d'astros.
abar.iol,
s. m.
Foin
amoncelé,
petit
tas
de
foin,
en
Limousin,
v.
mouloun,
patò.
R.
a-
barja.
Ábarmi,
v.
amarvi
;
abaróudi,
v.
abalaudi
;
abarouna,
v.
abarrouna
;
abarous,
v.
avarous.
abarra
(it, b. lat.
ab
barrare),
v. a.
Fer¬
mer
avec une
barre,
barrer,
v.
barra;
enfer¬
mer,
enclore,
v.
embarra;
envahir,
en
parlant
d'un
troupeau,
v.
abr.oua.
Avèn pas un
renoum
ounèste,
Pèr
qu'abarran
quauque
esparset.
e.
gleyzes.
Abarra,
abarrat
(1.),
ado,
part.
Rarré
;
ra¬
vagé
par un
troupeau.
Tems
abarra,
temps
couvert.
R. à,
barro.
abarrage,
abarràgi
(m.),
s.
m.
Action de
barrer,
d'enfermer,
de
conduire
un
troupeau
dans
un
champ
cultivé,
v.
barrage.
R.
abar¬
ra.
Abarrèi,
v.
à
barrèi.
abarreja,
v. a.
Mettre
pêle-mêle,
confon¬
dre, brouiller,
v.
barreja.
S'abarreja,
v. r.
Se mêler,
se
mélanger,
se
tempérer.
Al soude del zeflr la calou
s'abarrejo.
debar.
Bretouns, Picards,
Gascons,
touts
alors'abarrejon.
j.
jasmin.
R.
à,
barrejo.
abarrejadis,
s.
m.
Pêle-mêle,
mélange,
foule
confuse,
multitude,
v.
barrejadis.
R.
abarreja.
Abarrejo,
v.
à
barrejo.
abarrouna,
abarouna,
v.
a.
Entasser,
amonceler, dans les Alpes,
v.
amoulouna..
Abarrouna,
ado,
part, et
adj.
Amoncelé,
ée.
Cresto
abarrounado,
crête
de montagne
mamelonnée. R.
à,
barroun.
abartassi
(s'),
v. r.
Devenir buissonneux,
se
rabougrir,
v.
abouissouni,
agarrussi.
Abartassisse,
isses,
is, iss'en,
isses, isson.
Abartassi,
abartassit
(1.),
ido,
part,
et
adj.
Duissonneux,
euse,
rabougri,
ie. R.
à,
bartas.
abartassimex,
s. m.
Action
de
devenir
buissonneux,
de rabougrir,
v.
abouissouni-
men.
R.
abartassi.
Abarut,
v.
à
barut.
abas,
adabas
(m.), (it. abbasso,
esp. a-
bajo),
adv.
Là-bas,
v.
civau,eiçabas, eila-
bas,
perabas,
pereilabas.
D'abas,
de là—bas.
Tu
sies
abas,
demoro-ie.
a.
peyrol.
Abas
est
l'opposé
de
adaut.
R.
à,
bas.
abasa
(esp.
abajar),
v.
a.
Mettre
à
bas,
démolir,
v.
toumba; combler,
v.
atura.
S'abasa,
v.
r.
Descendre le
pays,
descendre
un
fleuve, aller
dans le
sud,
v.
davala
;
s'é¬
crouler,
s'effondrer,
v.
agrasa.
M'abasere
vers
lo
u
Gras,
je
descendis
vers
l'embouchure
du
Rhône.
Abasa,
ado
(rom.
abassat),
part,
et
adj.
Descendu,
ne;
effondré, ée.
R.
à,
bas.
abasani.
v.
a.
rendre basané
;
user, v.
a-
terri.
Abasanissc,
isses,
is, issbn,
issèts,
isson.
S'abasani,
v.
r.
Prendre
un
teint
basané,
se
flétrir,
se
rider
;
se
pourrir
à
moitié,
en
parlant
d'une
planche,
v.
ablôusouni.
La poumo
ivernenco
Que
coumenço
U
s'abasani.
lafare-alais.
Abasani,
abasanit
(1.),
ido,
part, et
adj. Ra-
sané, ée.
R. à,
basano.
abas
animen,
s.
m.
Action
de
rendre
ou
de
devenir basané.
R.
abasani.
Abasima,
abasina,
v.
abima.
abasourdi,
eibasourdi
(d.),
v.
a
Aba¬
sourdir,
v.
abalourdi,
estabousi.
Abasourdisse,
isses,
is, iss'en,
iss'es, is¬
son.
Abasourdi,
abasourdit
(1.
g.),
ido,
part.
Aba¬
sourdi, ie.
E li baus
de
l'entour n'en
soun
abasourdi.
f.
gras.
R.
ab,
assourdi.
Abassa,
v.
à
bassa,
abasta
(rom. cat,
esp.
port,
abastar,
it.
abastaré),
v.
n.
Suffire;
tourner
à
bien
ou
à
mal,
v.
basta
;
atteindre,
arriver
avec
peine,
v.
ajougne
;
pourvoir,
v.
prouvesi
;
abonder,
v.
abounda.
Abasto,
commandement
de
marine, c'est
assez
;
se
rèn
noun
mal
abasto,
s'il
ne
sur¬
vient
rien
de
fâcheux
;
tout
i'abasto,
rien
n'y
manque.
T'abasto-ti
de dire
amb'uno
voues
superbo
Que
tout
sié, pèr
que
tout
siegue
facli
alalèu?
f.
d'olivet.
De
sa
boucasso
l'hiatus
A las
aurelhos
abastavo.
j.
azaïs.
S'abasta,
v.
r.
Se
poser,
en
parlant
d'une
volée
d'oiseaux,
en
Guienne,
v.
apausa.
Abasta,
abastat
(1. g.),
ado,
part, et
adj. Qui
en
a
suffisamment,
rassasié, ée,
pourvu,
ue.
R.
à,
basto.
T?~-
I
1...,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11 13,14,15,16,17,18,19,20,21,22,...2382
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