m
CAIS
—
GALADAT
cais,
chais
(a.),
(lat.
Cassius
ou
Caius
;
gr.
y/Aoi,
probe),
n. p.
Caïs, Cays, Cayx, De
Gays,
Descays,
Caisson, Caisso, Chaix, Chay,
Ciaix,
Chaissy,
Ghayssi, Cheysson,
noms
de
lam.
mérid. dont le fém.
est
Caisso, Clxais-
so,
et
les
dim. Caisset, Caissou,
Clieisset,
Cheissoun,
Cheisseto.
Caisa,
v.
quesa
;
Caisac,
v.
Cahuza.
caisago,
s.
f.
Variété de
châtaigne,
connue
en
Querci.
R. Caisac.
Caisar,
v.
César.
caisergue,
n.
p.
Caisergues, Caizergues,
nom
de fam.
Iang.
R. Caissargue.
Caisi,
v.
quesa
;
caissa,
v.
cacha (casser,
é-
craser)
;
caissa,
v.
queissa (équarrir,
chaus¬
ser);
caissa,
v.
gueissa
(taller, drageonner).
caissado,
s.
f.
Coup de
dent,
v.
cachado,
dentado
;
contenu
d'une caisse,
v.
queissado.
R.
cais.
Caissal,
v.
queissau; caissan,
v.
Cassan.
caissargue
(rom.
Caissargues, Caixa-
negues,
b. lat.
Caissanicus, Caxanicus,
Cassanicœ,
Caxanicœ),
n.
de 1. Gaissargues
près Nimes
(Gard).
Caissarolo,
v.
casseirolo
;
caissat,
v.
queissa
;
caissau,
v.
queissau
(dent);
caissau,
v.
cuissau
(cuissard)
;
caisselas,
caisselau,
v.
queisselas
;
caissello,
v.
queissello; caissetin, caisseto,
y.
queissetin, queisseto
;
caissiè,
v.
queissié.
caisso,
caicho
(a. lim.),
cacho
(g.),
ca¬
che
(b.),
QUÈisso,
quèisse
(bord.),
(rom.
caissa,
cayssa,
caycha,
cat.
caixa,
esp.
caxa,
port,
caixa, it.
cassa,
lat.
capsa,
gr.
y.ùỳy),
s.
f.
Caisse, coffre de
paysan,
coffre-
fort,
v. arco ;
bière,
cercueil,
y.
ataliut
;
châsse
d'un
saint,y.
vertu
;
chartil,
corps
d'une char¬
rette,
y.
cadeliè
;
t.
de terrassier, tranchée,
fouille
dont
on a
enlevé les terres,
comparti¬
ment
d'un
fossé
que
l'on vide,
y.
ataiè,
cros.
Caisso cle
mort,
cercueil; caisso d'abiho,
ruche
d'abeilles,
y.
brusc;
caisso de carretó,
chartil
;
caisso
de
destrè,
maie d'un
pres¬
soir
;
caisso
d'espargne,
caisse
d'épargne
;
caisso de
ciro-boto,
sellette de décrotteur
;
caisso de
cabus,
fosse d'un
provin
;
caisso
de
tambour, caisse
de
tambour,
v.
arescle
;
grosso-caisso,
grosse
caisse; li caisso
di
sànti
Mario,
les châsses des
saintes Maries
;
avè
bono
caisso,
être
bien constitué
;
prene
de
caisso,
se
développer,
en
parlant d'un
porc
;
de
vin
de la
caisso, du vin réservé, du
vin
pour
les amis
;
un
ami de
la
caisso,
un
ami
intime.
prov.
Caisso de
marinié
e
porto
de putan
Noun
te
ié
metes
davans,
parce
qu'elles
s'ouvrent
fréquemment.
Caissou,
caissoun,
y.
queissoun.'
caïstre
(lat.
Cayster,
s. m.
Le
Caystre,
rivière d'Asie.
Cailibeja,
v.
cativeja
;
caitiéu, caitiu, ivo,
ibo,
v.
catiéu, ivo
;
caitiéuè, caitiuè, caitiviè,
caitibiè, caitibè,
v.
cativié
;
caitiéuomen, cai-
tiuoment,
v.
cativamen
;
caitivous,
caitibous,
caitous,
ouso, v.
cativous,
ouso
;
cait
(il
tom¬
be),
dans les
Landes,
y.
caire.
CAJARC,
n.
de 1.
Cajarc(Lot),
y.
Veifriero;
Cajar,
nom
de
famille.
cajaroco,
s.
f.
Cahute,
taudis, cavité,
v.
cafaroto.
N'i'a
qu'à
sa
cajaroco
An
ginguello ni broco
Pèr
metre
en
crous.
m.
lacroix.
R.
cagarocho,
cacaroto.
CAJASSO,
s.
f. Gâteau de
maïs,
en
bas Li¬
mousin,
v.
mihasso. R. cacho-musèu ?
Caje,
v.
caire
(choir); cajo (qu'il tombe),
cajoui,
ous, ouc, oum,
outs,
oun(je tombai,
tu
tombas,
etc.),
en
Gascogne,
v.
caire
;
cajoula,
cajourla,
cajoularié,
v.
cachcula, cachoulariê
;
cajudo,
v.
casudo
;
cajut, udo
(tombé, ée),
y.
caire
;
cal,
v.
cai
(caillé)
;
cal,
v.
eau
(chou)
;
cal,
v.
caud
(chaud)
;
cal,
y.
quau
(quel,
qui)
;
cal
(il faut),
v.
calé.
CALA, CALHA
(a.
1.),
CAIA
(m.),
CARA
(g.),
(rom.
calar, callar,
carar,
cat.
esp.
calar,
callar,
port,
-calar, it. calaré, lat.
chalare,
gr.
v. n.
et
a.
t.
de marine. Caler, bais¬
ser,
descendre,
jeter
dans la
mer,
tendre
les
filets, s'enfoncer
dans
l'eau,
y.
davala, des¬
cendre
;
établir,
camper,
appliquer,
y.
coûta,
establi,
fica;
parer, orner, v.
atrenca; tom¬
ber, aller
en
bas,
mettre
pavillon bas,
se sou¬
mettre,
y.
ameina,
souta
;
céder,
cesser,
dis¬
continuer,
se
taire,
v.
abauca, bauca,
mou¬
la
;
descendre, sortir,
être
issu,
y.
sourti.
Cala
l'ancro,
jeter
l'ancre
;
cala li velo,
caler les
voiles
;
cala 'n
pelat,
tendre
un
filet;
cala de
las, de leco, tendre des lacets, des
pièges
;
cala
'n
bacèu,
appliquer
un
soufflet
;
cala
'n
cop
de dent, donner
un
coup
de
dent;
cala
fio,
mettre
le
feu
;
calo,
descends
!
jette
le filet !
cesse,
tais-toi,
silence,
chut
!
foin !
calo-me ! tais-toi donc !
calo-me,
nou
!
non,
certes,
en
Rouergue
;
calo
tout, commande¬
ment
de marine pour
laisser choir
tout
à
coup
ce
que
l'on
tient
;
calen, descendons
;
calen
siau, taisons-nous
;
li
travai calon, les
tra¬
vaux se
ralentissent
;
lou
vent
cale, le
vent
calma; li
galino calarem
l'eu, les poules
vont
cesser
de
pondre
;
calavo
pas
de
courre,
il
n'arrêtait pas sa course
;
la
febre
a
cala,
la
fièvre
a
cessé
;
l'ai fa
cala, je
l'ai fait
bou-
quer,
je l'ai réduit
au
silence;
res me
fara
cala,
personne ne me
fera
céder,
ne me
fera
caler la voile.
En qu
la bouco jamai caio
Pòu que se
vèire
sènso braio.
j.-b.
germain.
A
Marseille
et
dans le
Var, dans le
sens
de
«
céder,
se
taire
»
on
emploie
caia plus
que
cala.
prov.
Fau cala
vounte
prenès lou
pèis.
—
Vau mai cala
Que
mau
parla.
—
Papié parlo,
Barbo
calo,
ou
Quand papié parlon,
Barbo
calon.
—
Li femo calon
coume
la caisso di marchand.
Se
cala, se calha
(1.),
cala-se
(g.),
cara-s
(b.),
v.
r.
Se
mettre
dessous,
se
jeter
;
se sou¬
mettre,
se
taire,
cesser,
y.
acala, teisa
;
se
camper,
s'établir,
se
mettre
à
l'aise,
se carrer,
v.
carra,
chai
a ;
se parer,
s'orner,
v.
alisca
;
balancer,
y.
bidoursa.
S'en
cala, descendre,
à
Nice
; vos
te
cala ?
veux-tu
te
taire?
calo-te,
tais-toi.
proy.
Fugié
lou fum,
e
s'es cala dins
lou fiò.
Cala,
calat
(nie.),
ado,
part,
et
adj. Des¬
cendu
;
tendu,
uo, en
parlant d'un filet
;
bien
mis,
ise,
paré,
ée, élégant,
ante,
fashionable
;
Calla,
nom
de
fam.
provençal.
cala, ado
(fr.
écalè,
éej,
adj. Chauve,
en
Limousin,
v. cau,
closco-pela, su-pela. R.
escala, escaia.
Cala,
v.
calado
(descente)
;
calabas,
v.
calo-
bas
;
calabasso,
v.
carabasso.
calabexco,
s.
f.
Escarpement, tertre?
au
Vigan.
Lou
cerièi
qu'es quilhat
sus uno
collobenco.
l.
cabanis.
R.
caraven,
calanco.
calabert, ecalabert
et
calabè (d.),
s. m.
Hangar,
auvent,
avant-toit
d'une
bouti¬
que, v. envans.
Veiren Dieu
sus
la
palbo
E
sous
un
calaberl
A
la
pauralho
Dubert.
l.
moutier.
prov.
Quau rèsto
sous soun
calabert,
Se rèn
noun
gagno,
rèn
noun
perd.
R.
ccdo, abri,
et
(lat.
apertus,
ouvert).
calabobno,
calabourno
(lim.),
S.
f. Ca¬
vité, arbre
creux, en
Dauphiné
et
Limousin,
v.
borno,
cafourno.
Soun dedens lou
rouehat milianto
calaborno.
laurent de
briançon.
II. caborno.
calabourdo,
s.
f.
Tête,
caboche,
en
Limou¬
sin,
v.
cabosso, closco.
Vira la
calabourdo, perdre
la tête.
R.
cap-
de-bourdo.
calabre
(rom. calabre,
lat.
caper],
s. m.
Ancienne machine de guerre
servant
à lancer
de grosses
pierres, catapulte,
v.
cato,
trabu-
quet;
pour
cadavre,
v.
cadabre.
Peireras
e
calabres
an
contrel
mur
dressetz.
g. de tudela.
Achille
Montel,
de
Montpellier, dit,
en
par¬
lant
des
vins cuits
:
« nous
les
nommons
ca¬
labres,
de
Cales.
»
R. cabri.
calabre
(b.
lat. Calabrus),n. de t. Cala¬
bre
(Dordogne)
;
nom
de famille.
Calabrenasso, calabreno,v.carabrenasso,
cau-
masso.
calabrés,
eso,
adj.
et
s.
Calabrais,
aise,
de
la
Calabre.
Estamaire
calabrés,
étametir calabrais.
R. Calabro.
calabro
(b. lat.
calabra),
s.
f.
Grande
é-
chelle à
pied,
v.
càbri,
cavalet. R. cabro.
calabro
(rom.
esp.
it. lat. Calabria),
s.
f.
La
Calabre,
province d'Italie.
Bregand
de
la Calabro,
brigand
calabrais
;
noun
sièu de
Calabro, je
ne
suis
pas
un
bri¬
gand
;
batre
la Calabro, déraisonner,
en
Dau¬
phiné,
v.
descalabra
;
Jan de Calabro, Jean
de
Calabre, fils
du
roi
René
;
du de
Calabro,
Moussu
de
Calabro,
titre
que
portaient les
fils aînés des
comtes
de
Provence des
deux
maisons
d'Anjou,
qui
étaient
rois de
Naples.
calabrux,
carabrun
(m.),
s. m.
Clair-
obscur, crépuscule,
v.
bruno, embruni,
er¬
reur,
escabour,
jour-fali.
Au
calabrun,
à la
brune,
entre
chien
et
loup.
Un
jour l'aucèu
dóu calabrun
Fasié sei
plaug à
sa
vesino.
j. diouloufet.
Veici lou calabrun
:
Rapide
aro
lou jour s'abeno.
a.
crousillat.
Anen,
canto,
moun cor,
de l'aubo
au
calabrun.
f.
gras.
R.
clar,
e,
brun.
calabuta,
calebuta
(bord.),
Culbuter,
en
Dauphiné,
v.
cabussa,
cap-virá.
R.
cuou,
buta,
ou
cambalouta.
calabuto,
calebute
(bord.),
s.
f.
Culbu¬
te,
en
Dauphiné,
v.
cambaloto,
cambareleto,
cascareleto, toumbareleto. R. calabuta.
calada, calata
(rouerg.),
y.
a.
Paver,
v.
lausa,
pava,
pavimenta.
Caladon li
carriero,
on
pave
les
rues.
Calada,
oaladat
(1.),
ado,
part.
Pavé,
ée.
Lou
sòu n'ero
calada,
la
terre
en
était
jonchée;
cèu
calada
d'estello,
ciel semé
d'é¬
toiles
;
avè
la gorjo
calaclado, avoir le
gosier
pavé,
insensible
aux
liqueurs fortes.
De ti
mort
la
plaço
es
caladado.
t.
atjbanel.
R. calado.
caladage,
caladàgi
(m.),
s. m.
Pavage,
pavement,
v.
pavamen.
Quouro
un
nòu caladage
au
mendre
traversoun
Metra,
ras
dis
oustau,
dos pènto à
l'unissoun
!
j.
désanat.
R.
calada.
caladaire
(rom.
calladayre),
s. m.
Pa¬
veur,
v.
pavaire.
Un caladaire proun
malin
Un
jour plaçavo de
calado
Davans l'oustau
d'un
médecin.
p.
bonnet.
Lou
Caladaire,
pseudonyme de
Ralthasar
Roman,
chansonnier
provençal du 17° siècle,
et
paveur
de
son
métier
à
Aix. De
nos
jours il
y a
eu
lou
Descaladaire,
y.
ce
mot.
R.
ca¬
lada.
caladan,
n. p.
De Caladan,
nom
de fam.
languedocien.
caladasso,
s.
f.
Gros pavé,
vilain
pavé,
v..
peirasso.
S'engrunè
sus
li caladasso.
t.
podssel.
R.
calado.
caladat, encaladat
(nie.),
s.
m.
Lieu
pavé,
assemblage de
pavés,
pavé,
v.
bardat,
pavat,
pavimen,
peirat
;
assemblage
de
petites
pierres
précieuses.