m
ÀUBOI
—
AUBREJAIRE
AUBOI,
AUBOIS
(1.),
AUBOUES
(m.),
AM-
BOIS,
AMBOUtiS,
AMBOUESO
(toul),
(rom.
aubois,
angl.
hautboy,
esp.
oboe,
it.
oboè;
•ar.
ambub, flûte
;
hébr.
abub,
instrument
à
vent),
s. m.
Hautbois,
instrument national du
Languedoc,
v.
clarin,
grailo,
toro-loro
;
im-
■bécile,
v.
flahut.
Enco,
fueio
cl'auboi,
anche de
hautbois
;
li
fiho de l'auboi,
les danseuses.
Lou
tambour
e
l'auboi
Es
lougat
pèr
tout
ioi.
n.
fizes.
Auboises, auboisses, plur. lang. A'aubois.
aubob
(rom. Auborn,
b.
lat.
Àìbomum,
Alburnum),
n.
de
1.
Aubord
(Gard).
AUBOtri
(b. lat. Alboinus,
Alboin),
n. p.
Albouy,
nom
de
fam.
rouergat.
aubouissa,
v. n.
n.
Jouer du hautbois.
Lou
pastre
qu'aval
aubouissavo
En
pasturgant
souu
escachoun.
a.
la.ngla.de.
R. aubois.
AUBOUISSADO,
s.
f. Air de
hautbois,
son
de
hautbois.
Aime
d'entèndre
l'auboiiissado.
a.
langlade.
R.
aubois.
aubouissaire,
auboussaibe
aubou-
saibe, aübessaibe,
aublaire
(lim.),
S. m.
Hautboïste,
joueur de
hautbois,
v.
grailaire,
tataroutaire.
Lis
aubouissaire
do
Ners, de Vau-Verd,
surnom
des habitants de
ces
lieux
;
giscla
coume
un
aublaire,
glapir
comme
un
haut¬
bois.
R.
aubois.
aubouisset,
s. m.
Petit
hautbois. R.
au¬
bois.
aubour,
albour
(1.),
(rom.
aubor,
alborn,
esp.
alborno,
lat.
alborno,
lat.
laburnum),
s. m.
Cytise
aubour,
cytise
des Alpes, arbris¬
seaux,
v.
citise, bos-de-lèbre
;
Alborn, ancien
nom
de fam. arléshn.
AUBOUB
A,
ALBOURA
(g.),
AUBOULA,
ABOU-
BA
(1.),
(rom.
arbrar, albrar,
enarborar,
it.
alberare,
esp.
arbolar,
port,
arvorar,
b.
lat.
arboraré),
v. a.
Arborer, lever, élever,
rele¬
ver,
soulever,
ériger,
v.
arboura,
candeia,
enarta,
masta,
sourgi.
Ma bello
dins si bras
m'aubouro.
t.
aubanel.
La fe
qu'aubouro
li
mounlagno.
j.
koumanille.
S'audoura,
v. r.
Se lever,
se
relever,
s'éle¬
ver, se
dresser.
Aubouro-tc,
lève-toi;
lou
tòms-s'aubouro,
le
temps
se
hausse.
S'aubouro,
se
lèvo, s'abiho.
c.
favre.
En
s'aubourant laisso lou
segarés.
m. de
truchet.
prov.
A nòa
ouro
Lou
galant
s'aubouro.
Aubodra,
albourat
(g.),
aoo,
part, et
adj.
Levé, élevé, relevé, soulevé,
ée.
Tant
aut
iéu
vous vese
aubourado.
a.
arnavielle.
R.
aubre.
aubouba duro
(esp. arboladura, mâture),
s.
f.
Érection
;
manœuvre
pour
élever
une
chèvre.
Aubouraduro
d'uno
crous,
érection
d'une
croix.
11.
auboura.
aubourage,
auboubàgi
(m.),
aubou-
ratge
(L),
s. m.
Action de lever, d'élever, de
relever,
v. aussamen.
R. auboura.
auboub
aire,
arello,
aïro,
s.
Celui, celle
qui
arbore, lève, élève
;
élévateur,
v.
dreis-
saire.
Muscle
aubour
aire, muscle
érecteur. R.
auboura.
aubous
(rom. Aubos, Auboos, Aubons),
n.
de
1. Aubous
(Basses-Pyrénées).
prov.
béarn. Sento
Qiiitèri d'Aubous,
Neteiats-nous !
il
y
a,
dans
cette
commune,
une
fontaine de
Sainte-Quiterie
qui
fait des
cures
miraculeu¬
ses.
Aubousaire,
auboussaire,
v.
aubouissaire.
aubra
(rom.
Aubrac, Albrac, b. lat.
locus
de
Altobraco),
n.
de
1. Aubrac,
montagne
du
RoiPrgue,
où
se
trouvait
un
monastère d'hos¬
pitaliers
fondé
en
1120.
Sant-Chèli
d'Aubra,
Saint-Chély
d'Au-
brac
(Aveyron). R.
aut,
brac.
aubba
(rom.
albrar,
arbrar),
v. n.
S'éle¬
ver
ou
produire
comme
un
arbre,
dans
ce
vers
:
L'aubre
es
jouine
e
dèu
mai aubra.
a.
arnavielle.
S'aübra,
v.
r.
Se dresser
comî2e
un
arbre
ou
contre
un
arbre,
se
cabrer,
v.
enarcd,' s?
met-
tre,
se
percher
sur un
arbre,
v.
aub6V'ra'
asaubra,
escalaubra.
Aubra,
aubrat(L),
ado,
part.
Dressé, cabré,
perché,
ée.
R. aubre.
aubbado,
aubrat
(1.),
aubat
(g.),
s.
Charge
ou
produit
d'un
arbre,
en
fruit
ou en
feuilles,
v.
greiado,
pourtagno.
Uno
aubrado
d'arange,
un
oranger
chargé
de
fruits
;
uno
bono
aubrado,
un
arbre
bien
chargé.
R. aubre.
Aubradou,
v.
oubradou.
aubbage,
aubràgi
(m.),
s. m.
Massif
d'ar¬
bres,
v.
bouscage.
Souto
l'aubrage de
la
plaço,
sous
les
ar¬
bres de la
place,
v.
aubre.
aubraio,
aubralho
(1.),
s.
f. Arbres
en
général,
grande quantité
d'arbres,
v.
aubriho.
Aquelo aubialho veslis
bèn
lou
pais.
j. roux.
R. aubre.
aubran
,
s. m.
Les
arbres
pris collective¬
ment,
v.
bouscage.
Dins
Paubran
se
dereveiavon.
a.
langlade.
R. aubre.
Aubran,
v.
alabran
;
aubrant,
v.
oubrant.
aubrabié,
aubabiè
(g.), albrariè,
au-
braliè
(L),
s.
f.
Réunion
d'arbres,
v.
aubriho,
bos.
Lous
prats
e
l'aubrariè
se
nègon dins l'oumbrun.
c.
gleizes.
Las
aubrariès,
Ournamen
de
toun
eiretage.
b.
floret.
L'aire
es
tebés
e
l'albrariè
ramado.
m.
barthés.
R. aubre.
aubba s
(cat.
arbrcts,
esp.
arbolazo,
it.
alberonaccio),
s. m.
Gros
arbre,
grand
arlire
;
mauvais
ou
vilain
arbre,
v.
grouio.
Se
foundon
a
clia pau
li dous aubre
l'un
dins
l'au¬
tre
e
lèu fan
plus qu'un soulet aubras.
v. lieutaud.
Aubrassós,
plur.
Iang. A'aubras.
11. aubre.
Aubrassac,
v.
abrassa
;
aubrat,
v.
aubrado.
aubre, aubre
(L),
aure
(g.),
arbe
(b.),
abbe
(Velay),
abîîo,
òubre (d.),
abbour
(a.),
erbo
(Menton),
(rom. albre,
arbre, ai-
bre,
aybre,
albor,
arbor,
cat.
arbre, abre,
it.
albero,
esp.
arbol,
port,
arvore,
lat.
arbor),
s. m.
Arbre,
v.
pège;
axe
sur
lequel
tourne
une
machine,
v.
aisse
;
mât,
se
dit
surtout
des mâts des bâtiments
qui
portent
des voiles
latines,
v.
mast;
échalas,
v.
peissèu;
chêne
blanc,
en
Périgord,
v.
blacas
;
Delarbre,
nom
de
fam.
méridional.
Aubre
(b.
lat.
Ccistrum
de Arbor
ibus),
Aubres
(Drôme)
;
Sant-Laurcns dis
Aubre,
Saint-Laurent
des Arbres
(Gard), village qui
porte
un
arbre d'or dans
son
blason
;
aubre
frucliau, arbre fruitier
;
aubre
annadiè,
se-
souîiiô,
arbre
à récolte
casuelle; aubre
ver-
tadié,
arbre
à récolte certaine
;
aubre
en-
serta, arbre
greflë
;
aubre
en
terro, arbre
en
pleine
terre;
aubre de
rebroundo,
arbre
à
émonder
;
aubre de
cepo,
arbre dont
on
peut
couper
le bois; aubre de
pero,
de
poumo,
arbre
chargé
de poires, de
pommes
;
aubre de
moulin
d'òli,
arbre
d'un
moulin à
huile;
mouton
du
pressoir
;
aubre cire,
arbre verti¬
cal,
v.
candelo
;
aubre
jasent, arbre horizon¬
tal, arbre de
couche
;
aubre
de
coucagno,
mât
de cocagne
;
aubre
mèstre,
grand
mât
;
aubre de
gàbi,
hunier,
v.
pesseguié
;
aubre
de
gàbi don grand
mast,
grand
hunier
;
au¬
bre de
gàbi dóu trenquet,
petit
hunier
;
au¬
bre
de
carrosso,
quenouille de
carrosse,
v.
timoun;
aubre dóu eabanoun, rancher
sur
lequel les bergers
se
hissent,
pour
voir de leur
cabane si leurs bêtes
ne
s'écartent pas
trop
;
aterra, toumba 'n
aubre, abattre
un
arbre
;
cepa
'n
aubre,
receper
un
arbre; rebrounda
'n
aubre, tailler
un
arbre
;
l'aubre d'or,
le
mûrier
;
l'aubre
tort,
l'aubre
de la cambo
torto, la
vigne;
l'aubre de la
crous,
l'arbre
de la croix.
Aubre de pas
qu'à-z-Ais Meissemin
a
planta.
f.
vidal.
L'aubre de
l'oustau,
le
soutien de la fa¬
mille
;
l'aubre de
la sciènci,
l'arbre
de la
science
du
m-n
etd«!pl; lis
aubre
a
ca¬
to un,
les
amentacées
;
lis
aubre
a
cibot, les
con
ifères
Pour les
diverses
"o&rties
d
un
3rbre
v.
au—
benco,
bos, branco, l)r
'^)'undo,brout,
cambo,
cimcu,
cinso,
cor,
courait; courouno,
flour,
fourc, fru,
fueio, mesoulo,
Pe
>
PeSei
peiroun,
peu,
racino,
ramo,
rou.nso' rusco<
sing,
to,
trounc,
veno.
prov.
Au
bos,
se
vèi
mai de
fueio
que
au
monde,
il
y
a
plus de fous
que
de
sages.
—
L'aubre
que
noun
porto
fru, dóu
mens
presto
soun
oumbro.
—
Quau
a
bon aubre
s'eslaco,
bono
oumbro n'en
reçaup.
—
Fan mai d'un eop
pèr toumba
'n aubre.
aubbe—blanc
(cat.
alba-blanc),
s. m.
Peu¬
plier blanc,
v.
aubo
;
tremble, arbre,
v.
trem¬
ble. R. aubre.
blanc.
AUBRE-DE-JUDAS,
s.
m.
Arbre
de
Judée,
gaînier,
v.
avelatiè,
blasinie,
saugras.
R.
aubre,
de, Judas.
aitbre-de-mar
(b. lat. arbor maris),
s.
m.
Gorgone,
genre
de
polypiers
rameux.
R.
aubre,
de,
mar.
AUBBE-DE-PABADIS,
s. m.
Olivier
de Bo¬
hème, chalef,
v. sause-musca.
R.
aubre, de,
paradis.
aubbe-de-pebre
(fr.
arbre
au
poivre),
s. m.
Agnus
castus,
v.
pebriè. R. aubre, de,
pebre.
AUBBE-DE-viDO,
s. m.
If.
v.
lièu, tueis,
ourmin.
R.
aubre,
de,
viclo.
AUBRE—Dl—CACALAUSO
,
ALBBE-DE—LAS-
CAGABAUi.OS
(1.),
s.
m.
Févier à trois épines,
gledistchia
triacantlios,
arbre
ainsi
nom¬
mé
parce
qu'on
se
sert
de
ses
épines
pour
ti¬
rer
de
leur
coquille
les
escargots
cuits. R.
au¬
bre,
di,
cacalauso.
AUBRE
-
DI
-
CAPELOUN
,
DES -CAPEI.OUS
(rouerg.),
s. m.
Bonnet de
prêtre, fusain,
ar¬
buste
à
baies
roses,
lobées
comme
une
bar¬
rette,
v.
bounet-de-capelan. R.
aubre, di,
capeloun.
AUBRE-DRE,
AUBRE-DRECII
(lOUerg.),
AL-
BRE-I)RECII(L), ÒUBRE-DRET,
A1TBRE-FOUR-
cha
(d.),
s. m.
L'arbre fourchu,
v.
candeleto,
fourcouleto,
quiho,
roure.
Faire
l'aubre-dre,
faire l'arbre fourchu,
mettre
la
tête
en
bas
et
les
pieds
en
haut
;
t,
érotique,
être
en
érection, dans
Brueys
;
ie fa¬
rien
faire l'aubre-dre,
on
lui ferait faire
l'impossible. R'.
aubre, dre.
AUBRE—SANT,
AUBRE—X-CAPELET,
s. m.
Lilas de
Perse,
azedarach, arbrisseau,
v.
pa-
ter-noster.
AUBBEGAT,
n.
d'h. Albergat;
Aubregat,
nom
de
fam.
provençal.
Sant
Aubregat,
sant
Aubregàti, saint
Al-
bergaty,
honoré à
Monteux (Vaucluse).
R.
au¬
bère.
aubreja,
v.
n.
et
a.
Grimper
lestement
d'une branche à
l'autre,
pour
en
cueillir
les
fruits
ou
les
feuilles,
v.
escalaubra
;
garnir
d'arbres,
v.
coumvlanta.
P'er
aubreja
i'a
ren
i
singe,
les
singes
grimpent bien
sur
les arbres. R. aubre.
AUBREJAIRE,
ARELLO,
AIRO,
s.
Celui, Celle
qui grimpe
sur
les arbres
avec
agilité,
v. esca¬
ta
ire.
Es
un
bon
aubrejaire, il
est
habile à cueil¬
lir les arbres. R.
aubreja.