L'irme,
moun
fil, acò 's
la
briso
Que
tourno
lou
pescaire
al
grau.
j.
laurès.
briso,
briSOS
(1.),
s.
f.
pl.
Droussettes,
v.
brisadouiro.
R.
brisa.
briso-barro,
s.
m.
Ëcervelé,
insubordon¬
né,
homme
bruyant
et
fanfaron,
v.
ascla,
es-
capouclio
;
Brisebarre,
nom
de famille.
De-que n'as
fa, briso-barro ?
lafare—alais.
R.
brisa, barro.
rriso-cors,
briso-cosses
(1.),
s.
et
adj.
Briseur de corps,
frappeur, tapageur,
euse,-v.
tuo-cors.
Bambouchaire
e
briso-cosses
Qu'as perdut
mai d'un
otistal.
h. birat.
R.
brisa,
cors.
briso—cour
ado,
briso-couraio
(a.),
s.
f.
Aigreur
d'estomac,
v.
eigrour, regoulun,
reproche.
R.
brisa,
courado.
briso-ferre,
s. m.
Vérificateur des
poids
et
mesures, v.
alielaire, escandaiaire. R.
brisa,
ferre.
briso-glaço,
s.
m.
Brise-glace, éperon d'un
pont,
v.
avans-bè. R. brisa, glaço.
briso-mountagno,
s. m.
Tranche-mon-
tagne,
fanfaron,
v.
marjasso, trenco-amelo.
prov.
Briso-mountagno:
grand
vance
pichot
cop.
R.
brisa, mountagno.
BRISO-RESOUN,
BRISO-RASOÜ
(1.),
BRISO-
RASOUS
(rouerg.),
s.
Brise-raison,
personne
qui parle
sans
suite,
v.
barrau destapa.
Deja,
coumo un
briso-rasou,
Inlràvi vès Moussu
Birat,
Mai de
forço
que
de boun
grat.
h.
birat.
R.
brisa,
resoun.
Brisondiè,
y.
brisandié.
brisoto,
s.
f.
Petite brise,
en
Gascogne,
y.
ventihoun.
R.
briso
2.
Brisou,
y.
grisou
;
brisouiro,
y.
brisadouiro.
BRISOUN, BÏÎ1SOU
(1. a.),
BRISIHOU, BRI-
SIIjHOU
(d.),
(for. brison, breson),
s. m.
Pe¬
tit
débris,
petite quantité,
brin,
tantet,
y.
br'eu,
briset, brisoun, pauquet.
N'i'a
pas un
brisoun, il n'y
en
a
brin
;
es
un
brisoun
esmougu,i\
est
légèrement
ému;
la
mountagno
di Brisoun, la
montagne
des
Brisons,
prés de
Noyers
(Basses-Alpes)
;
lou
capitàni
Brisoun,
le
comte
de Brison,
chef des
protestants
du Vivarais
sous
Louis XIII.
Aro,
se
rescontre
pèr
viage
Quaucun
que
te
sèmble
un
brisoun.
t.
aubanel.
R.
briso
1.
BRISOUNET, BRISILHOUNET
(d.),
BRIA-
TOUNÈL, BRITOÜNÈL (rouerg.),
s. m.
Minime
quantité,
tantinet,
atome,
y.
bricaiounet,
pauquetoun.
Un
brisounet, très
peu,
le moins du monde.
Un brisounet
crentous.
isclo
d'or.
R.
brisoun.
BRISOUNETO,
s.
f. Très
petite miette,
très
peu,v.
brigouleto, pauquinado.
R. brisouno.
BRISOUNO
(it.
briciola),
s.
f. Petite miette,
tant
soit peu, v.
brigueto, briseto.
Vai
uno
brisouno
miéus, il
va un
peu
mieux.
R. briso.
brisoitteja, brisoutia
(m.),
y. n.
et
a.
Manger les miettes, pignocher,
y.
brigouleja.
R.
brisoto,
briseto.
BRiSQUE, BRESQUE,
s. m.
Bâtonnet,
jeu
d'enfant,
v.
bisó, biho,
sautareu.
R. brusco.
brisquet, eto,
adj.
et
s.
t.
injurieux.
Bi¬
zarre,
quinteuxr
violent
(G. d'Astros),
en
Gas¬
cogne,
y.
amounèu.
prov. lang.
Urous
coumo
lou
gous
de Brisquet,
que
lou
loup manjèt,
lou
premià
cop
qu'anèt
al
bos.
R.
brousesc.
bbissa
,
brissac
(1.),
(rom.
Breissac,
Breisac
,
Breixac,
b. lat.
Brissiacum
,
Brixiacum),
n.del.
Brissac
(Hérault,
Gard);
nom
de
fam.
méridional.
brissan, rreissan,
n.
p.
Brissan,
Breys-
BRISO
—
BRO
(LOU)
san,
Breissant,
noms
de fam.
prov.
R.
Bressan.
rrissoun
,
brissot,
n.
p.
Brisson,
nom
patronymique
des anciens
seigneurs de
Cé-
reste
(Basses-Alpes); Brissot,
nom
de fam.
mérid.
B. tìres.
brista,
y. a.
Apercevoir,
découvrir, voir,
dans
l'Hérault,
v.
apercebre, devista.
De-que
bristo
tras
la
pinedo ?
l.
de
ricard.
Entre-miech das
atibrasses lous bristo.
a.
langi.ade.
Bristas
tambèn
aquel
que
rodo.
id.
R,
devista.
bristoula
(it. brustolare, b. lat.
per-
ustulare),
v. a.
Hâler
,
brûler,
y.
barus-
cla, broun'i, uscla.
Bristoula,
dristoulat
(1.),
ado,
part,
et
adj.
Hâlé par
le soleil
;
couperosé,
ée.
La siéu
ma
bristoulado.
a.
fourès.
Plais
ma
bristoulado coulou.
p.
fesquet.
bristouladuro
,
s.
f. 1-Iâle,
rougeur
du
visage
provenant
du hàle,
y.
brounziduro,
uscle. R. bristoula.
BHISITIV,
s. m.
Bris, débris,
v.
brisadis,
chaplun. R. brisa.
Brit, ido,
y.
bris, isso
;
britièiro,
v.
verquie-
ro
;
britoua,
y.
bradala
;
britounèl,
v.
brisou¬
net
;
briu,
v.
briéu; briua,
v.
briéua
;
briue,
v.
bruei;
briuino, v.briouino; briulè,
v.
vióulié
;
briulet,
v.
brivet
;
briuleto, briulleto,
v.
vióu-
leto
;
briulou, briulounaire,
v.
vióuloun, viéu-
lounaire
;
briva
pour
abriva.
rriva,
s.
Chemin,
en
Dauphiné,
v.
camin.
R.
briéu
1,
brivado.
brivadeto,
s.
f. Petit
espace
de
temps,
y.
brivet,
passadeto. R. brivado.
brivado,
bribado
(1.),
brivo
(rom. bri-
vada),
s.
f.
Court
intervalle de
temps,
séjour
de peu
de durée,
moment,
v.
passado
;
élan,
impulsion,
y.
abfivado,
abrivo
;
travail
qu'on
fait faire
aux
animaux
sans
désemparer,
v.
jouncho.
l'aven
fa 'no
bono
brivado,
nous y avons
fait
une
bonne séance
;
de-brivado, de-
brivo,
avec
diligence,
en
hâte, d'un
élan
;
pèr
brivado,
par
moments.
Acò
sera
fach dins
uno
brivado.
g.
azaîs.
Restavo pas uno
brivado.
lafare-alais.
Lous dous amies
van
de-brivado.
a.
langlade.
Lous enfantous de-brivo
Reprenon
soun
bresil.
id.
Ou de-brivo
ou
de-reculado.
id.
R.
briéu,
bréu.
brivent,
brusent
(b.),
ento,
adj. Rapi¬
de,
en
parlant de l'eau,
en
Languedoc
et
Béarn,
y.
rab'ent.
Lou
brivent,
le
courant
d'une rivière.
Tènon le brivent
patat.
a
fourès.
Hens lou cristau
d'aquero aigueto
E
la
bribento
e
ta
clareto
Que
babagna
lous pèds de Pau.
v. de bataille.
R.
briéu
1.
BRIVET,
BRIÉULET, BRÉULET,
BRIOULET,
s. m.
Petit intervalle de
temps,
petit
moment,
en
Languedoc,
v.
moumenet
;
Brivet,
nom
de
fam.
languedocien.
l'an
brivet, il n'y
a
qu'un
instant. R. briéu,
brèu.
briveza
(rom. Brivezac),
n.
de
1. Brive-
zac
(Corrèze).
brivisto
(b. lat.
Brivatensis),
adj.
et
s.
Habitant de
Brive,
v.
coujoun.
R. Brivo.
BRivo,
s.
f. La
Brive,
rivière des environs
de
Montauban
(Tarn-et-Garonne).
R.
briéu
1.
BRIVO, BRIVOS
(lim.),
BRIBOS
(g.),
(rom.
b.
lat.
Briva,
lat.
Briva, Brivas, atis),
n.
de 1.
Brive-la-Gaillarde
(Corrèze), patrie
du
cardinal
Dubois, du
général Treilhard,
mem¬
bre
du
Directoire,
et
du
maréchal Brune
;
Brive,
Debrive,
noms
de fam. méridionaux.
377
prov. lim.
Pèr
sant
Jousè,
mortos
ou
vivos,
Las
iroundellos passon sus
lou
pount
de Brivos.
D'après Zeuss, le
celtique
briv signifiait
pont, et
brivate, lieu
où il
y a un
pont.
BRivOLO,
BRivouELO
(m.),
s.
f.
Petit bou¬
ton
qui survient
à la
peau,
échauboulure, vé¬
role
volante,
v.
arello, bruiaduro.
A de
brivolo, il
a une
éruption. R.
brueio.
bro,
brovo, bbouo
(a ),
brouvo. broue,
abroue
(m.), abrò,
abrouò (rouerg.), (rom.
bro, broa, broha,
cat.
brua, b.
lat. broa,
broza, it.
proda),
s.
f. Bord, rive,
orée, li¬
sière d'un
enamp
garnie de
broussailles, talus
inculte
qui sépare deux
champs
sur
le
pen¬
chant
d'une
montagne,
v.
eanee, raso,
ribo
;
haie de
broussailles, haie,
en
Dauphiné,
v.
plai,
sebisso,
terme;
Bro,
Labro, Labrot, La-
broue,
Labrouve, Labroux, Labrue,
Lasbros,
Lesbros,
noms
de
lieux
et
de fam.
mérid.
Bro
de
peirilio,
talus
d'éboulement
formé
de
petites pierres;
bro de
roucas,
talus
formé
de gros
blocs
éboulés; faire li bro,
fouire
las abrôs
(rouerg.), piocher les bords d'un
champ
;
à.
la
bro d'un rièu,
au
bord d'un
ruisseau
;
à lalro de
l'aigo,
au
bord
de l'eau
;
à
bro
d'uei,
à
brouo d'uel
(rouerg.), à
vue
d'œil.
prov. alb.
La
bro
fa
la
lio,
lou valat fa lou
blad,
la
terre
du bord
produit
le
lien de la gerbe,
la
terre
du fossé
produit le blé.
En
Limousin,
au
jeu
de la
gagno
(v.
ce
mot),
quand
on a
poussé
l'os dans le
trou
nom¬
mé
glèiso,
on
crie
:
à
la bro !
pour
prévenir
que
chacun
doit
changer
de position.
bro,
broc
(1. g.),
brouoc
(rouerg.),
bròu
(m.), (cat.
broc,
b.
lat. brochus;
gr.
npixoos,
aiguière),
s. m.
Broc, espèce de
seau
propre
à
puiser de l'eau
ou
du vin,
v.
casserlou, inde,
pegau;
petit baquet
à
deux
anses, v. cour-
nudoun.
Bro de
coaire, broc de cuivre, dans
lequel
les
femmes
vont
puiser
de
l'eau
et
qu'elles
portent
sur
la tète,
v.
brounzo,
casseto
;
toumbo
d'aigo
à
bro, il pleut
à
seaux,
à
ver¬
se;
ai
uno
t'esto
coume
un
bro,
j'ai la tête
prise, je suis
enchiffrené.
La
bello
Margoutoun bon matin s'es levado,
A
pres soun
bro
d'argènt,
à l'aigo n'es anado.
ch. rop.
bro,
broc
(1.),
brot
(g.),
boc
(bord),
(il.
brocco, lat.
bronchus, branche coupée),
s.
m.
Branche
morte,
scion, bûchette,
en
Toulou¬
sain,
y.
benc, broco, buse; épine, dard,
v.
espino
;
buisson, aubépine,
en
Gascogne,
v.
bouissounado
;
bâton,
en
Languedoc,
v.
bas-
toun;
bec
d'un
pot,
goulot d'une
cruche,
en
Rouergue,
y.
brot; Broc,
nom
de
fam.
lim.
;
pour
brouet,
v.
broui.
Broc
de
galiniero (g.), juchoir; plantas
aqui
'n
broc (g.),
restons-en
là
; es
bou,
osco
al broc
(1.), c'est bon jusqu'à l'épine;
osco
al
broc
(1.),
sûrement;
sec
coumo un
broc (1.),
sec
comme
du bois
mort
;
me
semblo
qu'am'
un
broc
me remenon
la bilo
(1.), cela
me
fait
enrager.
N'èi pas
qu'un broc
tout
espinous.
l.
vestrepain.
T'espallarèi, be t'assegùri,
Am'
aquel boun bouci de broc.
h.
birat.
Lou
beryè la rend
countento,
Qu'éu tiro
lou broc déu pèd.
j. de
bitaubé..
prov.
Gasc.
Quand
lou broc blanc broto,
Lou
can
hol que
troto
;
Quand lou broc blanc flouris,
Aprocho-ledóu suberplis,
quand
l'aubépine bourgeonne,
la
rage appa¬
raît
chez
les chiens
;
quand
l'aubépine
est
en
fleur, il faut
se
confesser
pour
faire
ses
pâ-
ques.
bro, broc
(a.),
(lat. brochus, qui
a
les
dents
saillantes),
s.
m.
Bête vieille,
rossinante,
dans
les
Alpes,
v.
barat,
rosso.
bro
(lou), (b. lat. Castrum cle
Broco,
Braoco,
Braco),
n.
de 1. Le
Broc
(Var,
Puy-
de-Dôme).
Broba,
y.
brava
;
brobeja,
y.
braveja;
bro-
i
—
48