118
Hourrèn pour
fourrèron,
en
Gascogne,
y.
fourra.
hourreto,
s.
f.
Gribouille
tte,
en
Béarn,
v.
garrapeto,
rapiho. R. fourra.
Hourreza,
hourrezié,
v.
ourreja, ourresié
;
hourrible
,
hourrour,
v.
ourrible
,
ourrour
;
hourrup,hourrupa,
v.
fourrup,
fourrupa.
hours,
n.
de
1.
Hours (Basses-Pyrénées).
hoursarriéu,
n.
de 1.
Ilorsarrieu (Lan¬
des).
Hourtalesso,
v.
fourtaresso
;
hourtet,
v.
fourtet.
hoürtijf,
n.
de 1. Hourtin
(Gironde).
Hourtuno,
v.
fourtuno
;
houruca,
v.
furga
;
hourup, hourupa,
v.
fourrup,
fourrupa;
hou-
ruta,
hourutaire,
v.
fureta,
furetaire
;
lious,
v.
founs
;
hous
(qu'il fût),
v.
èstre
;
housi,
v.
fouire
;
housilha,
v.
fousilha
;
houssa,
hous-
saire,
v.
toussa,
foussaire; houssat,
v.
foussat;
housse, housso
(qu'il
fût),
v.
èstre;
housse,
houssèi,
y.
foussour
;
houssero,
v.
foussero
;
hóussi
(qus
je fusse),
v.
èstre
;
houstau,
v.
ous-
tau;
houtja,
houtjado,
houtjaire,'v. fouja.fou-
jado, foujaire
;
houto,
v.
vòuto;
houtya,
v.
fouja.
houziÉ
(v. fr.
hozier, chaussetier),
n.
p.
Pierre
d'Hozier,
de Salon
(Bouches-du-Rhône),
célèbre
généalogiste
(1592-1660),
issu
d'une
famille
originaire du
Dauphiné.
Hred,
edo,
y.
fre,
ejo
;
hrèso,
y.
frèso
;
hroun-
do,
v.
froundo, foundo
;
hrulha,
v.
furgalha;
hrut,
v.
frut
;
hrutage,
v.
frutage.
hu, hui
(rh.),
hiu
(nie. b. d.), (v. fr.
hu,
lat.
hu,
hui), interj. Hue,
mot
dont
on se
sert
pour
faire
avancer
les chevaux
et
pour
huer
quelqu'un,
v.
fu,
hou,
i.
Hu.'hu! hu!
onomatopée
d'un rire
mo¬
queur.
hua, hula
(bord.),
ourrua
(Ariège), (rom.
huar,
hutar),
y. a.
Huer,
y.
esbramassa,
u-
cha,
plus
usités.
HOURRETO
—
I
Hüa,
huat
(1.),
ado,
part.
Hué, ée.
Pertot
dèvon èsire
huat.
ANCIEN
TEXTE.
R.
hu.
huado,
s.
f.
Huée,
v.
bramado,
uchaclo,
plus usités. R. hua.
huard
(fr. comtois
huard, crieur;
nom
angl.
Howar),
n.
p.
Huard,
nom
de
famille.
Hue,
y.
fiù
;
huca,
v. uca ;
huch
(fuis),
en
Gascogne,
v.
fugi;
huchà,
v.
ueha
;
huchè,
v.
ussié.
hcdèlh,
s. m.
Hud'elli de taupo,
taupi¬
nière,
en
Gascogne,
v.
darbounie.ro.
R.
liudi.
Hudi,
v.
fouire.
hue, vouo
(d.), (lat. heu, heus,
holà),
in¬
terj. dont
les
charretiers
se
servent
pour
faire
arrêter
les
chevaux,
v.
oh.
hue, huei, huai,
vuai,
buai,
bouai,
puai,
roui, foui, fou, hou,
interj. qui
mar¬
que
le
dégoût.
Pouah!
v.
bèh, bouai,
ouah.
Faire
hue,
jita de
hue, avoir des
rap¬
ports,
des renvois, des
nausées,
des haut-le-
cœur.
Hue, huech
(huit),
v. vue;
hue, huei
(oeil),
v.
uei; hue,
huei
(aujourd'hui),
v.
vuei
;
huei^
mas, v.
vuei-mai
;
huelhe,
v.
fueio
;
huen,
v.
luen
;
huesse
(qu'il
fût),
en
Gascogne,
v.
ès¬
tre;
huet,
v. vue ;
huet,
v.
flò
;
huetado,
v.
fouitado; huetanto,
v.
vuetanto
;
hugè
(il
fuyait),
hugi (fuir),
v.
fugi
;
hugido,
v.
fugi-
do
;
huguèi,
v.
fouguié; liugueja,
v.
fougueja
;
hui
(hue),
v.
hu; hui
(aujourd'hui),
v.
vuei;
huipo,
v.
vispo
;
huit, huitanto,
v.
vue,
vue¬
tanto ;
hujo
(qu'il fuie),
v.
fugi.
hula,
v.
n.
et
a.
Présenter
les
cornes,
en
parlant
d'un
taureau,
en
Béarn
;
huer,
en
Guienne,
v.
hua.
Hulh,
v.
uei
;
hulhet,
v.
fuiet
;
hulhota,
y.
fuieta; hulho,
v.
fueio.
hulho-lèiro
(feuille
de lierre),
s.
f.
Lierre,
en
Guienne,
v.
euro.
hülhcco,
s.
f. Petite
fille,
en
Gascogne,
v.
fiheto. R.
hilho, fiho.
Hum
(fumée),
v.
fum; hum
(nous
fûmes),
v.
èstre
;
huma,
humado,
v.
fuma,
fumado
;
hume,
v.
ume
;
humèi,
v.
femié
;
humère,
v.
fumiero
;
humeret,
v.
femourié
;
humi,
v.
u-
me
;
humiu,
y.
umble
;
humou,
v.
umour,
humous,
y.
fumous;
hun
(corde),
v.
fun
;
hun
(interj.),
v.
hem.
huxagno,
s.
f.
Cordage,
en
Gascogne,
y.
fi-
nello. R.
hun, fun.
Hunilh,
v.
enfounil
;
hunteto,
v.
founteto.
huos,
n.
de 1. IIuos
(Hautes-Pyrénées).
huot,
n.
p.
Huot,
nom
de
fam.
provençal.
Lou
felibre
Huot,
Joseph Huot,
poète
pro¬
vençal
né
à
Aix
en
1839. R.
Huos
ou
Houhou.
huparla,
n.
de 1.
Huparla
(Aveyron).
Hupo,
v.
hopo; hur,
v.
ur
;
huret, hureta,
hureteja,
v.
furet, fureta,
fureteja; hurga,
v.
furga;
hurla,
v.
ourla.
hurlèiro
,
s.
f.
Diarrhée,
en
Béarn,
v.
fouiro.
huro,
n.
de
1.
Hure
(Gironde)
;
Hures
(Lo¬
zère).
Huro
(maintenant),
v.
ahuro, ahouro.
iiuròu,
s. m.
Ëpouvantail
pour
les
oiseaux,
en
Guienne,
v.
espaventau
;
cri de
charretier,
v.
iròu.
Hurou,
v.
ferour; hurouca,
v.
furga
;
hu-
rous,
ouso,v. urous, ouso.
i^hurro, h
mire,
s.f.
Courage,
détermin ation,
ardeur, dans
les
Landes,
v.
enavans.
R.
erro
?
Hurrupa,
v.
fourrupa
;
hurta,
v.
turta
;
hu-
ruca, v.
furga
;
hus,
v.
fus
;
husèro,
v.
fusiero
;
husèt,
v.
fusèu
;
hussard,
v.
óusard
;
hust,
v.
fust
;
hustatge,
v.
fustage
;
huste,
husto,
v.
fusto
;
hut
(fi !),■
y.
fut, fu
;
hut
(feu),
v.
fìò.
huto,
s.
f. Fuite,
en
Gascogne,
v.
fudoj
hutte,
en
Béarn,
v.
cabot,
capitello,
gabi-
nello. R.
fudo.
Huye,
v.
fuge,
fugi.
I
i,
s. m.
Neuvième lettre
de l'alphabet.
L'i,
dans les
diphthongues provençales,
sonne
toujours
distinctement
:
ainsi
galoi,
mai,
rei,
espeia,
se
prononcent
galoï,
mai,
rèï,
espeïa.
I
se
permute
avec
j
:
raia, raja, enuia,
enuja,
bouiòu
,
boùjòu,
plueio, pluejo,
trueio, truejo.
I
se
permute
avec
u :
pivo,
puo,
ôulivo,
ôuruvo,
apiolo,
apuoro,
tua,
tia.
Ise
permute
avec e
:
dificile, defecile, termi¬
na,
termena,
orne,
àmi. La confusion de l'i
et
de
l'e,
connue sous
le
nom
d'« iotacisme
»,
est
très
fréquente
en
Auvergne,
où
l'on dit
qui
pour que,
di
pour
de,
ris
pour res,
jóubi
pour
jouve,
timpli
pour
temple, fidelamin
pour
fidelamen,
ispousa
pour
espousa.
Les
Marseillais
terminent
en
g
i
tous
les
mots
terminés
en
ge
:
courage,
couràgi,
an¬
ge,
àngi, fege,
fègi,
juge,
j-ùgi.
Les
Marseillais, les Alpins,
les
Languedo¬
ciens
et
les
Gascons
terminent par
i
les
pre¬
mières personnes
du
singulier de
tous
les
ver¬
bes.
Ainsi, dans
ces
dialectes,
on
dit
cànti
pour
cante,
je
chante,
cridàvi
pour
cridave,
je criais, venguèri
pour
venguère,
je vins,
que
bègui
pour
begue,
que
je boive,
que
toumbèssi
pour
toumbèsse,
que
je
tom¬
basse. Les
Leys d'Amors établissent
en
effet
qn'on
peut
dire jur
ou
juri (je jure), plor
ou
plori
(je
pleure),
govern
ou
governi
(je
gouverne).
En
Bazadais, l'i
final
désigne
aussi la 3°
per¬
sonne
du
subjonctif singulier
:
que
mòri, qu'il
meure.
—
i
final,
en
Languedoc,
désigne
encore
l'impératif
des 2°
et
3°
conjugaisons
:
v'eni,
viens,
def'endi,
défends,
courri,
cours,
6>u-
beïssi, obéis. En Provence
on
dit
:
vine,
de-
fènde,
courre,
àubeïsse.
—
i
final,
en
Gascogne,
Querci
et
Béarn,
désigne
la
1™
personne
du
conditionnel sin¬
gulier
:
auri, j'aurais, cantar
i,
je
chanterais,
airi,
je dirais,
au
lieu de:
aurièu,
canta¬
ríeu, diriéu. Dans certaine
partie
des Alpes,
cette
finale
désigne le futur,
et
auri,
canta-
ri, diri
y
signifient
«
j'aurai, je chanterai,
je
dirai
»,
au
lieu de aurai, cantarai,
dirai.
—
i
ou
it
final, dans l'Isère,
caractérise la
3e personne
du prétérit
singulier:
planti
ou
plantit, il planta,
preni
ou
prenit,
il prit,
veni
ou
venit, il
vint,
adussit, il
apporta.
Les
Provençaux diraient
en
ce
cas
:
plante,
prengub,
vengué,
aduguè.
—
i
final,
dans
les
environs
d'Orange, dési¬
gne
les
3"
personnes
do l'imparfait de
l'indi¬
catif
et
du conditionnel
singulier
(2°
et
3e
con¬
jugaisons): teni, il tenait,
tendri,
il
tiendrait,
fasi, il faisait, fari, il
ferait,
au
lieu de
teniè,
tendriê,
fasiè, fariè.
—
i final
est
le
signe
caractéristique de
l'infinitif des verbes
de. la 3°
conjugaison
:
ausi,
ouïr,
legi,
lire, senti,
sentir.
—
i
final,
en
Provence,
Velay,
Auvergne
et
Limousin,
caractérise aussi le
participe
passé
de
la
3e conjugaison
:
ausi, ido,
ouï,
ie,
legi, ido, lu,
u
a,
senti,
ido, senti, ie. Dans
les
autres
provinces
du Midi
on
prononce au-
sit, ido,
legit, ido, sentit,
ido.
—
i,
terminaison
limousine des
substantifs
en
ioun
:
passi, coumuni,
pour
passioun,
coumunioun.
—
i, dans
l'Isère,
désinence de
tous
les
substantifs
féminins
que
le
latin
ou
le bas-
latin terminait
par
ia
:
ainsi,
à
Grenoble,
on
dit
batàlhi, manèiri,
camìsi, vergògni,
pour
bataio,
maniero, camiso,
vergougno.
—
i,
en
Provence,
indique
le pluriel,
dans
les
articles,
les
pronoms
et
les adjectifs
:
li,
les,
aquèli, ceux-là,
celles-là, aquésti,
ceux-
ci, celles-ci,
mi,
mes,
ti,
tes,
si,
ses,
de
b'elli
causo,
de belles
choses, vòsti
rùdis
espalo,
vos
rudes
épaules. Dans la
Chanson de la
Croi¬
sade
contre
tes
Albigeois
on
trouve
déjà des
formes
analogues
:
Li nostri
quant
o
viron.
Nostri baron
francès.
Si l'autri fosson
tais.
A
Nice
l'i final
est
le
signe du pluriel
des
adjectifs
féminins
:
li
roco
deserti, les
ro¬
ches
désertes,
li
fièri
armado,
les
fières
ar¬
mées,
li fremo
soun
vengùdi,
les femmes
sont
venues.
En
Rouergue,
Narbonnais, Vivarais,
etc.,
on
trouve
aussi
cet
i,
mais
comme
adoucissement