Lou Tresor dóu Felibrige - page 197
auzouxeto, s.
f.
L'Auzonnette,
affluent
de
l'Auzonnet
(Gard).
\\.
Auzounet.
AuzouNO,
alzovno
(1.),
(rom.
Alzona),
n.
de
1.
Alzonne
(Aude)
;
Dalzonne,
nom
de
fam.
languedocien.
De
meu
d'Auzouno,
des
excréments
;
cou-
nèisses
lou
rcitou
cl'Auzovno
?
tu
m'en¬
nuies,
v.
Agueno,
mi-fout'es.
pbov.
Tenten,
L'ampi
e
Bernassouno
Passon sous
lou
pont
d'Auzouno,
ce
sont
trois
petites
rivières.
Pèis
anèren
dourmi
à
la
vilo
d'Auzouno.
a.
gaillard.
Au
bos
de
l'Alzouno
i'a 'n
plan,
Sus
aquel
plan
i'a 1res
pivos,
etc.
récitatif
pop.
Les
Troubadours
ont
souvent
fait
allusion
aux
rochers
d'Alzonne,
las
peiras
d'Als
ona,
dans
le
sens
de
pierres
de
touche.
M.
Noulet
croit
qu'il
s'agit
des
pierres
de
Naurouse,
v.
ce
mot.
Avagoun, v.
agavoun
;
avai,
v.
avau ;
avaï,
v.
envahi.
avaisso,
eilaua
et
deilaba
(d.),
(rom.
avach,
eau),
s.
f.
Avalasse,
pluie
torrentielle,
v.
lavàssi.
Aval,
v.
avau.
avala,
envala
(1.), abala,
embala
(g.),
(rom.
avalar,
it.
avvallare,
faire
descendre,
b.
lat.
avalaré,
descendre),
v.
a.
Avaler,
ab¬
sorber,
engloutir,
v.
empassa,
engoula,
de-
çjoula,
tranquela
;
dévorer,
endurer,
croire
naïvement,
v.
beure,
youla
;
manger
son
bien,
v.
acaba;
vaincre,
emporter,
entraîner,
v.
rebala;
descendre,
faire
tomber,
gauler,
v.
d
avala;
lancer
un
navire,
v.
avara.
Avala 'n
iòu
fres,
humer
un
œuf
frais
;
avala 'no
bouto,
descendre
un
tonneau ;
avalo,
que
gariras,
avale-moi
ça
!
faire
que
torse
e
avala,
manger
de
grancl
appétit
;
avalariè 'n
biòu
emè
si
bano,
il
avalerait
un
bœuf
avec
ses
cornes;
avalerian
tout
acò,
envalèren
tout
acò
(1.),
nous
dévorâmes
tous
ces
affronts.
La
volon
pas :
tambèn
l'avalaran.
j.
roumanille.
S'avala,
v.
r.
Contracter une
hernie,
v.
re¬
lassa;
avaler,
à
Bordeaux.
Leissés
pas
tant
crida
aquel
enfant,
lou
farés
avala.
s.-j.
honnorat.
Avala,
envalat
(1.),
ado,
part,
et
adj.
Avalé,
affamé,
ée
;
hâve.
Uno
caro
avalado,
un
visage
tiré.
prov.
Moussèu
avala
n'a
plus
gens
de
goust.
11.
avau.
AVALADO,
ABALADO
(1.
g.),
(rom.
avalot),
s.
f.
Déglutition.
11.
avala.
avaladouibo
,
abaladovibo
(1.),
s.
f.
Avaloire,
gosier,
en
style
badin,
v.
qoulaioun,
gousiè,
trahidou.
R.
avala.
avalage,
avalàgi
(m.),
s.
m.
Action
d'a¬
valer.
L'avalage
es
lou
plus
marrit, le
plus
dif¬
ficile est
d'avaler.
R.
avala.
AVALAIRE,
s.
m.
Bryone,
plante,
en
Velay,
y.
coucoumelasso.
R.
avala.
AVALAIRE,
EXVALAlltE
(1.),
AVALOUEB(d.),
ABELLÓ,
aïro,
s.
et
a.
Avaleur,
dissipateur,
glouton,
onne,
vorace,
rapace, v.
galavard,
glout.
Car
es
de
feneiants
autant que
d'avalaires.
r.
grivel.
Gripet
l'envalaire
(1.),
l'esprit
follet.
R.
■avala.
avalanca,
avalaxcha
(lim.),
abalanca
{g.),
davalaxca,
devalaxca,
esvalaxca,
ESValaxcha,
desvalaxcha
(a.),
v.
a.
Affais¬
ser,
faire
ébouler,
précipiter
en
avalanche,
v.
esboudela
;
affaiblir,
efflanquer,
v.
assanca.
Avalanque,
anques,
anco,
ancan,
ancas,
«ancon.
Li
fibre
avalancon,
les
fièvres
affaiblissent.
Quau
es
lou
massacre
Qu'avalanco
li
mêle?
calendau.
S'avalanca, v. r.
S'affaisser,
s'ébouler, tom-
AUZOUNETO
—
AVANÇAIRE
ber
en
avalanche;
être
emporté
par
une
ava¬
lanche
;
s'efflanquer,
s'affaiblir,
v.
vedela.
Avalanca,
abalancat
(g.),
ado,
part,
et
adj.
Affaissé,
éboulé,
ée
;
efflanqué,
dégingandé,
ée.
Siéu
tout
avalanca,
je
suis
exténué.
Avalancado
de
besoun.
ricard.
R.
avalanco.
AVALANCADO,
ABALANCADO
(g.),
ABAXCA-
lado
(1.),
s.
f.
Éboulis, chose
affaissée,
v.
vedeu.
Prene
l'avalancado,
s'ébouler,
prendre
la
débandade,
fuir.
R.
avalanca.
AVALANCAMEX,
s.
m.
Éboulement,
affais¬
sement,
v.
afeissamen.
R.
avalanca.
Avalanchié,
v.
amelenquié.
AVALANCO,
VALAXCO,
AVALAXCHO
(lim.),
EIVALAXCHO,
EILAVÀXCIII
(d.),
VALAXCHO
,
LAVAXCHO
(a.), (rom.
lavanca,
b.
lat.
lavan-
cliia,
it.
valanga),
s.
f.
Avalanche,
lavanche,
lavange,
éboulis,
v.
aglout,
coulado
;
des¬
cente,
v.
davalado.
L'avalanco
l'atènd,
garo-te
!
l.
piat.
Greirias
qu'acô
'i
uno
avalancho
Darrajado
de las
nautours.
j.
roux.
R.
avala,
avau.
AVALABAS,
ASSO,
s.
Grand
glouton,
grosse
mangeuse,
v.
manjeiras.
Mai lou
gros
avaras
Es
fourça
de
reprendre
Soun
grand
avalaras.
m.
féraud.
R.
avalaire.
AVALEXTA,
ABALEXTAT
(1.),
ADO,
part.
p.
Devenu ou
rendu
vaillant.
Las
cigalos
avalentados
Tenon
soulos
al
calimas.
a.
fourès.
R.
à,
valent.
avalhant,
axto,
adj.
et
s.
Vantard,
arde,
fanfaron,
onne,
en
bas
Limousin,
v.
van-
taire.
R.
abalha.
AVALHAXTADO, s.
f.
Fanfaronnade,
v.
fan-
farounado.
R.
avalhant.
AVALHAXTAGE,
s.
m.
Vantardise,
v.
van-
tage.
R.
avalhant.
Avalhouna,
v.
badalhouna.
AVALI,
EXVALI,
ESVALI,
ABALI
(1.
g.),
A-
BARI
(d.), AVARI,
DESAVAR1
(m.),
ESItARI
(b.),
(rom.
avalir, lat.
avellere,
evellere,
devellere),
v.
a.
et
n.
Dissiper,
détruire,
a-
néantir,
v.
abouli,
péri
;
supprimer,
sous¬
traire,
détourner, v.
degaia,
parclre;
mau¬
dire,
en
Castrais,
v.
mau-dire
;
disparaître,
avorter,
v.
avourta
;
pour
dédaigner,
prendre
en
aversion,
v.
abourri,
avem ;
pour
enva¬
hir,
v.
envahi.
Avalisse,
isses,
is,
iss'en,
issès,
isson.
Avali
soun
argent,
dissiper
son
argent
;
lou
bon
Dieu
t'avaligue,
t'avalisque
ou
i'abalisco
(1.),
Dieu
te
fasse
disparaître
!
S'avali,
s'afairi
(1.),
s'esvali,
s'envali
(a.),
v.
r.
Se
perdre,
se
dissiper,
s'anéantir,
se
dé¬
truire,
s'évanouir,
disparaître,
v.
fali.
Ren
s'avalira,
rien
ne se
perdra;
fau
que
s'avaligon,
cal
que
s'abalisquen
(g.),
il
faut
qu'on
les
anéantisse;
tout
s'avaliguè,
s'aba-
lisquèt
(g.),
tout
disparut.
Vai
s'abiha
souto uno
branco,
E
lèu la
vese
s'avali
Coume
un
rai
d'or
à
jour
fali.
c.
cavalié.
Tout
moun
sang
s'avalis.
a.
langlade.
Avali, abalit
(1.
g.),-
esbarit
(b.),
ido,
part.
Dissipé, ée,
détruit, uite,
anéanti,
ie
;
exténué,
ée
;
abandonné, ée.
Nis
avali,
nid
abandonné
;
lis
a
tôuti
a-
vali,\\ les
a
tous
maudits;
sara
lèu
avalido,
elle
sera
bientôt
usée.
Trisle
troupèt,
b'ès
esliarit:
Lou
me
pastou
s'en
ei
partit.
c.
despourrins.
A
l'avaliclo,
au
lointain,
à
l'horizon,
v.
a-
suei.
AVALIMEX,
ABALIMEX
(1.),
(rom.
evali-
489
men),
s.
m.
Anéantissement,
destruction,
dis¬
parition,
v.
destrucioun,
perimen.
Tout
lou
siuen
que
mete
a
li
sauva
d'avalimen.
f.
du
caulon.
Que
lou
bon
Diéu
mande
d'oubrage
É
lou
garde
d'abalimen.
dominique.
AVALISCA
(s'),
v.
r.
Disparaître
sous
l'effet
de
l'exorcisme,
v.
avali.
Lou
diable s'es
avalisca.
cantique
de
s.
gens.
H.
avalisco.
avalisco,
valisco
(a.),
avarisco
(m.),
abalisco
(1.),
abarisco
(rouerg.),
abal1s-
cos,
balisco,
baliscos,
balixdbos
(1.
g.),
(rom.
avalisca,
qu'il
disparaisse
;
avahscas,
disparais),
excl. Fi !
foin
!
au
diable !
v.
cava-
lisco,
malavalisco.
Avalisco
lou
gusas
!
le
diable
emporte
le
coquin
!
avalisco toun
noum,
périsse ta
mé¬
moire
;
avalisco
!
demoro,
voyons,
laisse-moi
tranquille.
Avalisco,
avalisco,
mau
!
Vai-l'en
foro de toun
trau,
dicton
usité
pour
charmer
la
souffrance.
Avalisco, toro,
Deforo,
deforo,
E
revengués
plus,
qu'ablasigas tout
!
paroles
d'exorcisme
contre
les
chenilles.
prov.
Vau
mai
cènt
avalisco
qu'un
pecaire,
mieux
vaut
exciter
l'envie
que
la
pitié.
Baliscasso, sorte
d'augmentatif
de
l'impré¬
cation
de
balisco.
R.
avali.
AVALo-proufiÉ,
s.
m.
Gaspilleur,
dissipa¬
teur,
houte-tout-cuire,
v.
manjo-proufiè
;
parasite,
v.
remounto-degun.
R.
avala,
proufiè.
avalo-tout,
avalo-tout-crus,
s.
ni.
Glouton,
vorace,
v.
galavard.
Oh !
d'aquel
avalo-tout-crus
!
j.
roumanille.
R.
avala,
tout,
crus.
Avalouer,
v.
avalaire.
avaloun,
n.
de
1.
Avalon
(Isère).
avaloura,
avalura,
evalua,
ebalua
(g.),
(rom.
cat.
avaluar,
esp.
avalorar,
a-
valuar,
it.
valoraré,
b. lat.
advaluare,
va-
lutare),
v. a.
Évaluer,
v.
estima.
Avalouiia, ado,
part.
Évalué,
ée.
R. à,
va-
lour.
avalour
acioun
,
avaluracien
(m.),
e-
baluaciéc
(g.),
(rom.
avaluació,
b.
lat.
a-
valuatio),
s.
f.
Évaluation,
v.
estimo.
B.
a-
valoura.
avanau,
vaxau
(rom.
avan,
auvan,
re¬
tranchement),
s.
m.
Clôture,
fermeture,
v.
bci-
ragno,
retenau,
vanado.
R.
envans.
ávaxça,
arança(1.), auaxça
(g.),
avanta
(nie.), (rom.
cat.'
avansar,
port,
avançar,
esp.
avansar,
it.
avanzare),
v.
a.
et
n.
A-
vancer,
pousser
en
avant,
v.
enança,
enanti;
progresser, v.
aumenta
;
saillir,
v.
sali.
Avança
cl'obro,
avancer
l'ouvrage
;
avanta
'n
cop
de
p'ed, lancer
un
coup
de
pied
;
assas
avanço
quau
fourtuno
passo,
devise
des
Grolée,
en
Dauphiné
;
de
que
t'avanço
acò
?
à
quoi
cela
te
sert-il ?
m'avançariô
de
ren,
cela
ne
me
servirait de
rien
;
li
drôle
avan-
çon
d'un
jour
per
luno,
dans
les grossesses,
les
garçons
sont
en
avance
d'un
jour
par
mois.
prov.
Tau
crèi
d'avança que
recuelo.
S'avança,
v.
r.
S'avancer;
prendre le
devant,
partir
avant
quelqu'un.
Avança,
abançat
(1.
g.),
ado,
part, et
adj.
Avancé,
ée,
qui
approche
de
son
terme
;
qui
fait
saillie
;
haut
placé,
ée,
de
haut
parage
;
accablé,
ée
(Couzinié).
Es
tant
d'avança,
c'est
autant
de
fait
;
aro
sies
forço
avança,
te
voilà
bien
avancé.
R.
avans.
AVANÇADO
(cat.
avansada),
s.
f.
Avancée,
ouvrage
"avancé.
R.
avança.
avançaire,
areli.o,
aïro
(rom.
avanta-
dor,
it.
'avanzatore),
s.
Celui,
celle
qui
a-
vance,
qui s'avance,
qui
marche
en
avant
;
homme
de
progrès,
éclaireur.
R.
avança.
1...,187,188,189,190,191,192,193,194,195,196
198,199,200,201,202,203,204,205,206,207,...2382