Lou Tresor dóu Felibrige - page 524

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CENTIARO
GEPOUN
ne
peut
trouver
le nœud, il
ne
peut
résou¬
dre la
question
;
avé bono
centeno,
avoir
du
jugement;
leva de
centeno,
déconcerter; foro
de
centeno,
hors
de
sens;
n'avè
ni
s'en
ni
centeno,
n'avoir
pas
le
sens commun;
teni
centeno,
être discret,
réservé, écouter
en
si¬
lence;
couifo
à centeno,
coiffe
qu'on attache
sous
le
menton.
De
noste
fiéu
se
copo
la
centeno.
l.
roumieux.
prov.
A la
madaisso
fau
uno
centeno.
Un
ousiau
sèus
cap
es. uno
madaisso
sèns
cen¬
teno.
R. centeno 1.
CENTIARO,
s.
f.
Centiare,
mesure
de
super¬
ficie. R.
centèime,
aro.
Centicaio,
v.
sànti-caio,
caio.
centigrade,
ado,
adj.
t.
se.
Centigrade.
R.
cent,
grade.
CENTIGRAMO,
s. m.
t.
se.
Centigramme.
R.
centèime,
gramo.
centime
(rom. centisme, centcme, lat.
centesimus),
s. m.
Centime.
centimètre
(b. lat.
centimetrum),
s. m.
t.
se.
Centimètre.
Mesurèron
au
sòu
vint-e-cinq
centimètre.
j.
désanat.
R.
centèime,
mètre.
Centòri,
v.
centàuri.
centoun
(lat. cento),
s/m/Centon,
v. rou-
cantin.
centoun
(lat.
Centones),
n.
del. Centon,
près
d'Aniane (Hérault).
centra,
v.
a.
Centrer,
trouver
le
centre
d'un corps.
Centra,
centrat
(l.
g.),
ado,
part.
Centré,
ée.
R. centre.
centralisa,
v.
a.
Centraliser.
Centralisa,
centralisât
(1.
g.),"ado,
part.
Centralisé,
ée.
R.
contrau.
CENTRALISACIOUN,
CENTRALISACIEN(m.),
CENTRAMSACIÉU
(1.
g.),
s.
f.
Centralisation.
La
centraiisacioun, aquelo idroupisio.
arm.
prouv.
E
crèbo
coume uno aurasso
L'orro ceniralisacioun.
g.
b.-wyse.
R.
centralisa.
CENTRALISAIRE, ARELLO,
AIRIS, AIRO,
s.
et
adj. Centralisateur,
trice.
R.
centralisa.
centrai;, central
(1.),
alo
(cat.
esp.
port.
central, it. centrale, lat.
centralis), adj.
Central, aie.
Plaço
Centralo,
nom
d'une place de
Mar¬
seille. R.
centre.
centre, centre
(1.), (cat.
centre,
esp.
port,
it.
centro,
lat.
centrum),
s. m.
Centre
;
mi¬
lieu,
v.
mitan.
Èstre
dins
soun
cèntre, à
soun
centre,
être dans
son
centre,
dans
son
milieu naturel,
où l'on
se
plaît; acò 's
pas soun
cèntre, cela
n'est
pas sa
place,
v.
èstre.
centrés,
n.
de
1.
Centrés
(Aveyron).
centrifuge, ujo
(esp. it.
port,
centrifu-
go), adj.
t.
se.
Centrifuge.
R.
cèntre,
fugi.
centripète,
èto
(esp.
port,
centripeto,
it.
centrípeta, lat.
centrum
petere), adj.
t.
se.
Centripète.
centùli
(rom.
Sentolh,
b.
lat. Centullius,
Centullio),
n.
p.
Centulle,
Centule, Centulli,
nom
patronymique de plusieurs
comtes
de
Bi-
gorre
et
vicomtes de Béarn
;
nom
porté
par
deux
évêques d'Apt,
au
13° siècle.
centupla
(port,
centuplai-,
cat.
esp.
cen-
tuplicar),
v. a.
Centupler,
v.
centena.
Centupla,
centuplât
(1.
g.),
ado,
part.
Cen¬
tuplé,
ée.
R.
centuple.
centuple, centuble
(b.),
uplo, ublo
(rom.
cendobles,
it.
port,
centuplo,
lat.
cen-
tuplex), adj.
et
s.
m.
Centuple.
Lou
centuple, le
centuple
;
cle
centuple
dóu
tron,
cent
fois plus fort
que
le
tonnerre.
Sarai lou
qu'ainiara
ta
jouino
amo amourouso
E
qu'au centuple t'ou rendra.
a.
arnavielle.
centura, encentura
(rom.
centurar),
v. a.
Ceindre,
entourer
d'une
ceinture,
pren¬
dre
par
la
ceinture,
v.
cegne,
cencha.
Un castelas
negre
e
triste
qu'un bras de laribiero
encenturavo.
o.
de
villeneuve.
Centura,
centurat
(1.
g.),
ado,
part.
Ceint,
einte.
Centura
de
rouge,
ceint
d'une
écharpe
rouge.
R.
centuro.
centuraire,
centurie
(b.
lat.
centura-
rius),
s. m.
Ceinturier,
marchand de
ceintu¬
res,
fabricant de ceinturons;
Cinturier,
Sen-
turier,
noms
de
fam. mérid.
R.
centuro.
centureja,
v. n.
et
a.
Faire la
ceinture,
enceindre,
v.
encegne,
environna.
R.
cen¬
turo.
centuret,
ciNTURET
(L),
s. m.
Ceinture
de
culotte,
v. cassano,
fauquiero.
Desfau
lou cinturet.
m.
barthés.
R. centuro.
_
centureto,
centuroto
(lim.),
s.
f.
Pe¬
tite
ceinture,
v.
centuroun. R. centuro.
centurèu,
s.
m.
Ceinture d'un
four, assise
circulaire
qui
porte
la
voûte
;
simbleau, corde
dont les maçons se
servent
pour
tracer
un
arc, v.
cintro, simbèu.
Moun
four
a
dous
ccnturèu,
la ceinture
de
mon
four
est
de deux assises. R.
centuro.
centurió,
centurie
(m.), (cat.
esp.
port,
ït.
lat.
centúria),
s.
f. Centurie, centaine,
v.
centenado
plus usité.
Li
centurió
de
Nostradàmus, les
centu¬
ries
de
Nostradamus,
c'est-à-dire
cc
les
centai¬
nes
d'années
»,
signification du
mot
centúria
en
espagnol.
centurioun
(rom.
centurion,
centurió,
cat.
centurió,
esp.
centurion, it. centurione,
lat.
centurió,
onisj,
s. m.
Centurion,
v.
cen-
teniè.
Centuriouns,
souldats
e
caps
d'armado.
a.
langlade.
centuro, cinturó
(g.),
centiuro
(for.),
cintiÈiro
(1.),
(rom. sentura,
esp.
it.
port.
cintura,
lat.
cinctura),
s.
f.
Ceinture,
v.
cencho,
faisso,
taio{o
;
partie
du
corps, v.
taio.
Centuro
d'ùni
braio, ceinture d'un
pan¬
talon; avièu
d'aigo
à
la
centuro,
j'avais
de
l'eau
jusqu'à la ceinture
;
me
vèn
pas
à
la
centuro,
il
ne me va
pas
à
la
ceinture
;
de la
centuro
en
bas,
de la ceinture
aux
pieds;
pourta
l'enfant
à
la
centuro,
être
enceinte.
prôv.
Fiho maduro
Porto l'enfant
à
la
centuro,
fille nubile accouche ordinairement
au neu¬
vième mois du
mariage. En vieux
français
«
enceinturer
»
s'est
dit pour
«
engrosser
».
centuroun, cinturoun
(1.),
cinturou
(rouerg.J, (cat. cinturó,
esp.
cinturon),s.
m.
Ceinturon,
v.
trosso-quiéu.
Centuroun de
louis-d'or, bourse de louis
d'or que
l'on
porte
dans
sa
ceinture.
De
centurouns
d'or
e
d'argent.
j.
michel.
prov.
Vau
mai
un
bon
renoum
Que d'or
au centuroun.
R.
centuro.
Ceou,
v.
cèu
;
ceoucla, ceoucle,
v.
céucla,
céucle;
ceoujo,
v.
céujo.
cep, cet
(g.),
ce
(lim.),
(rom.
cep,
seps,
cat.
cep, esp.
port,
cepo,
it.
ceppo,
b.
lat.
ceppus,
lat.
cippus),
s. m.
Tronc,
à
Nice,
v.
trounc
;
joug
d'une
ancre,
v.
jas
;
cep,
en¬
traves, menottes,
v.
cepo,
cinquantiè;
piège
pour
prendre
les
gros
rats,
v.
ensaumadou,
ratiero
;
cep
de vigne
(vieux),
v.
souco
;
cèpe,
champignon comestible,
en
Guienne
et
Béarn,
v.
arcielous.
brusc,
founge,
mòu.
Elougno
dau
liéii
cep
la motifo
e
lou cairoun.
j.
rancher.
Sies pas
l'esterle
cep,
mesprés
de
ta
patrio.
f.
du
caulon.
Sus la peno
d'èstre
mes
als
ceps.
cart. de
gignac.
Cadera
dens
lotis ceps
déu demoun.
p.
lamaysouette.
cepa
(rom. essepar),
v: a.
Receper,
v.
des-
jala, pouda,
rabeissa
;
couper
net,
v.
acas-
sa;
tuer
raide,
v.
ensuca.
Cepa
'nsause,
un
óume,
uno
pibo,
rece¬
per
un
saule,
un orme, un
peuplier.
Si
grand frais
que
degun
cepo.
r.
marcelin.
Dèguèsson
cepa
la
tèsto,
Fau que
raubon
sant
Gèns.
a.
boudin.
Cepa,
cepat
(1.),
ado,
part.
Recepé.
ée. R.
cep..
cepadÈu
,
cepadèl
(1.),
s.
m.
Espèce
de
piège,
traquenard,
v.
bers,
greip, laussiero,
leco,
trapadello.
R
.cep.
cepado,
s.
f.
Cépée,
v.
tousco
;
haie vive,
v.
bouissounado.
R.
cep.
cepage,
cepàgi
(m.), (b. lat. ceppagium,
cepaticum),
s.
m.
Recepage.
R.
cepa.
cepaire,
s. m.
Celui
qui
recèpe,
bûcheron,
v.
bouscatié,
rebroundaire.
Avié
bèu
cerca
de
cepaire
La
damo
de Mount-Brun.
calendau.
R.
cepa.
cepassÈ, ÈRO, adj.
et
s'.
Mangeur
ou ven¬
deur de
cèpes, sobriquet
des
gens
de Lée
(Bas¬
ses-Pyrénées).
R.
cep.
cepau
(rom.
cepal),
s. m.
Espalier
de
ceps,
treillage,
dans
les
Alpes,
v.
autin,
gaulas. R.
cep.
cepedo
(la),
n.
de 1.
Lacépède (Lot-et-
Garonne).
Lou naturalisto
Lacepedo,
Bernard
de
Lacépède,
naturaliste
distingué, né
à
Agen
(1756-1825).
La
famille
marseillaise De La
Cépède
se
di¬
sait
originaire
de
Catalogne.
R.
cep.
ce-pendent,
ça-pendent
(i.),
supen-
dent
(lim.),
(rom/béarn.
copenaent,
so
pen¬
dent,
lat. hocce
pendente),
adv.
et
conj. Ce¬
pendant,
v.
enterin,
entremen,
pamens.
Pèr
un
ce-pendènt, provisoirement,
en
attendant.
Cependènt,
o
crudèu mistèri !
g.
zerbin.
En
cependent
que
barboutino.
p.
goudelin.
CEPET,
s. m.
Cèpe,
bolet
comestible,
à Tou¬
louse,
v.
bruguet, brusquet.
Il
y a
le cepet
blanc
et
le
cepet
jaune.
R.
cep.
CEPET,
n.
de
1.
Cépet
(Haute-Garonne);
presqu'île de
Cépet, terminée
par
un cap
du
même
nom
se
trouve
l'hôpital de
Saint-
Mandrier,
près Toulon
(Var);Sépet,
nom
de
fam. mérid. R. cep.
cepic,
s. m.
Chenapan,
scélérat,
à
Langon
(Gironde),
v.
escapoucho.
Apui,
angout
à les escolos,
1
E lou
cepic
coumprenè
tout.
a. ferrand.
CEPIERO,
CEPÈRo(g.),
s.
f.
Lieu où
il
croit
des
cèpes,
des
champignons,
v.
berigouliero
;
La
Cépière,
quartier
du territoire de
Toulouse.
R. cep.
cepihoun,
cepilhou
(1.), (esp. cepejon),
s.
m.
Partie brisée de la souche
d'un
arbre,
petite
souche,
v.
souquilioun
,
souqueto
;
plant d'olivier,
v.
estaco
;
t.
de
boucher, ré¬
jouissance,
v.
souquet.
R.
cep.
CÉPio,
n.
de
1.
Cépie (Aude).
cepo, supo
(m.), (esp.
port,
cepa,
b. lat.
ceppa),
s.
f.
Souche,
ce
qui
reste
d'un arbre
coupé,
v.
caus
3,
rebatudo,
to
;
pied
de
vigne,
v.
souco
;
bûche, éclat
de bois,
v.
esclapo
;
cep
qu'on
met
aux
pieds d'un
prispnnier,
v.
cinquantiè
;
gros
bout d'un bâton,
v.
boula-
do
;
bosse
d'un
arbre,
v.
boussignolo
;
rece-
pée,
coupe
de
bois,
v. copo;
saule taillis,
v.
sause
;
souche d'une
famille,
v.
hourdo
;
Cep-
pe, nom
de fam.
languedocien.
Avé
li
cepo,
avoir les
ceps aux
pieds
; au-
bre de cepo,
arbre dont le bois
est
assez
vieux
pour
être coupé.
Ëu
brandavo pas
mai
que
la
cepo
d'un pin.
j.-f. roux.
R.
cep.
cepoun, supoun
(m.),
cepou
(1. lim. d.j,
(esp.
cepon),
s. m.
Tronchet, billot,
v.
plot
;
mouton
d'une
cloche,
v.
bacegue,
cabarbo,
1...,514,515,516,517,518,519,520,521,522,523 525,526,527,528,529,530,531,532,533,534,...2382
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