CAÜVOUN
—
CAVALIÉ
507
caúvodn,
oiino,
s.
Jeune
personne
indé¬
terminée,
enfant
à la
mamelle
ou en
bas âge,
dans
le
Var,
y.pichot.
Cauvoun,
le petit
Chose.
R.
cauve,
cause.
Cauye,
v.
gàbi.
cauzac
(b. lat.
Causacum),
n.
de 1. Cau¬
zac
(Lot-et-Garonne).
CAUZAN
(rom. Calxan),
n.
de 1. Calzan
(Ariëge).
cava, c
aba
(1. g.),
chava
(lim.
for.
a.),
(rom.
cat.
esp.
port,
cavar,
it. lat. cavaré),
y.
a.
et
n.
Creuser,
caver,
fouiller,
approfondir,
v.
bourna,
crousa
;
sonder
quelqu'un,
v.
sounda
;
défricher,
-v.
roumpre.
Cava
fourni,
creuser
profondément
;
fau
pas
tant
cava
founs, il
ne
faut
pas
creuser
si
avant,
se
dit
au
propre
et
au
figuré
;
cava
d'aigo,
creuser pour
trouver
de l'eau;
cava
de
trufo,
déterrer des
pommes
de
terre
; cava
la garanço,
arracher la racine de la
garance
;
cava
loujas, enlever le fumier des
bestiaux
;
cava
'no
alauso,
pêcher
une
alose
; cava
lis
uei, lous
iols
(1.),
crever
les
yeux
;
se
cava
l'uei,
se
mettre
le doigt
dans
l'œil,
se
trompe
r
du
tout
au
tout.
prov.
Es
aqui
que
fau
cava,
pér vèire
se
i'a
d'aigo.
Se
cava, v. r.
Se
creuser;
t.
de
jeu,
caver,
faire
fonds d'une
somme.
Cava,
cabat
(1. g.),
ado,
part.
Creusé,
ée;
Cavat,
nom
de fam.
provençal.
Terro-Cavado,
nom
d'un cimetière
de Tou¬
louse. R.
eau
3.
cavado,
cabado
(1.
g.), (cat.
cavada, it.
cavataj,
s.
f. Contenu
d'une
cave,
v. crou-
tado
;
récolte de
pommes
de
terre,
de bettera¬
ves
ou
autres
racines,
v.
pôusito.
Uno
cavado
de
pèis,
tout
le poisson
que
contient
un
réduit;
avé 'no boao cavado,
a-
voir
une
cave
bien
garnie.
R.
cavo.
cavage,
cavàgi
(m.),
(cat.
cavadura),
s.
m.
Action de
creuser,
fouille,
v, cavamen.
Aquèu
coutriè fai
un
bon
cavage,
cette
charrue
creuse
profondément.
R.
cava.
Cavagn,
v. cavan.
cavagna, cavagnac
(1.),
(b.
lat. Cava-
niacus),
n.
de 1.
Cavagnac,
Cavanhac
ou
Ga-
vaignac (Lot);
nom
de
fam.
quercinois.
Lou generau
Cavagna,
le général Cavai-
gnac,
originaire de Gordon
(Lot).
Le bas latin
cavaneus
signifiait
«
lieu
bas,
marécage
».
cavagxado, gavagxado,
cavagnau(a.),
s.
f.
Panerée, grande quantité,
v.
banastado
;
grand plat de
soupe,
v.
tian.
R.
cavagno,
ca¬
van.
cavagnet,
s. m.
Petit
panier
;
homme
nou¬
vellement
marié, dans
les
Alpes,
v.
gavagnòu.
R.
cavan.
cavagno, gavagno
(d.),
(rom. coana),
s.
f. Grande
corbeille,
corbeille
d'éclisse
où l'on
emballe de
la
mercerie,
grande
manne
aplatie,
v.
brindo,
canestello,
gorbo
;
berceau
d'o¬
sier,
v.
cistro
;
homme
mou,
propre
à
rien,
v.
cauvasso.
Cavagno de
marchandot,
hotte
de porte-
balle. R.
cavan.
cavagnòu,
s. m.
Panier
de
forme
oblon-
gue,
à
Nice,
v.
canestèu
;
Cavaniol,
nom
de
fam.
provençal.
De
vese, sus
lou
suc,
an un
long cavagnòn.
j.
rancher.
E
mounte
anas,
fiheto,
Bèu
cavagnòu
au
bras?
ch.
pop.
R.
cavan.
cavaia
(b. lat.
Cavalhacum,
Cavalla-
cum),
n.
de 1. Cavaillac
(Gard).
cavaioun,
cavaiou(L),
cavalhou(lim.),
(esp.
caballon, grand cheval,
terre
élevée
entre
deux
sillons;
rom.
cavaliera, vigne
dont
les ceps
sont
en
perche),
s.
m.
Perchée,
cep
de
vigne
attaché
sur une
perche
horizon¬
tale,
v.
autin;
vestige d'un
trait de
charrue,
en
Périgord.
Vigno
en
cavaious (1.), vigne
en
échalas
;
àcabalhous
(g.),
à
califourchon,
v. escam-
barloun.
R.
cavau.
cavaioun, cvvai.houx
(a.),
(rom.
Cava-
Ihon, lat.
Cavellio,
Cabellio,
Caballio,
Ca-
ballion,
Cabalion),
n.
de
1. Cavaillon
(Vau-
cluse), ancienne
cité
des
Cavares,
ancien évê-
ché,
patrie du
troubadour
Gui
de
Cavaillon,
de
Philippe de
Cabassole,
ami de
Pétrarque,
de
l'érudit
Pierre-Joseph
de Haitze
et
du
poète
provençal Castil-Rlaze
;
Cavaillon,
nom
d'un
des
quatre
quartiers
du
vieux
Marseille,
l'an¬
cienne ville
haute
; nom
de
fam.
prov.
et
is-
raélite.
Cavaioun tire
son
nom,
à
ce
qu'on
croit,
du
mount
Cavèu,
ancien
nom
de la
monta¬
gne
qui domine
cette
ville. Le
rom.
cabel si¬
gnifiait
«
huppe,
sommet
»,
v.
Camp-Cabèu.
cavaiounen,
enco
(b.
lat. Cavalicensis,
Cavallicensis,
CabilonensisJ,
adj.
et
s.
Ha¬
bitant de
Cavaillon,
v.
espaseto.
Meloun
cavaiounen,
melons
de
Cavaillon,
dont
la
célébrité
est
proverbiale
;
faiou
ca¬
vaiounen,
variété de
haricot. R.
Cavaioun.
cavaire,
cabaire
(1. g.),
arello,
airis,
airo
(cat.
esp.
eavador,
it.
cavatore),
s.
et
adj. Celui,
celle
qui
creuse,
qui approfondit,
v.
fousigaire.
Cavaire de pous,
puisatier
;
cavaire de
garanço,
arracheur
de racines
de
garance
;
es
un
gros
cavaire,
dit-on
d'un
cultivateur
qui
fouille profondément
ses
terres.
R.
cava.
Caval,
v.
cavau.
cavala,
chavala
(lim.), (fr. ehevaler),y.
a.
Poursuivre
à
cheval,
poursuivre
au
galop,
v.
courseja.
Cavala la
paio,
mettre
la
paille
en
meule
allongée.
Se
cavala,
v. r.
Se
mettre
à
califourchon,
v.
encavala.
Li
vaco
se
cavalèron,
les vaches
montè¬
rent
les
unes sur
les
autres.
Cavala,
cavalat
(1.),
ado,
part.
A
califour¬
chon. R.
cavau.
cavalado,
n.
p.
Cavalade,
nom
de
fam.
languedocien.
CAVALAIRO
(b.
lat.
caballaria,
fief
de
che¬
valier),
s.
f. Tête de
cheval
tenant
à
son
cou,
selon
l'archéologue
Toulouzan
;
Cavalaire,
près
Gassin
(Var),
nom
de
lieu.
En Normandie
on
nomme
cavalure
un sen¬
tier
qui
conduit
de
la cime
d'une
falaise
à la
grève. R.
cavau on
cabeliero.
cavalan
(biéii-),
s. m.
Murex, coquillage
marin,
v.
bièu,
cacaraulo.
E lei
biéu-cavalan
emé
sa corno en
l'èr.
c.
poncy.
CAVALABIÉ
,
CAVALAïÉ
(lh.)
,
CAVALARI
(d.),
CABALARIÈ
(1.),
CABALERIO
(g.),
(rom.
cavalaria,
cavalairia,
cat.
b. lat.
cavala-
ria,
port.
it. cavalleria,
esp.
caballeria),
s.
f.
Cavalerie, multitude
de
chevaux,
troupe
de
cavaliers
;
chevalerie,
en
vieux
langage,
v*
chivalariè
;
nom
de
quartier
(b.
lat. caballa¬
ria, fief de
chevalier).
Grosso
cavalariè,
grosse
cavalerie
; cava-
larié
lôugicro,
cavalerie
légère
;
lou
pour-
tau
de la
Cavalariè,
nom
d'une
porte
d'Ar¬
les. R.
cavau,
cavaliè.
cavalas,
chavalard
(lim.),
(cat.
cabal-
las),
s. m.
Grand
cheval,
gros
cheval,
vilain
cheval
;
hommasse,
v.
chivalas.
R.
cavau.
cavalasso,
s.
f. Grosse
ou
grande jument,
vilaine
jument
;
femme perdue,
v.
bringo,
catau.
R.
cavalo.
Cavalca, cavalcado,
v.
cavauca,
cavaucado.
cavalea,
v.
n.
Trotter,
en
parlant d'un
cheval,
d'un mulet,
dans
les
Alpes,
v.
trouta.
R.
cavau.
cavaleiramex,
cabalieromen
(g.),
ca-
balieiromev
(1.), adv. Cavalièrement,
leste¬
ment.
R. cavaliè.
cavaleirot,
cavaierot
(rh.),
s. m.
Petit
cavalier,
mauvais
cavalier.
R. cavaliè.
cavaleiròd
(petit
cavalierJ,
s. m.
Petit
coin de bois destiné
à
fixer
à la
flèche de
la
charrue
le
tirant
appelé
tendiho,
y.
entre-
ficho,
tendihoun.
lî.
cavaliè.
cavaleirous,
ouso
(rom.
cavalairos,ca-
valeiral,
cat.
caballeresc,
port,
cavalleiro-
so,
esp.
caballeroso,
it.
cavalleresco), adj.
Chevaleresque,
v.
barouniéu.
Cavaleirous,
de
quatre
en
quatre,
Fan lou semblant
de
se
coumbatre.
calendau.
Aquelo gènt
cavaleirouso.
ID.
R.
cavaliè.
cavaleja,
caiialeja
(1.),
v.
a.
Maquer,
tilloter le chanvre
ou
le
lin, les
passer
à
une
maque
.moins
grossière,
v.
emprima,
parus-
sa.
R.
cavalet.
Cavalento,
v.
cavaleto.
cavalet,
chavalet
(lim.),
cabalet
,
chabalet
(l.
g.),
(cat.
caballet,
esp.
cabal-
lete,
port,
cavallete,
it.
cavalletto, b.
lat.
cavalletus),
s. m.
Petit
cheval,
v.
cavalot,
cavaioun
plus usités
;
chevalet
déboucher,
v.
saunadou
;
bigorne,
banc de
corroyeur, v.
banc
;
baudet de
scieur
de
long,
chèvre,
tré¬
teau,
v.
chivalo,
cabro
;
trémie de
mesureur
de
blé,
v.
entremueio
;
casse-cou,
échelle
sou¬
tenue
par une queue,
chevalet de peintre,
v.
calabro; broie,
instrument
pour
maquer
le
chanvre,
v.
barjo,cavet
;
rouleau
qui
sert
aux
marins
à
pousser
les cables
d'un
lieu dans
un
autre ;
chevalet d'un violon
;
couvercle de
la
lunelle, dans
une
verrerie
;
catafalque,
v.
ca-
tafau
;
petit
tas
de
gerbes
en
dos
d'âne
ou
en
prisme,
v.
molo
;
meule
de
paille,
v.
paie
;
petite
dune
longitudinale
à la
mer,
v. moun-
tiho
;
t.
de
dévideuse,
endroit où
le fil
s'est
croisé
et
embrouillé,
v.
cliivau.
Cavalet
double,
échelle
double,
composée
de deux échelles réunies par
le
haut
qui
se
soutiennent
réciproquement;
faire lou
cava¬
let,
prêter
le dos
;
jouga
à sauto-cavaletr
jouer
au
cheval
fondu
;
d'à
cavalet,
à caba-
let
(1.),
à
cheval.
Sus lou
cavalet
li
tanco
lou
coutèu.
d.
ollivier.
Crèi
de
vèire ti
jarretiero
En
chanjant
noste
cavalet.
m. de
truchet.
R.
cavau.
cavalet-de-sa
nt-jòrgi
ou
jòrdi
(che¬
valet
cle
saint
Georges),
s. m.
Jeu
du
cheval
fondu,
en
Languedoc,
v.
cavaleto-toumbo,
cruco-merlusso,sebo,
souco.
cavaletado,
cabaletado
(1.),
s.
f. La
partie
d'un arbre
dont
on
peut
cueillir les
fruits
sans
changer
l'échelle
de
place
;
chevalet
vo¬
lant
des
charpentiers.
R.
cavalet.
cavaleto
,
cabaleto
(1.)
,
chabaleto
(a.),
s.
f. Petite
jument,
v.
eavaloto; jeu
du
cheval
fondu,
v.
cavaleto-toumbo
;
sauterelle,
dans les
Alpes
(it. cavalletta),
y.
sautarello.
Sus
sa
fino cabaleto.
a.
fourès.
A
cavaleto,
à
cambaleto,
à
gambaleto,
à
cabarletos
et
cabarlotos
(1.),
à califourchon
;
li
gènt
èron à
cavaleto,
les
gens
se
mon¬
taient les
uns
sur
les
autres,
v.
escambarloun.
R. cavalo.
cavaleto-porto,
telito-porto,
tell-
ta-posto,
tixtaxpokto,
s.
f.
Jeu
d'enfants
qui consiste
à
cacher dans
la
main
des
grains,
des
épingles,
etc.
et
à faire deviner
combien
il
y
en a.
L'un
dit
:
«
cavaleto
porto
?
la
petite
jument
porte-t-elle ?
»
et
celui
qui
tient
les
objets réplique
:
«
devino
quant,
devine
com¬
bien.
»
Si celui
qui
répond devine
le
nombre
des
objets, il les
gagne,
sinon il paie la diffé¬
rence.
R.
cavaleto, pourta.
cavaleto-toumbo,
cavaleto
(rh.),
che-
valeto
(a.),
s.
f. Jeu du cheval fondu,
v.
ea-
valet-dc-sant-Jòrgi,
cuou-roubin.
Jouguen
à cavaleto, jouons
au
cheval
fondu. R.
cavaleto,
toumba.
cavalho, cabai.ho, chavaliio
(pévig.),
S.
f.
Petit
ravin, dans
le haut
Languedoc,
v.
gau-
dre, valat. R.
cava.
C?valhou,
v.
cavaioun
;
cavali,
v.
cavalin.
cavalié,
cavaié
(rh.),
cavaiè, cavaliè,
cabaliè
(1.), cabalèi
(g.),
cabale
(b.),
(rom. cavalher,
cabaler, cavaler,
cabaley,
cabalec,
cavayer, cavaer,
cat.
cavalier,
it.
cavalière,
esp.
caballero,
port,
eavalleiro,