S'estifla,
v.
r.
S'attifer,
s'adoniser,
v. es-
pingouleja,
pimpa.
Estifla,
estiflat
(1.),
ado,
part, et
adj. At¬
tifé,
bien paré,
adonisé, éé.
Abioi estuflat de boun vi.
DEBAR.
De
soun
plus
bèl
plumet
aviò
'stiflat
sa
tèsto.
j.
laubès.
Nostres
dets
an
touto
l'annado,
*
îengut
vostro
caro
estiflado.
b.
ploeet.
Estiflado
d'un
abit nôu.
'
c.
favee.
estiflado, estuflado'
(querC.),
esti-
flal,
estuflal
(rouerg'.),
s.
Sifflemeiit,
côtìp
de
sifflet,
v.
siblado.R.
estiftct.
estiflaiue, estuflaire
(rOUCrg.),
arel-
lo, aïro,
adj.
et
s.
Siíìleur,
eiíse,
v.
sibîaire.
El
nou sara
jamai qu'un demoun
estiflaire.
J.
JASMIN'.
R.
estifla.
estiflan, estifle
(rouerg.),
eschufle
(lim.),
s.
m.
Sifflet,
sifflement,
en
Rouergue,
v.
siéule, siblet.
Las
fedos
se
rejouïsson d'ausi
la
voux
e
l'estifle
de lour
pastre.
cath. eouebg.
Fai
glati
soun
estiflan.
a.
yillié.
R.
estifla.
estifleja,
estufleja, estuflouna,
es-
tcflouneja,
v. n.
et
a.
Siffloter,
en
Rouer¬
gue, v.
sibleja. R. estifla.
estifliïjaire, estuflejaire, estu-
flounejaire,
s.
m.
Celui
qui sifflote, qui
aime à
siffloter,
v.
siblejaire.
R.
estifleja.
estiflet
(1.),
eitiflet
(périg.),
estu-
fLet
(rouerg.), estiéllet (g.1,
estuflèl,
estufèl
(querc.),
est1flol, eStúfiouol
(rouerg.),
eschuflet,
esciiuflol
(lim1.),
(ail.
àtoppel,
chalumeau),
s.
m.
Sifflement,
sifflet,
cri
aigu,
v.
estuflo, siblet, siê'ule.
L'estiflet à la
poclio
e
la
ma
dins lou
se.
'
-
f.
ï3e
coetète.
N'ausèn que
caramels, estuflets
ou
musetos.
c. peyeot.
R.
estifla.
estifleto, estijfleto
(rouerg.),
s.
f.
Petit
sifflet,
v.
sibleto.
Uou à
l'estifleto,
œuf frit
avec sa
glaire.
«
La raison de
cette
locution
est
qu'il
faut
en
ce
cas
vider les
œufs d'un seul coup,
comme
on
dégagé
un
sifflet
d'écorce
d'un
rameau en
sève.
»
(A.
Vayssier).
R. estiflet.
estiflo,
s.
f.
Giffle,
soufflet,
en
Rouergue,
y.
bacbu.
R.
estifla.
Bstifo,
v.
tifo
;
estifoïdo,
v.
tifouïdo.
estifra,
y.
a.
Effacer,
en
Limousin,
v.
es-
cafa: R'.
es,
chifro.
est1ga,
istiga, estica
(m.), (rom.
isti-
<guar,
instigar,
cat.
esp.
port,
instigar,
it.
stigare,
lat. instigaré),
y. a.
Instiguer,
exci¬
ter,
pousser,
irriter,
v.
empegne,
empura
;
rechercher la vie
ou
la
conduite de
quelqu'un,
dans l'intention
de
le
perdre
;
attenter à
la
Yie,
y.
atenta
;
faire taire,
imposer
silence,
y.
estinga.
Estigué,
gues,
go,
gan, gas,
gon.
Estiga
'n proucès,
intenter
un
procès.
Estiga,
estigat
(1.),
ado,
part, et
adj.
Insti¬
tué,
recherché, ée.
estigacioun, estic
acioun, estigacien
(m.),
estigaciéu
(1.
g.), (rom.
istiguatio,
cat.
instigació,
esp.
instigacion,
it.
insti-
gazione, lat. instigatio, onis),
s.
f.
Instiga¬
tion,
sollicitation
;
recherche
que
l'on fait
des
mœurs
ou
de la
conduite de
quelqu'un
pour
le
perdre;
intention,
vue, v.
estiganço, plan.
Èro
pas
soun
esticacien.
m.
boubeelly.
estigadou,
istigadoü
(rom.
istiguador,
istigìíaii-e,
cat.
esp.
port,
instigador, lat.
îrùstigator),
s.
ni.
Instigateur,
v.
empuraire.
Lou
principal
estigàdou d'aquéu revèi.
arm.
peouv.
R.
estiga.
estigança, esticanca,
esticassa,
y.
a.
Arranger
d'une certaine façon,
agencer,
v.
a-
gensa:
'
■
<<
ESTIFLADO
—
ESTIMADO
■
t
■
s
il
ji
■
■
5
ï
Estioança,
ado,
part,
et
adj.
Arrangé
;
ma¬
niéré,
ée.
Acò
's
estigança
d'uno drolo
maniero,
c'est
drôlement
arrangé.
Acò
vau
pas
nòstis
anciano,
grando,
estigançado,
seriouso,
parado
coume
un
autar.
H.
CLAIE.
R.
estiganço.
ESTIGANÇO,
ISTIGANÇO, ESTICANÇO
(rh.
d.),
(rom.
istigament),
s!
f.
Instigation;
solli¬
citation,
instance,
suggestion
;
motif, mobile,
y.
empencho
;
intention,
Yue,
fin,
dessein,
but,
y.
visto
;
façon de faire, dextérité,
tour¬
nure,
y.
eêtè.
'
Veici
l'estiganço, yoící
ce
dont il
est
ques¬
tion
;
faguère
acò
sus
l'estiganço
de,
je fis
cela dans la
Yue
de
;
saup pas ou
a
pas
l'es¬
tiganço, il
n'a
pas
le biais, il
ne
connaît
pas
la manière.
Madamo,
veici l'estiganço
:
Ai de dènt
e
n'ai
gens
de
pan.
C. BLAZE.
Nous
atroubè
prou
d'estiganço
Pèr faire
noste tour
de
Franço.
LAFAEE-ALAIS.
Cresié
pèr aquelo esticanço
De
pousqué
counèisse d'avanço
Coume
soun amour
prendrié fin.
m. de
truchet.
ESTIGANT, ESTICANT
(rh.),
ANTO
(rom.
béarn.
instigant), adj.
et
s.
Instigateur,
v.
estigàdou
;
relatif,
ive,
y.
relatiéu.
Dins
la
biougrafio
Esticant
à
nosto
patrio.
M. DE
truchet.
Epitro esticant
a
la
biougrafio
arlatenco.
ID.
R.
estiga.
ESTiGious, ouso,
ouo
(lat.
stygius,
sty-
gitilis), aïdj.
t.
littéraire.
Du
Styx, de l'enfer,
y.
inferriau.
Lou
fluve
estigious.
Dl.
SAGE.
L'estigiouso ribiero.
LA
BELLAUDIÈBEa
R.
Estis.
ESTIGLANT, ESTIGLAT
(b.),
ANTO,
ADO
(lat.
stillans,
qui
distille),
adj.
Etincelant,
brillant,
ante,
limpide,
en
Gascogne,
y.
linde.
Estigna,
estignadou,
y.
estibla,
estibladou.
ESTIGNASSA,
EITIGNASSA
(d.),
v.
a.
Arra-
cher
ou
tirer
les
cheveux,
peigner
à rebrousse-
poil,
y.
carpina, esbourrassa,
péu-tira.
S'Bstionassa,
y. r.
Se
prendre
aux
cheveux.
Estignassa,
estignassat
(1.),
ado,
part, et
adj. Dont
on
a
arraché
les
cheveux.
R.
es,
ti-
gnasso.
ESTIGNASSADO,
s.
f.
Prise
aux
cheveux,
peignée,
rixe,
v.
espesido, trigoussado.
R.
estignassa,
■
>•••■*>
>
m.î.:
Estigne,
v.
estegne
;
estignodou
pour
esta-
gnadou.
ESTIHA,
ESTILHA
(g. 1.),
v.
a.
Tiller le
chanvre,
v.
bluia, destiha, tiha
;
pour rom¬
pre,
fendre,
v.
estela
2.
S'estiha,
y. r.
Se
réduire
en
esquilles
;
se
fendre,se
gercer; se
piquer
avec
une
écharde,
v:
esterlinca.
Estiha,
estilhat
(g. 1.),
ado,
part, et
adj.
Tillé,
ée
;
très
fluet-,
ette,
en
Guienne.
R.
es,
tiho; estiho.
>
>
ESTIHA, ESTILHAC
(g.), (b. lat. Estilha-
cum),
n.
de
1. Estillac
(Lot-et"Garonne)Jioù
le maréchal
Rlaise
de Montluc
a
écrit
ses
Com¬
mentaires.
ESTIHADO,
ESTIHADÜRO,
ESTELHADURO
(rouerg.),
s.
f. Piqûre
faite
avec
une
écharde,
y.
esterlincado.
II. estiha.
ESTIHO,
ESTILHO et
ESTELHO
(1. g.),
s.
f.
Chènevotte,
v.
candèu'; tille,
teille,
écorce
du brin de
chanvre,
y.
tiho
;
esquille,
y. es-
quilio
;
écharde,
v.
esiello.
Ai! ai !
moun
gousié 's plen
d'esquiho.
a.
bigot.
R. estiha.
ESTIHOUN,
ESTILHOU
(1.),
s.
f.
Petite chè-
nevotte,
v.
cand'eioun;
pour
esturgeon,
y.
estùrioun. R.
estiho.
ESTIHOUNA,
ESTILHOUNA
(1.),
V. a.
et
n.
"•(yttfV j
!
-
.
,
•.
,•, ;
.•
i
•.•'.y
v
•
.n
§
'
'
o
!
1061
Tiller
le
chanvre,
v.
tiha
;
écorcer
un
arbre,
détacher
par
lanières,
v.
dcsrusca,
rusqueja.
R. estihoun.
esthiods,
estilhous
(1.),
estelhut
(rouerg.),
ouso,
udo,
adj.
Filandreux,^cuse,
coriace,
y.
tilious
;
hérissé
d'esquilles
ou
d'é-
chardes,
en
parlant du bois
refendu.
Dins lou
ventre
eslilhous de
l'afrouso
machino.
joubdan.
f,
R. estiho.
estila, estinla
(1.), (cat.
esp.
estilar, it.
stilare))
y. a.
Styler,
former,
dresser,
instrui¬
re, v.
atrina,
endôutrina.
S'estila,
y. r.
Se
styler,
se
former.
La
jouinesso
d'aquesto
vilo
Despui
quauque
tèms
noun
s'estilo
Qu'à
d'eicès
que soun
fouert
mauvais.
g.
zeebin..,.
.
Estila,
estilat
(1.),
ado,
part, et
adj. Stylé,
ée. R. estile.
estila,
estilla
(1.),
eitinla
(périg.),
(rom.
estillar,
port,
estilhar,
lat,
stiUare),
v.
n.
et
a.
Distiller,
Vj
destila plus
usitéé-
goutter, tarir,
en
Périgord,v.
agouta, escoula.
Estila
lou
got,
vider le
verre.
Estiladou,
estilladou,
v.
destiladou.
estile,
estille
(1.),
estil
(g,
niç.),
(rom.
stille,
stil, estil,
:cat.
■estil,
esp.
êstiloj
it.
stilo,
lat.
stylus),
s. m.
Style, aiguille
d'un
cadran,
v.
aguïo
;
terme
de
botanique
;
ma¬
nière
d'écrire
;
acquis, pratique,
connaissance
profonde
d'une
chose
;
ancien
terme
de
palais,
forme
de
procéder
en
justice,
manière
de
con¬
duire
et
de
diriger
les procès particulière
à
un
parlement,
y.
trin.
Estile
de
gran,
stil de grain,
sorte de
cou¬
leur
jaune,
v.
graneto.
so w
.<•
c
Me
gouvèrni
pèr
un
estile
Que.
noun
m'escapo
jamai rèn.
\
c. beueys.
estilet,
estillet
et
estinlet
(1.),
(it.
stiletto),
s. m.
Stylet, poignard
à lame trian¬
gulaire,
v.
coutello,
dago.
Fernissié
la
man
sus
l'estilet.
••n'K
-OC"-''
CAÍ.BNDAU.
Mete
au
poung
de l'assassinaire
L'estilet
catalan que
n'estripo
lei gènt.
m.
trussy.
R.
estile.
estileta
(it.
stilettare),
v. a.
Frapper
d'un
coup
de stylet, poignarder,
à
Nice,
v. escou—
tela.
L'ipoucrisio
embé la
siéu
berreto,
En
si
picant lou piech,
vers
darrié
v'estileto.
j.
hanchbr.
R. estilet.
estima,
eitima
(a.), (rom.
eoestimar,
es-
mar,
cat.
esp.
port,
estimar,
it.
stimare,
lat.
exi^timare,
œstimare),
v. a.
et
n.
Estimer,
faire
cas
de,
chérir,
v.
ama, presa;
évaluer,
v.
avaloura;
juger,
être
d'avis de,
y.
juja.
Estima
mai,
estima
mies,
aimer'mieux,
préférer
;
estime
mai,
estimi mai
(m.
1.), je
préfère.
S'estima,
v. r.
S'estimer,
se
croire,
v.
crèire.
S'estimavo
urous,
il
se
croyait
heureux.
Estima,
estimat
(g. 1.),
ado,
part, et
adj.
Estimé,
ée.
pbov.
Quau
es
estima
sage,
pou
bèn
fouleja.
estimablameiv,
adv.
D'une
façon
estima¬
ble. rIL estimable.
estimable,
estimaple
(rouerg.),
ablo,
ajplo
(rom.
cat.
esp..
estimable,
it.
stimabi-
fû, lat.
cestimabilis), adj. Estimable,
appré¬
ciable.
Ht!
..
Vç.
-
Estimàbli
persouno,
estimàblei
per-
souno
(m.),
estimablos
persounos
(g. 1.),
personnes
estimables.
estimacioun,
estimacien
(m.),
est1-
maciéu
(1.
g.
d.),
(rom.
extimacio%L,
estima¬
ció,
cat.
estimació,
esp.
estimacion,
it;
sti-
masione, lat. œstimatio,
onis),
s.
f. Estima¬
tion,
évaluation,
prisée,
v.
estipio.
L'estimacioun
fausso que
fan de
la
valour di
causo.
m
■
sbbai
í·.·iíí»
ko(1
arm.
prouv.
estimado,
s.
f.
Ce
qu'on
estime
en une
fois,
vacation
d'expert,
v.
vacacioun.
V