Lou Tresor dóu Felibrige - page 1072

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.rtujubr,m-
>11»
pfíilló'lt-'i'
>)
^ooqdyim
i
taja;
estociéu,
v.
estacioun
;
estocodou,
v. es-
tacadou.
estoco-fi,
estò-fi
(rouerg.),
estoco-
fich
(1.
g.),
escafit
(1.),
(esp.
estocafris-,
angl<•
stock-fish),
s.
m.
Stockfich,
espèce-de
morue
séchée,
v.
baeaiau,
merlusso
;
gade
colin,
gade
molve,
gade
allongé,
poissons
de
mer
,
personne
extrêmement
maigre,
v. es-
querinche.
En
plaço
de
merlusso
l'aura
d'estoeo-fi.
.
.il.
'
oae
.
..
.
-
ch.
eop.
,
U(
S?as
set,
li béuras
plus
tant-pau
l'aigo-pourrido,
Ounte
auran
destrenipa
lei
troues
d'esloco-fi.
v.
gelu.
Semblan
dous vièis
estoco-fi.
m.
bourrelly.
PROV.
Se
coume un
estoco-fi.
ESTOCO-ficado,
s.
f.
Ragoût de
stockfich,
v.
merlussado.
Pèr
l'estoco-ficado
eclipso
Pèire Maisso.
F.
GUISOL.
R.
estoco-fi.
Estodi,
estodis,
v.
estadi,
estadis;
estofi,
v.
estoco-fi
;
estofo
pour
estoufo
(il
étouffe),
v.
estoufa.
estofo,
eitofo
(auv.
d.),
astofo_(g.),
estouofo
(rouerg.), (esp.
port,
estofa,
it. b.
lat.
stoffa, ail.
stoff),
s.
f.
Etoffe, drap, tissu
;
acier dont
les
taillandiers
font les
parties
non
tranchantes
de leurs
ouvrages.
Estofo
blesido
,
ireveliclo,
étoffe
élimée
;
estofo
qu'escupis
l'aigo, qu'escampo
la
plueio,
étoffe
imperméable;
uno
bono
es¬
tofo,
une
bonne
étoffe;
un
bon
garnement
;
de
bonis
estofo,
de
bonnes
étoffes; avé
d'estofo,
avoir
de
l'étoffe,
de
la
matière de
reste,
des
moyens,
des
qualités, des talents
;
être riche
;
i'an
pas
plan
l'esiofo,
on
n'y
a
pas
plaint
l'étoffe
;
faire
estofo,
corroyer
le fer,
le bat-
fre à
chaud. R.
estoupo.
Estogié,
v.
estagié
;
estogna,
estognado,
es-
togneto,
estogno,
estognou,
estognoun,
v.
es-
tagna,
estagnado, estagneto, estagno,
esta-
gnou,
estagnoun
;
estolta,
v.
estala.
estolo,
eitolo
(auv.),
estollo
(g. 1.),
(rom.
cat.
esp.
port,
estola,
it. lat.
stola),
s.
f.
Etole.
Pateleto,panèu d'uno
estolo, fanon
d'une
étole.
N'ajats
paur que
jamai
iéu
baise
soun
estolo.
A.
GAILLA.RD.
Emai
faudrié
carga
l'estolo.
C. FAVRE.
Lou bon
prèire
ourna
de
l'estolo.
abbé
cotton.
Estolobourdi,
v.
estabourdi
;
estoma,
esto-
maire,
v.
estama,
estamaire
;
estomen,
v. es-
tamen
;
estompa,
v.
estampa;
estompo,
v. es¬
tampo
;
estompoun,
v.
estampoun
;
eston,
v.
estan,
estam, estame,
estang;
estonca, eston-
co, v.
estanca,
estanco
;
estonissou,
v.
estaijis-
sou
;
estonquiè,
v.
estanquié
;
estonsado,
v. es-
tançado
;
estonsou,
v.
estançoun
;
estopla,
es-
topíado,
estoplage,
y.
establa,
establado,
esta-
blage
;
estopli,
v.
est&bli
;
Estor,
Estorc,
v. as-
tour;
estordi,
v,
estourdi.
estòri,
estèiro (b.),
(
cat.
estora,
it.
stuoia,
esp.
estera, port,
esteira,
lat.
sto-
rea),
s.
f.
Estère,
natte
de jonc
ou
de
spar-
terie,
v.
ensarrioun
,
•paiassoun,
paiet
;
store
d'une
voiture,
v.
teliero
;
incapable, im¬
bécile,
en
Languedoc,
v.
coufo.
Estòri de
parabandoun,
nattes
de
spar-
teries
qui revêtent
les
ridelles d'une char¬
rette.
Emé la
bauco
pèr
eslòri.
calendau.
Estòri
pou
r
istòri
;
estorigagne,
v.
estara-
gno;
estorigogna,
y.
estaragna
;
estorloco,
es-
torlogo,
pour
astroulogue;
estorlucàt,
v.
es-
terluca; estornèu,
v.
estournèu
;
estorovela,
v.
destaravela
;
estorovi,
v.
escaravi.
estorre,
etorre
(d.), (b. lut. tprms,
lat.
torridus),
s.
et
adj.
m.
Sécheresse,
sec,
en
Dauphiné,
v.
eissu,
s&caresgg.
Estorrenal,
v.
estarnal
;
estorrissa,
v.
estar-
ESTOCO-FI
ESTOUFADOU
#&MÏáVi'jL'jétól
<(•&)
UDtáÀtíiI
âís
vG'ü#.fiií.iïí
rissa
j
gstorrussa,
estorrusso,
v.
estarrassa,
es-
taEEJISSQtdv;,
aiTBH
A
.0
JDJ
an '.miis,
jestorse,
estogse
(1.),
etorse,
çitor-
dre
(d.)j
estouerse
fa.),
estouesse
(mf),
estouorse,
(rouerg.), (rom. estorser,
çs'tor-
cçr,
ftxtorcer,
cat.
;esp.
port,
estorcer,
it.
storcerc),
y, a.
tordre
du
linge mouillé,
v.
torse
;
fouler
une
articulation,
v.
enfaucha
;
extorquer,
v.
pscroucâ.
Se
conj,
comme
to,rse,i,
Estorse
un
chaîne, tordre
un
chêne.
S'estorse,
v. r.
Se
tordre;
se
fouler,
se
don¬
ner une
entorse,
y.
estravira.
Fau, pecaire,i
Li vMre
estorse
de
tout
caire.
CALENDAU.
Estors,
estos
(1.),
estouers
(a.),
estoues
(m.),
ESTOURSEou(rh.),
estoursu
(m.),
estous-
sut
(g. 1.),
orso,
osso,
ouerso, 0uess0,
üd0,
part, et
adj.
Tordu,
ue,
foulé, ée.
Me
sièu
estors
la
man,
je
me
suis foulé la
main.
R.
e?,
torsç.
estorso,
etorso
(d-),
entorso(g-),
es-
tosso
(1.),
estouerso
(a.),
estouesso
(m.),
estouorso
(rouerg.),
(rom.
estorsa),
s.
f.
Torsion, entorse,
y.
afouladuro, estour-
seduro,
toursido
;
élan
d'un
serpent;
lutte,
en
Gascogne,
v.
lucho
;
arrachement,
déli¬
vrance,
en
Languedoc,
v.
estoursioun.
Ha à
las
estorsos
(g.),
s'exercer
à la
lutte.
Uno
petito
estorso
al
plus petit
artel.
A.
GAILLARD.
Devès
Laoucououn
se
lançon d'uno estorso.
J.-L.
GUITARD.
R. estorse.
estos
(rom.
Estos,
Astos,
Stos),
n.
àe
1.
Estos
(Rasses-Pyrénées).
Estos,
estot,
y.
estò
;
estou
(ce,
cet),
v.
esto
2
;
estou
(il
fut),
en
Bèarn,
y.
esta,
èstre
;
es-
toua,
y.
estucha
;
estôubi,
y.
estàubi
;
estou-
bia,
v.
eissoublia, óublida
;
estóubia,
y.
estau-
bia.
ESTOüBiÉü,
n. p.
Stobée,
écrivain de l'an¬
tiquité.
estourla,
estotjlha
(rouerg.),
v.
a.
etn.
Couper
le
blé, dans
les
Alpes,
v.
meissouna
;
ravager un
blé
en
herbe,
en
parlant
d'un
trou¬
peau
;
faire
une
coupe,
dans
un
bois;
couper
la
tête,
tuer>
voler,
y.
escoufi. R. estoublo.
estoublacho,
s.
f.
L'Estoublache,
torrent
qui
passe
à
Estoublon
(Rasses-rAlpes).
estoublado,
estoulhado
(rouerg.),
S.
f.
Dégât
causé
par un
troupeau
dans
un
blé
en
herbe,
v.
escapaduro,
estimo. R.
estoubla.
estoublagu
(v. fr.
estoblage, b. lat.
sti-
pulagium),
s. m.
Droit
de paisson
dans les
chaumes,
v.
aubiso. R.
estoublo.
.
estoublo,
estoulho
(1.
rouerg.),
eÍtoü-
blo,
etoublo
(d.),
estoülo,
eitoül·iio
(lim.),
etoulho(auv.),
(rom,
es.tobla, stobla,
estipula,
v.
fr.
çstouble,
estçule,
it. stop-
pia, all.
stoppel, b.
lat.
stopula, stubula,
lat.
stipula),
s.
f.
Champ
moissonné
qui
est
encore
couvert
de
chaume,
chaume,
ja¬
chère,
v.
anoùi,
frachisso,
restoubTe
;
es-
teuble,
éteulç,
chaume,
v.
estoubloun.
Estoublo
marcado, chaume
où l'on
élève
un
petit
tas
de
mottes
pour marquer que
l'en¬
trée
en
est
interdite
aux
troupeaux,
v.
rou-
dat,
vejado
;
intra
dins
uno
estoublo,
en¬
trer
dans
un
chaume
;.
batre
uno
estoublo,
battre
un
chaume
;
èstre
d'estoublo,
en es¬
toublo,
être
en
jachère
;
mòure,
souleva
lis
estoublo, labourer
les
chaumes
;
fa, de
l'ei-
toulho
(lim.), faire
de
l'éteule, faire du
ra¬
vage.
estoubloun
,
estoublioun
,
estou-
bioun
(Var),
estoublou,
etoublou,
ei-
tubliéu
(d.),
estoulh,
estou
(g.),
(rom.
estoblon, it.
stoppione),
s. m.
Chaume, é-
teule,
partie de la
tige
des blés qui
reste
dans
le,champ
après la
moisson,
v.
clue,
fourre,
resiovMe.
,
,
..
;
,
Derraba
lis
estoubloun,
arracher
les
chau¬
mes,
chaumçr;.
.
^
Esna
sus
d'estoubloun.
mirèio.
Lou. soulè'u
dardaio
E fai dansa lis estoubloun.
m. de
truchet.
R.
astoub{qr,
estoubloun
(rom. EstoblonJ). lat.
Sto-
blonum),
n.
de
1.
Estoublon
(Rasses-Alpëà)
;
Estoublon,
près Fontvieille ( Bouches
-
du-
Rhône).
Estouc
(il
fut),
en
Gascogne,
v.
èstre.
èstoucado
(cat.
esp.
port
estocada,
,1t.
stoccata),
s.
f.
Estocade, botte,
coup
de
pointé,
y.
espasado;
attaque
ou
demande
imprévue,
y.
mau-parado.
A la
premiero
estoucado
que se
daran.
g. zerbin.
Ni si trobo ges
de plastroun
A
provo
d'aquelo
estoucado.
c.
brueys.
Sès tira
'stoucado ni
pic.
g.
d'astros.
R. estoc.
estoucet,
s.
m.
Petit
étau.
R. estoc.
Estôudi,
y.
estàubi.
estoudougna
(esp. estadoûo,
bâton),
y.
a.
Ebrancher
un
arbre, de
manière
à n'en
conserver
que
le
tronc,
à
Toulouse,
y.
cou¬
ronna,
escoudouma.
Estouelo,
v.
estello.
estouer
(rom. estor, embarras,
ou
astor,
autour,
oiseau de
proie),
s. m.
Espèce de
tra-
mail dont
on
se
sert,
dans la
Gironde,
pour
prendre des soles
et
des turbots. En d'autres
lieux de France
on
nomme ce
filet
estouyere
ou
estoni'ere.
Estouerse,
estouesse,
v.
estorse
;
estouerso,
estouesso,
y.
estorso.
estouf, oufo
(it. stufo), adj.
Dégòuté,
ennuyé,
fatigué, ée, à
Nice,
y.
embouni,
sa-
d'oû.
Iéu
ja n'en
siéu estouf, aijafachla miéu danso.
j.
rancher.
Pènso
bessai
que
d'éu n'en sigui
deja 'stouf.
f.
gdisól.
R.
estoufa.
estoufa,
estoufla
(g.),
eltoufa
(álív.j,
etoufa
(d.),
(esp.
port,
estufar, enfurfier,
étuver),
v.
a.
Etouffer, asphyxier,
éteindre le
feu
;
engouer,
suffoquer,
y. escana,
estëgnc,
óufega;
faire cuire à
l'étuvée (esp.
estofar).
Estoufe, oufes,
oufo, oufan,
ovfàs,
bu-
fon,
ou
(querc.)
estofi,
ofes, ofo, oufan, óü-
fas,
ofon.
Estoufa 'n
eissame,
enfumer
un
essaim
d'abeilles;
estoufa
li
coucoun,
échauder
les
cocons
pour
en
faire
mourir les
chrysalides
;
estoufa entre
dous
matalas,
étouffer
entre
deux matelas
: on
croit
encore
dans le
peuple
qu'on
se
délivre
ainsi des
gens
atteints
de
la
rage,
S'estoufa,
v.
r.
S'étouffer, étouffer, s'en-
gouer.
S'estoufavo
dou rire, il
étouffait de rire.
Estoufa,
estoufat
(g. 1.),
ado,
part, et
adj.
Etouffé,
ée
;
qui
manque
d'air,
en
parlant
d'un
appartement,
v.
estu
;
mort,
orte,
crevé,
ée,
en
parlant des
animaux
;
boudeur,
euse, en
Bigorre,
y.
foucjnaire.
Tèms
estoufa,
temps
vain.
R.
es,
toufo.
éstoufaoeto,
estoufadet
(1.),
s.
Petite
étuvée,
y.
èstoufinado.
R.
estoufado,
estou-
fat.
estoufado,
estoufau
(a.),
estoufat,
estufèo
(1.),,
s.
Estouffade, étuvée,
y.
adobo,
arcliipot;
grande
perte
au
jeu,
banqueroute,
y.
bug
ado.
Galino
à
Vestoufado, poule cuite à l'étu¬
vée,
poule
au
pot
;
manja
de bìòu à l'estou-
fado,
manger
du bœuf à l'étuvée
;
étouffer
son
dépit
;
un
taiou
d'estoufat
(1.),
un mor¬
ceau
de
bœuf
à
l'étuvée
; a
manja forço
es¬
touf
at,
il
a
beaucoup
souffert
sans se
plaindre
;
faire
d'estoufado, perdre
au
jeu.
Comtes pas
nouésteis estoufado.
v.
gelu.
ÛMëSatâ».eup iülkí
M
iftvj,.,
i
estoufadou,
s. m.
Etouffoir, boîte de
mé¬
tal pour
éteindre les
charbons
;
lieu
où l'on
é-
touffe, où l'on
manque
d'air. R.
estoufa.
1...,1062,1063,1064,1065,1066,1067,1068,1069,1070,1071 1073,1074,1075,1076,1077,1078,1079,1080,1081,1082,...2382
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