Lou Tresor dóu Felibrige - page 2118

SOUBEIRANETA
SOUGADO
905
SOUBE1RANETA,
SOUBIRANETAT
(b.),(rom.
sobeiranetat, sobiranitat,
sobiranetat,
su-
biranetat,
sobiranessa,
soveranitat,
cat.
soberania,
osp.
soberanidad,
it.
sovranità),
s.
f.
Souveraineté,
v.
empèri,
poudè.
La soubeiraneta
dòu
poplc,
la
souverai¬
neté
du
peuple.
R. soubeiran.
Souben,
soubendet,
v.
sôuvènt,
souventet
;
soubenenço,
v.
souvenènço
;
soubengue,
sou-
beni,
v.
souveni;
soubent,
soubentamen,
v.
souvènt.souventamen
;
soubentrièiro,
v.
souto-
ventriero;
sôuberdous,
v.
sôuvertous.
soubergue,
s.
m.
Le
Soubergue,
contrée
de
l'Hérault,
près
Pézenas
;
nom
d'un cépage
cultivé dans
ce
pays.
Pèr
Soubergue, dans le
Soubergue.
SOUBERXO,
SUBERNO
(rom.
suberna,
lat.
superna),
s.
f. Flux
sous-marin,
marée
qui
monte
sous
la surface
de
l'eau
immobile,
ma¬
rée
montante,
dans la
Gironde,
v.
mascaret
;
houle,
vague, v. ausso,
erso
;
pluie
et
débor¬
dement,
en
Guienne,
v.
regounfle.
l'a
souberno,
la
marée monte.
Tu
siesla
benvengudo,
estello
que
gouvernas
Noslre Macau
batut
d'auratge
e
de
subernos.
s. du
bartas.
Eu
son
Arnaulz
qu'amas
l'aura,
E
catz
la
lebre ab lo buou
E nadi
contra
suberna.
a.
daniel.
Sóubert, sóubertous,
v.
sóuvert,
sôuver¬
tous.
SOUBÈS
(rom.
Sobers,
Sabers,
Subs,
b.
lat.
Sobertium,
Subertium),
n.
de 1.
Soubès
(Hérault).
soubèstre,
soubèste
(b.), from.
Sou-
beste,
Saubeste,
Sobcste, b.lat.
Silvestrum,
Pagus
Silvestrensis),
s. m.
Le
Soubestre,
pays
de
Béarn.
Soubi,
soubienne,
soubié-s,
soubièts,
v.
sou¬
veni; sôubia,
v.
saubia.
SOUBIES
(esp.
subia, lieu
aquatique),
n.
p.
Soubies,
nom
de fam.
pyrénéen.
Soubin
(souvent),
v.
souvent;
soubin,
sou-
bins
(je
me
souviens,
etc.),
v.
souveni
;
sou-
binenço,
v.
souvenènço.
SOUBIOLO,
n.
p.
De
Sobiole,
nom
de fam.
béaxn. II.
Soubies.
Sonbira,
soubiran,
v.
soubeiran
;
soubirèi,
ras, ra, v.
souveni.
soubirous
(rom.
Sobiros;
sobiroo,
so-
biron, supérieur,
d'en haut),
n.
de 1.
Soubi-
rous
(Lot-et-Garonne);
nom
de
fam.
gascon.
soubiso,
n.
de
1.
Soubise
(Charente-Infé¬
rieure),
ancienne
principauté.
Soubjouga,
v.
sujuga
;
souble,
v.
souple.
souble-cause,
n.
de 1.
Soublecause (Hau¬
tes-Pyrénées).
Soublet,
v.
siblet
;
sóubochino,
v.
sôuvagino
;
sóubochun,
v.
sóuvajun
;
sóubodou,
v.
sauva-
dou
;
souboteja,
v.
soubateja.
soubouèros
(rom.
SauboerasJ,
n.
de
1.
Soubouères,
près
Arouille (Landes).
Soubourna,
v.
subourna.
soubra,
subra
(g.
t.),
soura
(d.), (rom.
cat.
esp.
port,
sobrar, it.
soprare,
lat.
su¬
peraré),
v.
n.
et
a.
Être
en sus,
être de
reste,
excéder,
surabonder
v.
resta
;
laisser de côté,
x.leissa;
garder, réserver
pour
quelqu'un,
v.
garda,
sauva,
serva.
Quant
fau soubra
d'anello ?
combien
faut-il
laisser
d'anneaux?
se
dit
pour
atteler
uno
charrette
;
tout
iè soubro, toul
li sobro
(lira.),
il
a
tout
à
foison,
il
regorge
de
biens
;
Ion pan a
soubra, il
y
a eu
du pain de
reste
;
soubra de
bonis
abitudo,
conserver
de bon¬
nes
habitudes; i'an fa
soubra'no
filio de
milo
franc,
il n'a
tenu
qu'à
lui d'épouser
une
lille
qui
avait
mille
francs
de
dot.
E
ban
souvent
noun
soubran
pas
Tres
sòus
en
louto
uno semano.
c.
brüeys.
phov.
Se
jouve sabié,
E
se
vièi
poudié,
Ço
que
manco
soubrarié.
Se
soubra, v.
r.
Avoir de
reste,
mettre
de
côté,
économiser,
v. espargna.
Me
soubre
ou
mi sóubri
(m.)
milo
franc
p'er
an,
je
m'économise
mille francs
par an ;
que me
soubre
?
qu'est-ce
que
je
gagne
à
cela?
Manjavi
toul-bèu-just
e me
soubràvi
gaire.
j.-f.
noux.
Soubra,
soubrat
(g. 1.),
ado,
part, et
adj.
Économisé,
réservé, ée,
qui
a
du
bien
de
reste,
aisé,
ée,
riche
;
rassasié,
dégoûté, ée
;
Soubrat,
nom
de fam.
provençal.
N'a
soubra
'n
ab'ord,
il
y
en a
eu
beau¬
coup
de
reste.
L'ome
plus
biaissut
e
mai
soubrat de
sèn.
f.
d'OLIVET
M'ère,
emé
proun mau,
soubrado
uno
pèço
de
dès
sòu.
f.
du
caulon.
soubragno,
soubrogxo
etsourrogno
(rouerg.),
s.
f.
Vieille
truie
qui
a
porté
plu¬
sieurs
fois,
v.
mauro.
R.
soubra,
soubagno.
socb1îaire
,
arello,
air1s, aïro,
s.
et
adj.
Celui,
celle qui
fait
des
économies,
v. es-
pargnaire.
R.
soubra.
soubrame.v,
soubroiiev
(1. g.), (it.
esp.
port,
sobriamente), adv.
Sobrement.
Si
noun
parles
soubramen
à l'aveni.
c. brueys.
Qu
si
disno
d'uno
bouscarlo
Pou
dire que
viéu soubramen.
id.
R.
sobre,
soubran,
subran, axo
(rom.
sobra),
adj.
et
s.
Supérieur,
eure,
qui
est
au-dessus,
v.
soubeiran
;
tout-à-coup,
aussitôt,
v.
subran.
Au
soubran,
au
subran,
au-dessus.
Veirés
uno
maioun
qu'a
lou
front
descubert,
Unoautro
que
s'escounde
; au
soubran, lou
desert.
c.
sa'rato.
Siéu
anat
au
soubran
de
la
campagno.
nouvelliste de
nice.
Au subran
dei
gràndei
bougno
Que
pounchejon
vers
lou
cèu.
l.
funel.
Soubran
a
pour
corrélatif soutran,
infé¬
rieur.
R.
soubre,
sabre.
soubrasa
(esp.
sobrasar),
v.
a.
Fourgon¬
ner
la
braise,
v.
esbrasiha
;
griller
en
met¬
tant
de la
braise
par-dessous,
v.
braseja.
Soubrasa
lis
esclop,
mettre
de la
braise
dans
les
sabots
pour
les
chauffer,
v.
abrasa.
Lou
diable
Te
soubrase de
soun
redable.
*
lafare-alais.
Soubrasa,
soubrasat
(1.),
ado,
part.
Four-
gonné,
grillé,
ée.
R.
sous,
braso.
soubre,
s. m.
Reste,
en
Gascogne,
v. sou-
•bru*plus
usité.
R.
soubra:
Soubre
(sur),
v.
subre
;
soubre
(sobre),
v.
sobre,'soubre-cargo,
soubre-celh,
soubre-ci-
Iho,
soubre-dènt, soubre-escot,
soubre-jour,
soubre-lia, soubre-saut,
soubre'-semano,
sou-
bre-tout,
v.
subre-cargo,
subre-ciho, subre-
dènt,
subre-escot,
subre-jour,
subre-lia,
su-
bre-saut,
subra-semano,
subre-tout
;soubre-
la,
v.
esbranda.
soubre-vè1re,
v.
a.
Ensorceler, jeter
un
sort,
dans
la
Marche,
v.
enmasca.
.
L'ount
soubre-vu,
on
lui
a
donné le
mau¬
vais œil.
R.
subre, v'eire.
soubre.v, subrev,
exco
(rom.
sobren, it.
soperchio), adj. De
surplus,
de rechange
;
surnuméraire, superflu,
ue,
v.
empre.
Lou soubren
d'un
canau,
les
eaux
de
fuite
d'un
canal
;
bèsti soubrenco,
bête
de
relais
;
uno
joio
soubrenco (Arm.
prouv.),
un
prix-
supplémentaire. R.
soubre,
subre.
soubret, eto,
adj.
Affecté, ée,
qui fait le
précieux
ou
la
précieuse,
v.
sipoura.
Uno
soubreto,
une
soubrette,
une
femme
de
chambre
intrigante.
R.
soubra.
soubreto,
soubriliio
(a.),
s.
f.
Petit
excédant.
Faire
soubreto> avoir
un
peu
de
reste.
D'un
pichoun
bout
faguè
soubreto.
l.
faucy.
R.
soubro.
soi'bri
(rom.
sobrier,
supérieur),
s.
m.
Gouttière,
en
Forez,
v.
degout.
soubrié
(rom.
sobrier,
supérieur,
suze¬
rain,
vainqueur,
rude),
s. m.
Factotum,
ser¬
viteur
qu'on
emploie
à
toute
sorte
de
travaux,
en
Languedoc,
v.
tout-obro;
Sobrier,
nom
de fam.
méridional.
En
molos
pèrdarriè l'acampo
lou
soubriè.
a.
langlade.
R-.
soubro, subre.
soubrieta, soubrietat
(g.
1.),
(rom.
SO-
britat,
cat.
sobrietat, it..
sobrietà,
esp.
so-
briedad, lat.
sobrietas,
atis),
s.
f.
Sobriété,
tempérance,
v. amerma.
La soubrieta
es
maire
de
la
bèuta.
arm.
prouv.
prov.
La
soubrieta
es
lou
prernié médecin.
soubrioun,
s. m.
Le Soubrion,
affluent du
Roubion
(Drôme).
soubriquet,
subriquet
(v. fr. SOUb.2-
briquet,
coup
donné
sous
le
menton, geste
injurieux),
s.
m.
Sobriquet,
v.
escais-noum,
faus-noum.
II.
sous,
brego.
soubriqueta,
v. a.
Mettre
un
sobriquet,
v.
chafra.
Aqueles dous
couchés
nimoues
Que
soubriquelon
moun
istòrio.
lafare-alais.
R.
soubriquet.
soubro
(lat.
supra),
prép.
Sous,
en
Au¬
vergne,
v.
souto.
Soubro
sa
signatura,
sous sa
signature.
soubro,
souro
(d.),
sobros
(g.),
(rom.
cat.
esp.
port,
sobras,
lat. supra),
s.
f.
pl.
Restes,
excédant,
surplus,
reliefs,
v.
r'esto
;
Soubre,
nom
de fam.
provençal.
Se li
soubro
te
fan
pas
besoun,
si
tu
n'as
pas
besoin du
reste;
bèure
li
soubro de
quaucun,
boire
sur
les
restes
de quelqu'un
;
p'er
soubro de
plesi, pèr
sobros de
plasê
(Goudelin),
pour
surcroît
de
plaisir
;
acô 's
de
soubro, cela
est
superflu
;
n'i'a
de soubro,
il
y
en a
de
reste
;
avi
de
soubro,
faire
sou¬
bro,
avoir de
reste
;
ai de
tèmì
de
soubro,
j'ai du
temps
de
reste
;
n'en
vau
mai
avi de
soubro que
de
manco,
mieux
vaut
qu'il
en
reste
que
s'il
en
manquait;
à-:le-sobros
(g.),
à
loisir.
Enié li soubro
rte
vosle
or.
l.
roumieux.
Vous
qu'avès
soubro
d'esperit.
c.
brueys.
prov.
Soubro fan
ounour.
Li soubro
dóu
fiasco
di
bugadiero
garisson li
fèbre,
les
lavandières
vident
bien leur
flacon
de vin
.
Soubro-dènt
pour
subre-dènt
;
soubroun,
v.
segroun
;
souble,
soubtements,
v.
soude;
soubut,
v.
solbre
;
souc, v.
sou.
SOtJCA,
SOUC.A
(g.),
SOUSC.A
(rh.),
SOUA
(L),
v. a.
etn.
Heurter,
frapper, attaquer,
v.
acipa, turta;
faire
effort,
bûcher,
travailler
ferme,
v.
trima;
t.
de marine,
serrer
forte¬
ment
un
nœud,
frapper
une-manœuvre,
roidir
un
amarrage,
attacher fortement,
v.
amarra,
abraca
;
chercher
à
se
rappeler.
Souca
la
biho,
fixer le
garrot
d'une
char¬
rette
;
soucas-lou,
daubez-le
;
souco, com¬
mandement
de
navire
pour
faire roidir
un
cordage
;
soucarai,
je
tâcherai de
me
le
rap¬
peler.
Qu
a
mes
la
pèiro
aqui ?
souco
!
c.
poncy.
Souco dur
sus
lei rèm.
id.
Antrei-fes la
p.'-sto
èro
ei
vilo,
Aro
souco
lei
vilajoun.
v.
gelu.
Souca,
soucat
(g. 1.),
ado,
part.
Heurté,
frappé, ée.
Quand mi
sènli
souca.
p.
bellot.
R.
soco,
souc,
souco.
sóuca
(esp.
surcar,
it.
solcaré, lat. sul-
care),v.
a.
Sillonner,
diviser
par
sillons,
par
bilions
ou
par
planches,
v.
enrega,
ensôuca.
Souca,
ado,
part,
et
adj.
Divisé
en
bilions,
en
parlant
d'un champ. R.
souco.
soucado,
soucau
(
Var)
,
souchado
,
chaussado,
souchau
(a.),
s.
Cépée,
v.
tousco;
quantité
de
raisins
que
porte
un
cep;
n
114
1...,2108,2109,2110,2111,2112,2113,2114,2115,2116,2117 2119,2120,2121,2122,2123,2124,2125,2126,2127,2128,...2382
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