GODE
—
COLO
577
Cocouna,
v.
coucouna
;
coculucho,
v. cou-
coulucho
;
codabre,
v.
cadabre
;
co-d'acei
pour
eiçò-d'eici
;
codais,
v.
cadais
;
co-d'alei
pour
acò-d'eila;
co-d'ati
pour
acò-d'aqui
;
codaulo,
v.
cadaulo
;
coddet,
v.
cadet.
code, couode
(rouerg.),
(rom.
cat.
codi,
esp.
port,
cocligo, it; coclica,
lat.
codex),
s.
m.
Code, recueil de lois,
v.
for.
code, codo
(1.
niç.),
couodo
(rouerg.),
couede, couedo, couade
(m.), còdou,
còdoul,
còtoul
(1.),
cadou
(d.), (rom.
cat.
codol, b. lat.
codolus,
lat.
cotes,
cau¬
tes),
s.
m.
Caillou,
galet, pierre roulée
et
ar¬
rondie,
v.
caiau,
clapo,
frejau;
hérisson
de
châtaigne,
dans l'Aude,
v.
peiòu, pelous;
Codol,
Codoul,
noms
de
fam.
méridionaux.
Li
code de
la
Crau,
les
cailloux de la Crau
d'Arles
;
faire caufa 'n
code, faire
chauffer
un
caillou,
pour se
tenir les pieds chauds.
Dison que
manco
pas
de code dins
la
Crau.
l.
eoumieux.
Entre
lei couede don camin.
a.
crousillat.
Lusent
coumo uno
castagno
que
foro-niso
dal
cò¬
doul.
a. mir.
prov.
Toujour lou
veirés
:
A
paure
ome
vigno de
gres,
E fumado de code.
Code,
v.
couire
(cuire)
;
codecil,
v.
coudicile
;
codèl,
v.
cadèa
;
codela,
v.
cadela; codelard,
y.
cadelas; codelia,
y.
coudelia; codelièiro,
y.
cadeliero
;
codeno,
v.
cadeno.
code-pèd, còu-de-pèd, col-de-pèd
(1.),
(rom.
code,
coude),
s.
m.
Cou-de-pied.,
tarse,
v.
garroun.
A
'n
gros
code-pèd,
il
a
le
cou-de-pied
très
haut.
R.
couide,
p'ecl.
Coders, codes, codèstre,
v.
caders
;
codet,
y.
cadet
;
còdi
(je cuis), codem
(nous
cuisons),
codets
(vous
cuisez), coden
(ils cuisent),
pour
cose,
cousèn,
couses, coson,
à
Bordeaux
; co-
diè
pour
caudrié(ilfaudrait),
à
Montpellier,
v.
calé
;
codièiro,
v.
cadiero
;
codilho,
y.
ca-
dilho
;
codioisso,
v.
cadioisso
;
codo,
y.
co ;
Co-
dols,
y.
Coudous;
codorno,
v.
cadorno;
codo-
rosso,
y.
cadarosso;
codôula,
v.
cadaula.
co-d'oulivo,
n.
de
1.
Codolive, près Mar¬
seille. B.
acò,
à
caso,
de,
Oulivo.
Co-doulou,
y.
cor-doulour;
codra
^>owr cau-
dra
(il
faudra).
codro
(rom.
coldra),
s.
f. Cerceau,
cercle
de bois pour
les futailles,
en
Gascogne,
y.
cièucle.
Molo de
codro,
rouelle
de cerceaux>
liés
ensemble.
Le
mot
français
cotret
vient
sans
doute
de
codro.
R.
cordo.
Codron,
v.
cadran
;
codueisso,
y.
cadueisso
;
codum,
v.
cadun
;
coeito
pour
couito,
coucho;
coeito
pour
couito, coucedo; coelhe,
v.
cueie,
culi
;
coenh,
v.
couin
;
coenta,
y.
coucha 2
;
coexe
pour
couecho, cueisso
;
còfi,
v.
càfi
;
Coffy,
v.
gofe
;
cofi,
v.
cafi.
cofo,
eicofo
(d.),
coho
(g.),
gofo
(m.),
govo
(a.),
(rom.
cofa,
cat.
esp.
cofia,
it.
euf-
fla
;
hébr. cupha,
vêtement
de la tête
des
fem¬
mes
;
gr.
xufbs,
vase
convexe),
s.
f. Coiffe,
en
Gascogne,
y.
couifo plus usité
;
coiffe
de
cha¬
peau,
forme d'un
chapeau,
v.
testiero
;
bon¬
net
de
nuit,
v.
berro
;
cosse
des
légumes,
y.
badoco,
bouclousco, cournièu,
gato,
grueio,
teco
;
peau
de
raisin, de lentille,
de
haricot,
y.
calofo,
coufello,
pelofo
;
écorce
d'arbre,
v.
rusco
;
copeau,
v.
coupèu
; manne
de
spar-
terie
ou
de
feuilles
de
palmiers,
v.
coufo
;
Cohe,
nom
de
fam. béarnais.
Cofo-blanc, sobriquet
qu'on
donne
aux
meuniers,
en
Languedoc
;
cofo d'un
ago
de
rasin,
peau
d'un
grain de
raisin
;
cofo
de
pese,
ècale
de
pois
;
sian
pas
de
cofo,
nous
ne
coiffons
pas
la même forme
de
chapeau,
nous
ne
sympathisons
pas
;
vùli
parla dam
sa
cofo
(1.),
je
veux
lui
parler,
tête
à tête.
Cofouiè,
v.
cafouiè
;
cofourno,
v.
cafourno.
cofre,
coitofre
(rouerg.),
crofe
(bord.),
goufre
(1.), (rom.
cat. esp.
port,
cofre, b.
lat.
coferum, cofrium,
ail.
kuffer,
lat.
cophi-
nus),
s.
m.
Coffre,
v. arco,
bahut, caisso,
esp¬
erin,
gardo-raubo
;
trousseau
de nouvelle
mariée,
v.
prouvesimen; donation
qui
repré¬
sente
ce
trousseau
et
que
l'on
stipule
ordinaire¬
ment
dans
les
contrats
de
mariage
;
coffre, pois¬
son
de
mer
;
poitrine,
v.
caisso, pitre
;
pour
trou,
fosse,
v.
crofe,
cros.
Se
diverti
coume
un
cofre, s'ennuyer
;
avè 'n bon
cofre,
être bien
constitué
;
en
A-
vignoun,
quau
l'a
pas
dessus,
l'a
pas au
cofre,
ancien
dicton
relatif
au
goût des
gens
d'Avignon
pour
la
toilette.
Dins lou
cofre
vounle
elo estrèmo
Ço qu'a de bèu.
c.
brueys.
prov.
Quau
es
bèu
au
cofre,
es
bèu
pertout.
—
Entènd
en
acò
coume
iéu ii faire li cofre.
cofre-à-perlo,
s.
m.
Coffre
trigone,
os-
tracion
trigonus (Lin.),
poisson de
mer, y.
bourso,
porc-de-mar.
coflie-fort,
cofre-fouert
(m.),
S.
m.
Coffre-fort.
Filhols
de
la
fourtuno
Que
vivèts
e
droumèts
al-prèp d'un cofre-fort.
l.
vestrepa1n.
COFUE-T1GRA,
s.
m.
Coffre moucheté,
os-
tracion cubicus
(Lin.),
poisson de
mer.
Cofuel,
y.
cafuel
;
cog,
v.
còu
;
coga,
v.
caga
;
cogna,
v.
cagna
;
cognard,
v.
cagnard;
cognas,
v.
cagnas; cogno,
y.
cagno; cogno,
v.
quagno
;
cognoto,
y.
cagnoto
;
cognou,
cognounèl,
y.
cagnou,
cagnoutet;
cogogno,
y.
cagagno
;
Co-
gombles, Cogomblis,
v.
coucoumbre
;
cogo-
morto
pour
cago-morto,
cabro-morto
;
cogo-
nis,
v.
cago-nis
;
cogoraulo,
y.
cagaraulo;
co-
gorèl,
v.
cagarèl
;
cogorol.v. cagarol
;
cogorou-
lou,
y.
cagaraulou
;
cogouei,
y.
coucot
;
cogu,
v.
couguiéu
;
coguent
pour
cousènt
(cuisant),
en
Languedoc,
v.
couire
;
cohe, coho,
v.
cofo
;
cohene,
y.
cor-fèndre.
cohou,
adj.
et
s. m.
Bœuf écorné,
en
Béarn,
v.
mout,
trount,
soient
;
sobriquet des
gens
d'Asasp
et
d'Escurès
(Basses-Pyrénées).
R.
co¬
ho, cofo.
Coi,
coig,
v.
còu
(cou)
;
coi (il
cuit),
y.
coui¬
re
;
coi
pour
acò 'i,
acò
's
(c'est).
coicA,
y. n.
Pleurer,
être
inquiet,
en
par¬
lant
d'un
enfant,
en
Gascogne
(G. Azaïs),
y.
gouissa,
Coifo,
v.
couifo
;
coiie,
oijes, oijo, oijon,
pour
couche, ouches,
oueno,
ouchon,
en
Limou¬
sin,
y.
coucha; coilhe,
v.
cueïe
;
coïn,
coïna,
v.
caïn,
caïna
;
coinde,
oinde
,
v.
couinde,
ouinde.
coio,
s.
f.
Queue,
à
Agde,
v. co
;
Coye,
nom
de fam.
provençal.
Lou trôubaire
Coio,
Jean-Baptiste Coye,
poète provençal, né
à
Mouriés (Bouches-du-
Rhône),
mort
à
Arles
(1711-1771).
prov.
A Mouriés i'a que
de Coio
o
de
couioun
.
Coiou,
y.
caiou
;
coire,
v.
couire
;
cois,
y. ca¬
lius; cois
pour coses
(tu cuis),
à
Bordeaux,
v.
couire
;
coissal,
v.
caissal,
queissau
;
coissi,
y.
coussi
;
coisso,
y.
cueisso
;
coit,
v.
còu
;
coi-
ta,
coito,
coitou,
v.
coucha, coucho,
couchous
;
coito,
v.
cuecho.
coke, coko
(angl. coke),
s.
m.
Coke,v.
carboun.
Despuei
qu'aduen
soun
arseni de
coko.
v.
gelu.
Col,
y.
còu; cola,
y.
cala;
colac, colat,
y.
coulac.
coL-AGîvÈu,
s. m.
Le
Col-Agnel,
un
des
passages
les plus
fréquentés
des
Alpes brian-
çonnaises. R.
còu,
agneu ou
à
n'eu.
Colagno,
y.
coulagno
;
colancha, colanchou,
y.
couiancha,
coulanchoun
;
colar, colas,
y.
coular,
coulas
;
colberd,
v.
còu-verd
;
colbilo,
y.
cauvino
;
colca,
v.
calca; colcic,
v.
caussit;
colcido,
v.
calsido,
caussido
;
colciè,
y.
calsiè,
caussié
;
colciga,
y.cauciga;
colcigue,
y. caus¬
sido
;
colcina,
v.
calcina
;
colcodis,
v.
caucadis
;
colcosou,
v.
cauquesoun
;
col-creba,
y. cor-
creba.
coldefi,
n.
p.
Coldefi,
nom
de
fam.
Iang.
Coldièiro,
y.
caldièiro,
caudiero.
cole,
colre
(rouerg.),
cola
(bord.),
(rom.
colar,
cat.
colrer,
lat.
colere),
v. a.
Chômer
une
fête, fêter, célébrer,
honorer,
en
Langue¬
doc
et
Gascogne,
v.
celebra.
Cole
ou
còli
(g.),
coles, col, coulèn,
cou¬
les,
colon
ou
colen.
Aquèu
de
qu
fèsto
coulèn,
celui dont
nous
célébrons
la
fête,
l'homme
dont
nous
par¬
lons.
Des
princes
la fèsto
coulèn.
p.
goudelin.
Oi-da,
vesi,
Fasan-nous-i
A cole le
jour
admirable.
id.
Aquel jour pèr l'oustal
es
uno
maje-fèsto,
A la colre atabé
tout
lou mounde
s'aprèsto.
c. peyrot.
Lou
patroun
de
voste
oustau
en
autouno
se
col
cado
an.
c.
d'astros.
Ipoucrat
que
tant
se
col.
id.
Col
plan las
hèstos
de
coumando.
id.
Colé,
v.
calé
;
colèl,
y.
calèl
;
colelha,
v. ca-
lelha
;
colen,
v.
coulet; colenda, colendos,
y.
calenda,
calèndo.
còlera
(rom.
cat.
còlera,
lat.
choiera),
s.
m.
Choléra-morbus,
y.
trosso-galant.
Lou
Colera,
étude de
mœurs
provençales
par
J. Roumanille
(Avignon,
1849).
Colèssio,
y.
calècho
;
colèto,
y.
coulèto
;
co-
lèvo, collèvQ,
v.
co-lèvo
;
colguèt
pour
cal-
guèt
;
colgut
pour
calgut,
v.
calé
;
colh,
y.
còu
;
colha,
y.
calha,
caia
;
colhado,
v.
calhado, caia-
do;
colhandro,
y.
couriandro
;
colhe,
y.
cueie,
culi.
colhegas,
s.
m.
Gros
cou,
en
Narbonnais,
y.
còu, coulas.
Que
soun
brassou
sarre
moun
colhegas.
e.
gleizes.
R.
colh,
COU.
coliiegou,
s. m.
Petit
cou,
en
Narbonnais,
y.
coulet.
Que poulit
colhegou
Que
n'a
la
Margoutou
!
ch. POP.
R.
colh,
còu.
Colhet,
y.
calhet,
caiet; colheto,
y.
calbeto,
caieto
;
còlhi,
y.
couio
;
colho,
v.
colo
2
;
co-
lhobo,
v.
calhabo
;
colhol,
colhòu, colhouol,v.
calhoi,
caiòu;
colhourado,
y.
calhoulado;
co-
lhoutou,
y.
calhoutou.
còli
(rom.
Coli),
s. m.
Le
Coly,
affluent
de
la
Vezère
(Dordogne)
;
Coly,
village du Pé-
rigord
; nom
de
fam. méridional.
còli,
còlis,
s.
m.
t.
de
commerce.
Colis,
caisse,
ballot,
v.
balot,
fais.
Lachas
lou còli que vous ganso.
lafare-alais.
S'à-n-un
ressaut toun
còli
se
destaco.
v.
gelu.
R.
còu.
Colibado,
v.
calivado
;
colibot,
y.
calibot;
co-
liè,
v.
coulié;
coliéu,
y.
caliéu
;
coliéu,
v.
ca-
lhéu,
caiau
;
coligna,
y.
caligna
;
colimas,
y.
calimas
;
colinaire,
v.
calinaire
;
colin-colet,
y.
coulin-coulet
;
coliò
pour
calié
(il
fallait),
y.
calé.
COLIOU,
s. m.
Morceaux
de
cuir adaptés
aux
deux
parties d'un fléau,
en
Forez.
Colito,
v.
caieto
;
collato,
y.
callato,
cap-la-
to
;
colle,
y.
còu 2
;
colleba, collèbo,
y.
cap-
leva,
cap-lèYO
;
colleja,
v.
caudeja
;
collet,
y.
caudet
;
collèvo,
v.
co-lèvo
;
colliré,
y.
lire
;
collobal,
v.
callabal, cap-bal
;
collobenco,
y.
calabenco
;
collomount,
v.
callamount,
eila-
mount
;
collotou,
y.
callatou.
colo
,
couolo
(niç.),
cou
elo
,
coualo
(m.),
(rom. colla, it.
colle,
lat. collis),
s.
f.
Colline,
montagne,
y.
mountagno,
pua, ser¬
re
;
La Colle
(Alpes-Maritimes),
nom
de lieu;
Colle, Couelle,
noms
de
fam.
provençaux.
N'es pas
li colo
que se
rescontron, deux
montagnes
ne se
rencontrent
point,
mais deux
hommes
se
rencontrent, sorte
de
menace.
Lou soulèu s'es leva
sènso
nivo,
Dauro
deja li colo d'alentour.
m. de
truchet.
I
—
73