Lou Tresor dóu Felibrige - page 587

CONE
CONTRO-D1
579
couro;
conde,
v.
cande;
condioleto,
v.
cande-
leto
;
condolièiro,
v.
candeliero
;
condomino,
v.
coundamino
;
condou,
v.
candour
; cone,
v.
quane.
cone
(port,
cone,
esp.
it.
cono,
lat.
conus),
s. m.
t.
se.
Cône,
v.
pigno.
Conegut,
v.
couneigu
;
conèl,
conello,
cone-
lou,
v.
canèl,
canello,
canelou.
confiteor
(lat.
Confiteor),
s. m.
Confi¬
teor,
prière
de l'église catholique.
Pos dire toun
Confiteor,
tu
peux
te
pré¬
parer
à
la
mort.
Confio,
y.
gounfle
;
conflobar,
y.
favard.
€ongò,
gongò,
s. m.
Le Congo,
pays
d'A¬
frique
;
espèce de
ronde
que
l'on exécute à
la
fin d'un
quadrille.
Coni, conilho,
y.
cani, canilho.
CONIAN
(lat.
quoniam,
parce
que),
s. m.
Imbécile,
nigaud,
en
Languedoc,
y.
duganèu
;
habitant de Combs
(Gard),
y.
Counen.
Desesperat de
l'infidelitat de
sa
mestresso,
lou
conian !
b. floret.
Conis, isso,
v.
canis, isso
;
conissou,
y.
ca-
nissou
;
conja,
v.
canja,
chanja; connoussai,
v.
que-noun-sai
;
cono, y.
Couno
;
cono, y.
cano;
conobal,
v.
canabal
;
conobèro,
v.
cana-
vèro
;
conobièiro,
y.
canebiero
;
conobou,
y.
caneboun
;
conol,
y.
canol
;
conola,
v.
canala
;
conori,
v.
canari; conostèl.y.
canastèl;
conot,
y.
canot ;
conou,
y.
canou
;
conouolo,
y.
ca-
nolo
;
conovèro,
v.
canaYèro;
conroso,
v.
can-
roso
;
consòudo,
v.
counsòudo.
CONSE,
CONSO
(m.),
CÒNSOU, CÒNSOUL,
CÒNSOUR
(a.), CÒSSOUL,
COSSOUL, COITS-
SOUL,
COUNSOUL
(1.
g.),
COSSO, COUOSSO,
couòssou, coüòssouL frouerg.),
cossio,
coussio, coussiou
(d.),
(rom.
consol,
cos-
sol, cossolh,
cossous,
consoul,
cat.
consol,
it.
consolo,
esp.
port.
lat.
consul),
s. m.
Con¬
sul
;
nom
que
prirent
les
magistrats
munici¬
paux
des
communes
du
Midi
aux
12"
et
13"
siècles
et
qu'ils portèrent
jusqu'en 1789
:
au¬
paravant
ils
s'appelaient
«
syndics
», v.
capi-
toul, escabin, sendi;
percepteur,
en
Dau-
phiné,
y.
couleitour, taie
;
Conso, Cossoul,
noms
de fam.
languedociens.
Li
conse
vi'ei, les consuls
sortants
;
li
cdnse
nouvèu,
les
nouveaux
consuls
;
lou
conse
vièi, le
premier consul
;
lou
conse
jouine,
le
second consul
;
li
conse
di
pescadou,
les
consuls des
pêcheurs, nommés
aujourd'hui
prud'hommes
;
lou
conse
de
mar,
ancien
magistrat
qui était chargé
des affaires
mariti¬
mes,
à
Montpellier
;
juge-conse,
juge-consul
;
manda querre
i
conse,
citer devant
les
con¬
suls; dôu
tèms
di Conse,
sous
les
Consuls,
dans
l'ancien
régime
;
quau ero conse
d'a-
quéu tèms
?
se
dit
en
parlant de quelqu'un
qui excellait
sur
tous
les
autres
;
aurian fa 'n
conse, se
dit
lorsqu'on
se
rencontre
avec
quel¬
qu'un
dans la
même pensée.
Jouine, avié
fa
soun
tour
de
Frahço,
Vièi,
fuguè
conse
de l'endré.
t.
poussel.
prov.
A
conse
de
vilage,
tvoumpeto
de
bos.
Faire li
conse
de Bèu-Caire
:
bèn
boufa,
emai
empli si pòchi.
Vau mai èstre
couguiéu
que conse
: un conse
l'es
qu'un
an, un
couguiéu l'es pèr la vido.
prov.
alb.
Uncòssoul
es uno
bèstio.
Les consuls
municipaux
avaient
pour
insi¬
gnes
la robe
et
le chaperon
qui
généralement
était
cramoisi
et
bordé
d'hermine,
y.
capei-
roun,
counsulat.
Consèi,
y.
counsèu.
conso—Novo
(consul nouveau),
n.
p.
Con-
sonove,
nom
de
fam.
prov.
à Aix.
Consou,
consouneja,
v. cansoun, cansoune-
ja
;
cont,
y.
cant
;
conta,
v.
canta.
CONTE,
COUENTE
(d.),
COUNTE
(1.),
COUN-
DE
(g-)>
(cat- compte,
it.
port, conto,
esp.
cuento),
s. m.
Conte,
v.
fatorgo,
novo, pas-
tocho,
proueso,
sourneto
;
narration, récit,
y.
dedu,
raconte
;
pour
comte,
compte,
y.
comte.
Dire,
faire
un
conte,
dire, faire
un
conte;
faire
de
conte,
en
conter
;
au
conte
que
m'a-
vien
fa, à
ce
qu'on
m'avait
raconté
;
acò
's
de
conte,
ce
n'est
qu'un
conte
;
acò 's
de
conte
à
paquet,
ce
sont
des
contes
bleus
;
conte
à
mouri de
dre,
conte
à
dormir debout
;
conte
de la vèio
de
Nouvè,
conte
de veillée
;
conte
de
ma
grand, de
ma
maire-grand, de
ma
grand la borgno,
conte
de
ma
mère l'oie,
conte
de
vieille,
conte
borgne. R. eounta.
Conte,
v.
quante
;
contèl,
v.
cantèl
;
conteo,
v.
cuènti
;
conterole,
v.
countourrole.
contes
(b. lat.
Caslrum
de
Computis
ou
Comitis),
n.
de 1. Contes
(Alpes-Maritimes).
Contio,
v.
comte
;
contolés,
v.
cantalés
; con-
to-perdise,
v.
canto-perdris
;
contorèl,
v.
can-
tarèl
;
contorolle, contoronle, contorounla,
y.
countourrole, countourroula
;
contorto,
v.
can-
torto;
contou,
v.
cantoun.
contro, couentro
(m.),
couantro
(d.),
cronto, costro
(1.),
countro
(rouerg.),
encountro
(toul.),
(
iìounto
(g.),
countre
(bord, lim.),
(rom.
cat. port.
esp.
it.
lat.
con¬
tra), prép.
adv.
ets.
m.
Contre
;
malgré
;
vis-
à-vis,
auprès,
proche,
y.
près
;
le contraire,
y.
encontre,
countràri.
Contro
aigo,
à
contre-mont, contre
le
cou¬
rant
de
l'eau
;
contronaturo,
contre
nature;
contro
la
muraio,
contre
le
mur;
estaca
contro
un
aubre,
attacher
contre
un
arbre;
li nivo
van
contro
Rose, les
nuages
vont
du
côté du Rhône
;
ana
contro
quaucun, con¬
trecarrer,
contrarier
;
contro
iêu, contr'ièu
(rouerg.),
contre
moi
; ana au
contro de, al¬
ler
au
contraire
de
;
se van
pas
contro,
ils
ne
sont
pas
ennemis
;
se
iii
pòu
rèn
dire
con¬
tro,
on ne
peut
rien dire
contre
lui
ou
contre
cela
;
tóuti
me soun
contro,
tous sont
contre
moi
;
acò m'es contro, cela
m'est
contraire
;
es
toujour
lou
contro,
il
contrarie
toujours;
lou
partit
contro,
le parti
contraire
;
pourta
contro, porter
préjudice,
nuire
;
faire
con¬
tro, t.
de
jeu, faire
contre;
joug
a
la
contro,
jouer quitte
ou
double
;
jouga
à
bes
o
contro,
v.
bes;
mete-te contro
iéu,
contro
de
ièu
(m.
nie.),
mets-toi près
de
moi.
Contro de
vouesto
autouritat.
c.
brueys.
Eici-contro, ci-contre;
aqui-contro,
contre;
de-contro,
tout
auprès;
de-contro
Valènço, du côté de Valence
;
te
dise
pas
lou
de-contro, lou de-countro
(lim.), je
ne
te
dis pas
le
contraire
;
pèr contro,
par
contre,
en
compensation
;
au
contraire
; au
contro,
à
l'opposite;
lou
prounelou
contro, le
pour
et
le
contre.
Es
moun
sort
toujour de recebre
Lou
contro
de
ço
que
voudriéu.
gimon.
proy.
En
tout
i'a
soun
contro.
Qu
vai
contro
tóuti, vai
contro
se ou
contro
lou sèn.
contro-amirau
,
contro-amiral
(1),
(esp.
contra-almirante),
s. m.
Contre-ami¬
ral. R.
contro,
amirau.
contro-ataco,
s.
f.
Contre-attaque.
R.
contro, ataco.
contrO-aut,
s. m.
Ce
qui
est
en
contre-
haut.
En
contro-aut,
en
contre-haut. R. contro,
aut.
contro
-
balança
,
countro-balança
(1.),
y.
a.
Contre-balancer,
v.
contro-pesa
°
Se coNTRO-BALANgA,
v.
r.
Se
contre-balancer.
R.
contro, balança.
contro
-
bandié
,
cronto
-
bandiè
et
countro-bandiè
(1.),
iero,
ièiro
(cat.
COn-
trabander),
s. m.
Contrebandier,
ière,
y.
fe-
libustiè.
Paure
contro-bandié
!
Saubras
ço que
n'en coui de
gasta
lou
mestié
1
j.
roumanille.
R.
contro-bando.
contro—banoo,
cronto-bando
et
coun-
tro-bando
(1.),
(dauph.
contrabenda,
esp.
contrabando),
s.
f.
Contrebande,
y.
feli-
busto.
Faire la
contro-bando,
faire la
contre¬
bande
;
èstre
de
contro-bando, être introduit
quelque
part
malgré
les
prohibitions.
La
tristesso
es
de contro-bando.
l. roumieux.
R.
contro,
bando.
CONTRO-BAS,
s. m.
Ce qui
est
en
contre¬
bas.
En
contro-bas,
en
contre-bas. R.
contro,
bas.
CONTRO-liASSO, CRONTO-BASSO
et
COUN-
TRO-BASSO
(1.),
s.
f. Contrebasse.
D'uno
voues
fino
s'esquialasso
Que
se
perd
dins la
cronto-basso
De
soun
ricanaire
rival.
lafare-alais.
A
Nice
on
dit
contrabas,
s.
m.
par
imita¬
tion de l'italien contrabbasso. R
.contro,
basso.
contro-batarié,
s.
f. Contre-batterie. R.
contro,
batariê.
contro-biais
(à),
loc.
adv. A
contre-sens.
R.
contro,
biais.
contro-bord
(à),
loc.
adv.
t.
de marine.
A
contre-bord,
à
l'encontre
l'un de l'autre. R.
contro,
bord.
contro-capioun,
s. m.
t.
de
marine.
Con-
tre-étrave.
R.
contro,
capioun.
CONTRO-CARENO,
s.
f.
t.
de marine. Con¬
tre-carène. R.
contro,
careno.
CONTRO
-
CARRA
,
CRONTO
-
CARRA
(1.)
,
countro-carra
(1.
g.),
v. a.
Contrecarrer,
v.
countrasta.
Pèr
contro-carra
ço que
dieu.
c. brueys.
Se
contro—c
aura,
v. r.
Se contrarier.
R.
contro,
carra.
CONTRO-CARRAIRE,
ARELLO, AIRIS, AIRO,
s.
et
adj.
Contrariant,
ante,v.
countrarious.
Se
jamai
vous,
contro-carraire,
Quand
dira!
o,
me
disès
noun,
Iéu escriéurai à
l'emperaire.
j. roumanille.
R.
contro, carrd.
CONTRO-CENGLOUN
,
COUNTRO-CINGLOU
(1.),
CONTRO-CINGLO
(Tarn),
s.
Contre-san-
glon, courroie d'une selle,
v.
courrejo. R.
contro,
cengloun,
cinglo.
CONTRO-CIVADIERO,
s.
f.
t.
de marine.
Con-
tre-civadière,
voile
qu'on
hissait
sur
le bout-
dehors de
beaupré. R.
contro,
civadiero.
CONTRO-CI.au,
COUNTRO-CLAU
(1.
g.),
(rom. contraclau,
b. lat. contraclavis),
s.
f.
Fausse
clef,
passe-partout,
y.
passo-pertout
;
t.
d'architecture,
contre-clef.
R.cowiro, cZcmî.
contro-cop,
contro-còup
(m.),
cron-
to-cop(L),
countro-cop
(g.),
(it.
contrac-
colpo),
s, m.
Contre-coup,
répercussion,
y.
ancado, rebound,
repous,
ressaut.
Lou
contro-cop
d'un
cop
de
poung.
p.
&aussen.
R.
contro,
cop.
CONTRO-COR,
À
CONTRO-COUER
(m.),
A
COUNTRO-GOR,
À
ROUNCO-COR
(1.),
À
COUN-
TRO-CO
(g.),
loc.
adv.
A
contre-cœur,
v.
bes-
cor,
rèire-cor, luerdre.
vau
contro-cor,
à contro-cor,
j'y vais
à
contre-cœur.
R.
contro,
cor.
contro-courrènt,
s. m.
Contre-courant.
R.
contro,
courrènt.
CONTRO-DANSO
,
CRONTO
-
DANSO
(1.),
COUNTRO-DANSO
(1. g.), (cat.
port, contra-
dansa,
esp.
contradanza/ü.contraddanza
;
angl.
country-danse,
danse des campagnes),,
s.
f.
Contredanse,
v.
danso.
Li
ti farai dansa
un
pas
de contro-danso.
e.
pélabon.
Te
prègue
pèr la contro-danso.
m. de
truchet.
CONTRO
-
DECLARACIOUN, CONTRO
-
DE—
CLARACIEN
(m.),
COUNTRO-DECLARACIÉU (1.
g.),
s.
f.
Déclaration contraire
à
une
déclara¬
tion
précédente.
R.
contro,
declaracioun.
CONTRO-DI, CONTRO-DICH
(1.),
COÙNTRO-
DIT
(g.), (rom.
cat.
contradit,
esp.
contra-
dicho,
port,
contraclito,
it.
contradetto,
b.
lat.
contradictum),
s.
m.
Contredit;
contra¬
diction,
v.
countradicioun.
Sèns
contro-di,
sans
contredit.
R.
contro,
dire.
1...,577,578,579,580,581,582,583,584,585,586 588,589,590,591,592,593,594,595,596,597,...2382
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