CONE
—
CONTRO-D1
579
couro;
conde,
v.
cande;
condioleto,
v.
cande-
leto
;
condolièiro,
v.
candeliero
;
condomino,
v.
coundamino
;
condou,
v.
candour
; cone,
v.
quane.
cone
(port,
cone,
esp.
it.
cono,
lat.
conus),
s. m.
t.
se.
Cône,
v.
pigno.
Conegut,
v.
couneigu
;
conèl,
conello,
cone-
lou,
v.
canèl,
canello,
canelou.
confiteor
(lat.
Confiteor),
s. m.
Confi¬
teor,
prière
de l'église catholique.
Pos dire toun
Confiteor,
tu
peux
te
pré¬
parer
à
la
mort.
Confio,
y.
gounfle
;
conflobar,
y.
favard.
€ongò,
gongò,
s. m.
Le Congo,
pays
d'A¬
frique
;
espèce de
ronde
que
l'on exécute à
la
fin d'un
quadrille.
Coni, conilho,
y.
cani, canilho.
CONIAN
(lat.
quoniam,
parce
que),
s. m.
Imbécile,
nigaud,
en
Languedoc,
y.
duganèu
;
habitant de Combs
(Gard),
y.
Counen.
Desesperat de
l'infidelitat de
sa
mestresso,
lou
conian !
b. floret.
Conis, isso,
v.
canis, isso
;
conissou,
y.
ca-
nissou
;
conja,
v.
canja,
chanja; connoussai,
v.
que-noun-sai
;
cono, y.
Couno
;
cono, y.
cano;
conobal,
v.
canabal
;
conobèro,
v.
cana-
vèro
;
conobièiro,
y.
canebiero
;
conobou,
y.
caneboun
;
conol,
y.
canol
;
conola,
v.
canala
;
conori,
v.
canari; conostèl.y.
canastèl;
conot,
y.
canot ;
conou,
y.
canou
;
conouolo,
y.
ca-
nolo
;
conovèro,
v.
canaYèro;
conroso,
v.
can-
roso
;
consòudo,
v.
counsòudo.
CONSE,
CONSO
(m.),
CÒNSOU, CÒNSOUL,
CÒNSOUR
(a.), CÒSSOUL,
COSSOUL, COITS-
SOUL,
COUNSOUL
(1.
g.),
COSSO, COUOSSO,
couòssou, coüòssouL frouerg.),
cossio,
coussio, coussiou
(d.),
(rom.
consol,
cos-
sol, cossolh,
cossous,
consoul,
cat.
consol,
it.
consolo,
esp.
port.
lat.
consul),
s. m.
Con¬
sul
;
nom
que
prirent
les
magistrats
munici¬
paux
des
communes
du
Midi
aux
12"
et
13"
siècles
et
qu'ils portèrent
jusqu'en 1789
:
au¬
paravant
ils
s'appelaient
«
syndics
», v.
capi-
toul, escabin, sendi;
percepteur,
en
Dau-
phiné,
y.
couleitour, taie
;
Conso, Cossoul,
noms
de fam.
languedociens.
Li
conse
vi'ei, les consuls
sortants
;
li
cdnse
nouvèu,
les
nouveaux
consuls
;
lou
conse
vièi, le
premier consul
;
lou
conse
jouine,
le
second consul
;
li
conse
di
pescadou,
les
consuls des
pêcheurs, nommés
aujourd'hui
prud'hommes
;
lou
conse
de
mar,
ancien
magistrat
qui était chargé
des affaires
mariti¬
mes,
à
Montpellier
;
juge-conse,
juge-consul
;
manda querre
i
conse,
citer devant
les
con¬
suls; dôu
tèms
di Conse,
sous
les
Consuls,
dans
l'ancien
régime
;
quau ero conse
d'a-
quéu tèms
?
se
dit
en
parlant de quelqu'un
qui excellait
sur
tous
les
autres
;
aurian fa 'n
conse, se
dit
lorsqu'on
se
rencontre
avec
quel¬
qu'un
dans la
même pensée.
Jouine, avié
fa
soun
tour
de
Frahço,
Vièi,
fuguè
conse
de l'endré.
t.
poussel.
prov.
A
conse
de
vilage,
tvoumpeto
de
bos.
—
Faire li
conse
de Bèu-Caire
:
bèn
boufa,
emai
empli si pòchi.
—
Vau mai èstre
couguiéu
que conse
: un conse
l'es
qu'un
an, un
couguiéu l'es pèr la vido.
prov.
alb.
Uncòssoul
es uno
bèstio.
Les consuls
municipaux
avaient
pour
insi¬
gnes
la robe
et
le chaperon
qui
généralement
était
cramoisi
et
bordé
d'hermine,
y.
capei-
roun,
counsulat.
Consèi,
y.
counsèu.
conso—Novo
(consul nouveau),
n.
p.
Con-
sonove,
nom
de
fam.
prov.
à Aix.
Consou,
consouneja,
v. cansoun, cansoune-
ja
;
cont,
y.
cant
;
conta,
v.
canta.
CONTE,
COUENTE
(d.),
COUNTE
(1.),
COUN-
DE
(g-)>
(cat- compte,
it.
port, conto,
esp.
cuento),
s. m.
Conte,
v.
fatorgo,
novo, pas-
tocho,
proueso,
sourneto
;
narration, récit,
y.
dedu,
raconte
;
pour
comte,
compte,
y.
comte.
Dire,
faire
un
conte,
dire, faire
un
conte;
faire
de
conte,
en
conter
;
au
conte
que
m'a-
vien
fa, à
ce
qu'on
m'avait
raconté
;
acò
's
de
conte,
ce
n'est
qu'un
conte
;
acò 's
de
conte
à
paquet,
ce
sont
des
contes
bleus
;
conte
à
mouri de
dre,
conte
à
dormir debout
;
conte
de la vèio
de
Nouvè,
conte
de veillée
;
conte
de
ma
grand, de
ma
maire-grand, de
ma
grand la borgno,
conte
de
ma
mère l'oie,
conte
de
vieille,
conte
borgne. R. eounta.
Conte,
v.
quante
;
contèl,
v.
cantèl
;
conteo,
v.
cuènti
;
conterole,
v.
countourrole.
contes
(b. lat.
Caslrum
de
Computis
ou
Comitis),
n.
de 1. Contes
(Alpes-Maritimes).
Contio,
v.
comte
;
contolés,
v.
cantalés
; con-
to-perdise,
v.
canto-perdris
;
contorèl,
v.
can-
tarèl
;
contorolle, contoronle, contorounla,
y.
countourrole, countourroula
;
contorto,
v.
can-
torto;
contou,
v.
cantoun.
contro, couentro
(m.),
couantro
(d.),
cronto, costro
(1.),
countro
(rouerg.),
encountro
(toul.),
(
iìounto
(g.),
countre
(bord, lim.),
(rom.
cat. port.
esp.
it.
lat.
con¬
tra), prép.
adv.
ets.
m.
Contre
;
malgré
;
vis-
à-vis,
auprès,
proche,
y.
près
;
le contraire,
y.
encontre,
countràri.
Contro
aigo,
à
contre-mont, contre
le
cou¬
rant
de
l'eau
;
contronaturo,
contre
nature;
contro
la
muraio,
contre
le
mur;
estaca
contro
un
aubre,
attacher
contre
un
arbre;
li nivo
van
contro
Rose, les
nuages
vont
du
côté du Rhône
;
ana
contro
quaucun, con¬
trecarrer,
contrarier
;
contro
iêu, contr'ièu
(rouerg.),
contre
moi
; ana au
contro de, al¬
ler
au
contraire
de
;
se van
pas
contro,
ils
ne
sont
pas
ennemis
;
se
iii
pòu
rèn
dire
con¬
tro,
on ne
peut
rien dire
contre
lui
ou
contre
cela
;
tóuti
me soun
contro,
tous sont
contre
moi
;
acò m'es contro, cela
m'est
contraire
;
es
toujour
lou
contro,
il
contrarie
toujours;
lou
partit
contro,
le parti
contraire
;
pourta
contro, porter
préjudice,
nuire
;
faire
con¬
tro, t.
de
jeu, faire
contre;
joug
a
la
contro,
jouer quitte
ou
double
;
jouga
à
bes
o
contro,
v.
bes;
mete-te contro
iéu,
contro
de
ièu
(m.
nie.),
mets-toi près
de
moi.
Contro de
vouesto
autouritat.
c.
brueys.
Eici-contro, ci-contre;
aqui-contro,
là
contre;
de-contro,
tout
auprès;
de-contro
Valènço, du côté de Valence
;
te
dise
pas
lou
de-contro, lou de-countro
(lim.), je
ne
te
dis pas
le
contraire
;
pèr contro,
par
contre,
en
compensation
;
au
contraire
; au
contro,
à
l'opposite;
lou
prounelou
contro, le
pour
et
le
contre.
Es
moun
sort
toujour de recebre
Lou
contro
de
ço
que
voudriéu.
gimon.
proy.
En
tout
i'a
soun
contro.
—
Qu
vai
contro
tóuti, vai
contro
se ou
contro
lou sèn.
contro-amirau
,
contro-amiral
(1),
(esp.
contra-almirante),
s. m.
Contre-ami¬
ral. R.
contro,
amirau.
contro-ataco,
s.
f.
Contre-attaque.
R.
contro, ataco.
contrO-aut,
s. m.
Ce
qui
est
en
contre-
haut.
En
contro-aut,
en
contre-haut. R. contro,
aut.
contro
-
balança
,
countro-balança
(1.),
y.
a.
Contre-balancer,
v.
contro-pesa
°
Se coNTRO-BALANgA,
v.
r.
Se
contre-balancer.
R.
contro, balança.
contro
-
bandié
,
cronto
-
bandiè
et
countro-bandiè
(1.),
iero,
ièiro
(cat.
COn-
trabander),
s. m.
Contrebandier,
ière,
y.
fe-
libustiè.
Paure
contro-bandié
!
Saubras
ço que
n'en coui de
gasta
lou
mestié
1
j.
roumanille.
R.
contro-bando.
contro—banoo,
cronto-bando
et
coun-
tro-bando
(1.),
(dauph.
contrabenda,
esp.
contrabando),
s.
f.
Contrebande,
y.
feli-
busto.
Faire la
contro-bando,
faire la
contre¬
bande
;
èstre
de
contro-bando, être introduit
quelque
part
malgré
les
prohibitions.
La
tristesso
es
de contro-bando.
l. roumieux.
R.
contro,
bando.
CONTRO-BAS,
s. m.
Ce qui
est
en
contre¬
bas.
En
contro-bas,
en
contre-bas. R.
contro,
bas.
CONTRO-liASSO, CRONTO-BASSO
et
COUN-
TRO-BASSO
(1.),
s.
f. Contrebasse.
D'uno
voues
fino
s'esquialasso
Que
se
perd
dins la
cronto-basso
De
soun
ricanaire
rival.
lafare-alais.
A
Nice
on
dit
contrabas,
s.
m.
par
imita¬
tion de l'italien contrabbasso. R
.contro,
basso.
contro-batarié,
s.
f. Contre-batterie. R.
contro,
batariê.
contro-biais
(à),
loc.
adv. A
contre-sens.
R.
contro,
biais.
contro-bord
(à),
loc.
adv.
t.
de marine.
A
contre-bord,
à
l'encontre
l'un de l'autre. R.
contro,
bord.
contro-capioun,
s. m.
t.
de
marine.
Con-
tre-étrave.
R.
contro,
capioun.
CONTRO-CARENO,
s.
f.
t.
de marine. Con¬
tre-carène. R.
contro,
careno.
CONTRO
-
CARRA
,
CRONTO
-
CARRA
(1.)
,
countro-carra
(1.
g.),
v. a.
Contrecarrer,
v.
countrasta.
Pèr
contro-carra
ço que
dieu.
c. brueys.
Se
contro—c
aura,
v. r.
Se contrarier.
R.
contro,
carra.
CONTRO-CARRAIRE,
ARELLO, AIRIS, AIRO,
s.
et
adj.
Contrariant,
ante,v.
countrarious.
Se
jamai
vous,
contro-carraire,
Quand
dira!
o,
me
disès
noun,
Iéu escriéurai à
l'emperaire.
j. roumanille.
R.
contro, carrd.
CONTRO-CENGLOUN
,
COUNTRO-CINGLOU
(1.),
CONTRO-CINGLO
(Tarn),
s.
Contre-san-
glon, courroie d'une selle,
v.
courrejo. R.
contro,
cengloun,
cinglo.
CONTRO-CIVADIERO,
s.
f.
t.
de marine.
Con-
tre-civadière,
voile
qu'on
hissait
sur
le bout-
dehors de
beaupré. R.
contro,
civadiero.
CONTRO-CI.au,
COUNTRO-CLAU
(1.
g.),
(rom. contraclau,
b. lat. contraclavis),
s.
f.
Fausse
clef,
passe-partout,
y.
passo-pertout
;
t.
d'architecture,
contre-clef.
R.cowiro, cZcmî.
contro-cop,
contro-còup
(m.),
cron-
to-cop(L),
countro-cop
(g.),
(it.
contrac-
colpo),
s, m.
Contre-coup,
répercussion,
y.
ancado, rebound,
repous,
ressaut.
Lou
contro-cop
d'un
cop
de
poung.
p.
&aussen.
R.
contro,
cop.
CONTRO-COR,
À
CONTRO-COUER
(m.),
A
COUNTRO-GOR,
À
ROUNCO-COR
(1.),
À
COUN-
TRO-CO
(g.),
loc.
adv.
A
contre-cœur,
v.
bes-
cor,
rèire-cor, luerdre.
Iê
vau
contro-cor,
à contro-cor,
j'y vais
à
contre-cœur.
R.
contro,
cor.
contro-courrènt,
s. m.
Contre-courant.
R.
contro,
courrènt.
CONTRO-DANSO
,
CRONTO
-
DANSO
(1.),
COUNTRO-DANSO
(1. g.), (cat.
port, contra-
dansa,
esp.
contradanza/ü.contraddanza
;
angl.
country-danse,
danse des campagnes),,
s.
f.
Contredanse,
v.
danso.
Li
ti farai dansa
un
pas
de contro-danso.
e.
pélabon.
Te
prègue
pèr la contro-danso.
m. de
truchet.
CONTRO
-
DECLARACIOUN, CONTRO
-
DE—
CLARACIEN
(m.),
COUNTRO-DECLARACIÉU (1.
g.),
s.
f.
Déclaration contraire
à
une
déclara¬
tion
précédente.
R.
contro,
declaracioun.
CONTRO-DI, CONTRO-DICH
(1.),
COÙNTRO-
DIT
(g.), (rom.
cat.
contradit,
esp.
contra-
dicho,
port,
contraclito,
it.
contradetto,
b.
lat.
contradictum),
s.
m.
Contredit;
contra¬
diction,
v.
countradicioun.
Sèns
contro-di,
sans
contredit.
R.
contro,
dire.