Lou Tresor dóu Felibrige - page 586

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COLO
CONGO
prov.
Quau
passo
gent
folo,
Passo màli colo.
La
ville de Nimes
est
bâtie,
comme
Rome
•et
Constantinople,
sut-
sept
collines.
colo, colho
(Aude),
couolo
(rouerg.),
(cat.
colla),
s.
f.
Couple
de
chevaux attachés
ensemble
parleurs licous,
v.
coulado
;
bande,
troupe,
compagnie
d'ouvriers
ou
de
camara¬
des
qui
vont
deux
par
deux,
trois
par
trois,
v.
bando,
chourmo.
Colo de
ressaire,
scieurs
de
long qui
vont
par
bande de trois,
le
maître,
le
compagnon
et
l'apprenti
;
colo de meissouniè, couple de
moissonneurs
accompagnés
d'une
lieuse
de
gerbes,
v.
sóuco
; ana
de colo,
aller de
com¬
pagnie
;
sian
pas
de colo,
nous
ne
sympathi¬
sons
pas
;
faire la
colo, être de
connivence
pour
tromper
quelqu'un
;
en
colo,
en
troupe
;
pourta à la colo,
porter
à califourchon
sur
le
cou,
v.
cacalo.
pROv. lang.
La
colo de Beziés.
1626.
R. còu.
colo, couolo
(rouerg.),
couelo
(m.), (it.
lat.
colla),
s.
f.
Colle; bourde,
v.
baio, bulo.
Colo de
bouco, colle
à
bouche
;
colo de
peissoun, colle
de poisson
;
colo
demenusiè,
colo
forto,
colle forte
;
colo de courdouniè,
pâte
;
baia la
colo,
donner
une
colle,
attra¬
per,
fourber.
colo, couolo
(rouerg.), (lat. coles, colis,
rejeton, surgeon),
s.
f.
Cale,
morceau
de bois
ou
de
pierre
qui
sert
à caler,
en
Rouergue,
v.
coto,
coula; champ
ou
partie
de champ
en
terrasse,
v.
acòu,
caser.
colo, couolo
(rouerg.),
s.
f.
Rigole,
fossé
d'écoulement,
en
Rouergue,
v.
eiguiè,
valai.
R. coula.
colo-bello,
n.
de 1. Collabelle
(Alpes-
Maritimes).
R. colo 1,
bello.
Colobert,
v.
calabert
;
colobino,
v.
calvino
;
colobro,
v.
calobro
;
coloda,
v.
calada
;
colofa-
no,
colofònio,
v.
couloufòni
;
colomb,
v. cou-
loumb; colomino,
v.
calamino.
colo-negro
(la),
n.
de 1. La Colle-Noire
(Var). R. colo 1,
negro.
Colono, y.
coulouno.
colo-pèis
(esp.
colapes,
colle de poisson),
s. m.
Ichthyocolle,
acipenser
huso,
poisson
de
mer.
R.
colo
3,
pèis.
Coloro,
v.
coulobro
;
colosse,
v.
coulosse
;
colota, colotado,
v.
calada, calado
;
colou,
v.
calou
;
colouno,
v.
calouno
;
colouos, colous,
colousses,
v.
calos
;
coloussado, coloussal,
v.
caloussado
;
colousso,
v.
calousso
;
coloussut,
v.
caloussul;
coloutut,
v.
caloutut; colqua,
v.
calca,
cauca;
colquiè,
colquièiro,
v.
cauquié,
cauquiero
;
col-rabo,
v.
caulet-rabo
;
colre,
v.
cole
;
colriò, colrò,
pour
caudrié, caudra
(il
faudrait,
il
faudra),
en
Rouergue,
v.
calé
;
col-rous,
v.
còu-i'ous
;
colsa,
v.
calsa,
caussa
;
colsado,
v.
caussado.
colses,
s. m.
pl.
Criblures,
dans le Tarn,
v.
moundilio,
pourgo.
R.
cos ou
calses,
causses
?
colso,
s.
f. Coureuse,
bohémienne,
dans le
Tarn,
v.
gonzo.
Colsou,
v.
calsou,
caussoun
;
col-tèuno,
v.
còu-torto
;
col-torse, col-tort,
col-torto, col-
trenca,
col-turso, col-verd,
v.
còu-torse,
còu-
tort,
còu-torto,
còu-trenca, còu-verd;
coluc,
colut,
v.
calu;
colucoriò,
coluquièiro,
v.
calu-
carié.
colz,
n.
p.
Colz,
nom
de
fam.
gascon.
Rom.
coltz,
cultivé,
lat. cultus.
colza, coza
(d.),
s.
m.
Colza, espèce de
chou,
v.
caulet-rabo,
raben.
De
colza, d'ulheto
L'on
se
passara.
j.
azaïs.
R.
caul, caulet.
Colziè,
v.
caussié
;
colzina,
v.
caussina
;
col-
ziniè,
v.
caussinié
;
com,
v. coume; coma, v.
coumo
;
comaia,
v.
camaia
;
combado,
v. cam-
bado
;
comare,
v.
coumaire
;
combe, còmbi,
v.
cambe, canebe
;
combeja,
v.
cambeja
; com-
belia,
v.
cambo-lia
;
combeliè,
v.
cambo-ligo;
combet,
v.
cambet;
combia,
v.
cambia
;
com¬
ble,
v.
càmbi
;
combirou,
v.
counviroun
; com-
bit,
v.
counvit
;
combo,
v.
cambo;
combo,
v.
coumbo;
combo-bira,
v.
cambo-vira
;
combo-
jou,
v.
cambajoun
;
combo-leba,
v.
cambo-
leva ;
combro,
v.
cambro
;
combrou,
v. cam-
brou.
COMBS, COM
(rh.),
COUMBS
(Var),
(rom.
Comps,
Coms,
Cums,
b. lat. locus
de
Com-
bis,
de
Comis),
n.
de
1. Combs
(Gard,
Var,
Aveyron,
Puy-de-Dôme,
Drôme),
v. coum-
bian,
counen;
Cons,
Descombs,
Decombis,
noms
de
fam.
méridionaux.
Arnaud
de
Comps,
grand-maître des Hos¬
pitaliers
de Saint-Jean
de Jérusalem
(1163)
;
Bertrand de
Comps,
grand-maître
du même
ordre
(1244). R. coumbo.
COME,
CÓMI,
COMO
(m
),
COMES,
CÒMUS
(1.),
(it.
comito, lat.
comes,
itis),
s.
m.
Co¬
mité
d'une
galère,
v.
gardo-fourçat
;
Come,
Comy,
noms
de fam.
provençaux.
Ti fau pouerge
d'un
come
uno
bello
liarraco.
t.
gros.
Avien
pulèu mino de
come,
Certo,
que
biais
de
gentilome.
calendau.
Prenien,
dins lour
sanlo
coulèro,
Un èr de còmi de
galèro,
c. favre.
come
(rom.
Com,
it.
Como,
lat. Comum),
n.
de 1.
Côme,
ville
d'Italie;
Decome,
nom
de
fam
provençal.
Come,
v.
ftosme
;
come,
v.
coume
;
comèl,
v.
camèl;
comi,
v.
cami
;
comias,
v.
camias
;
comigio,
comijo,
v.
camiso
;
comina.
cominal,
v.
camina,
caminal
;
cominal,
v. coumunau ;
comio, comiso,
v.
camiso
;
commensura,
com-
messura,
v.
counmessuro.
como, coumo
(Aix),
(rom. lat.
coma,
it.
chioma),
s.
f.
Crinière,
chevelure,
v. cre-
niero
;
queue
de comète,
v. co.
Fèbus
a
la
como
saureto.
p.
arène.
L'aganto pèr
sa como
bloundo.
f.
gras.
La
como
partido
en
sèt
treno.
s. lambert.
Comoia,
v.
camaia
;
comorado,
v.
camarado
;
comordet,
v.
camardet
;
comousi,
v.
caumousi
;
comp,
v.
camp
;
compai,
v.
coumpai
;
compa-
najo,
v.
coumpanage;
compano, compono,
v.
campano
;
compet,
v.
campet
;
compija,
v.
campeja; compis,
compissado,
v.
campis,
cam-
pissado
;
componello,
v.
campanello
; compra,
v.
croumpa.
comte,
COUMTE(L),
COUMDE
(g.), COUÀM—
ti,
còmti,
comtio
(d.),
(rom.
comte,
comp¬
te,
conte,
conde,
cunte,
cat.
compte, it.
conto,
lat.
computurm),
s. m.
Compte,
v.
coumpu-
tacioun;
budget,
v.
buget;
profit,
v.
prou
fié.
Comte
redoun,
compte
rond;
comte
de
femo,
compte
fait
sur
les
doigts,
compte
bor¬
gne
;
comte
cl'abouticàri,
compte
d'apothi¬
caire
;
marrit
comte,
mauvais
compte,
comp¬
te
impair; tira,
culi
un
comte,
dresser
un
compte";
faire
soun
comte à-n-un varlet, faire
son
compte
à
un
domestique
;
iè faguèron
soun
comte,
on
le
tua,
on
le
mit
à
mort
;
n'a
pèr
soun
comte, il
a son
affaire
;
faire
comte
de, faire
compte
de, avoir
en
considération,
se
proposer
de
;
demanda
comte,
demander
compte
;
rendre
comte,
rendre
compte
;
se
rendre
comte,
se
rendre
compte
;
metre
en
comte,
mettre
en
ligne
de
compte
;
Dieu te
lou
mete
pas en
comte,
que
Dieu
te
le
par¬
donne
!
teni
comte, tenir
compte
;
'estre
de
bon
comte
ou
d'un bon
comte,
être de bon
compte,
fidèle,
franc
;
veni
à
comte,
être
pro-,
fitable;
aco
's
pas
dóu
comte, cela n'est
pas
de
compte
;
siéu
pas
dóu
comte
ou
de
com¬
te,
on ne
fait
pas
compte
de
moi; acò
f
ai
pas
moun
comte, cela
ne
fait
pas mon
affaire
;
à
moun
comte,
au
mei coumde
(b.),
à
mon
compte
;
'estre
luen
de
comte,
être loin de
compte;
à
bon
comte, à bon
compte;
aubout
dóu
comte,
au
bout
du
compte;
la court
di
comte, la
cour
des
comptes.
prov.
Comte
arresta
Es 'a mita paga.
Comte vièi valon rèn
pèr degun.
A vièi
comte
nouvèlli
disputo.
Lou bon
comte
fai lou bon ami.
Comte
long, amista
courto.
Comte
court,
amista
longo.
Emél'argènt
l'on fai
lou
comte.
Errour fai pas
comte.
A
qu noun
fai rèn i'a
ges
de
comte
a
demanda.
Lou
comte
de Jan
Bertrand,
vint
e
vounge,
v.
Bouissoun.
comte, coumte
(1. g.), (rom.
comte,
coms,
cat.
compte,
port.
esp.
conde,
it.
conte,
lat.
comes,
itis),
s. m.
Comte, titre de
noblesse
;
nom
de fam.
méridional.
Li
comte
de
Prouvènço,
les
comtes
de
Provence,
les
anciens souverains
de
ce
pays
;
la
formule
«
comte
de
Provence,
Forcalquier
et
terres
adjacentes
»
a
fait partie des titres
des
rois de
France
jusqu'en 1789
;
li
comte
de
Toulouso,
les
comtes
de
Toulouse, anciens
souverains du
Languedoc; Moussu
lou
com¬
te,
dénomination
par
laquelle les
Provençaux
désignaient
leur
souverain
;
l'estang
"dóu
Comte,
l'étang
du Comte, près Les Raux
(Bou-
ches-du-Rhône)
;
lou
còu dóu Comte,
le
col
du
Comte, chaînon qui rattache le
mont
Ven-
toux
au
système
des
Alpes Maritimes
;
la
casso
dóu Comte
Rouge,
nom
que
porte
à Lacaune
(Tarn)
la chasse
fantastique
appelée
autre
part
«
chasse du roi
Arthus,
chasse
Gallery,
etc.
»,
v.
Artus,
Galiero
;
lou
filousofe Comte,
Auguste Comte, fondateur de l'école
positi¬
viste, né à
Montpellier
(1798-1857).
comte-rendu
,
coumte-rendut
(1.),
s.
m.
Compte-rendu.
Pode, mies
que
degun, faire
un
comte-rendu.
j.
désanat.
comto-fiéu,
coumto- fils
(1.),
s.
m.
Gompte-fìLs, lentille dont
se
servent
les
mar¬
chands pour
compter
les
fils d'un tissu.
R.
coumta,
fiéu.
comto-gouto,
s. m.
Compte-gouttes,
ins¬
trument
de
médecin. R.
coumta,
gouto.
Comu pour camus, en
Dauphinè.
còmus
(lat.
Cornus),
n. p.
Cornus, dieu des
festins.
Brave,
Còmus lou taulejaire !
calendau.
Còmus,
v.
come
;
con,
v.
coum, coume
;
con,
v.
quant
;
cona, v. cana; conar, v. can au
;
concèl,
v.
cancèl.
conco,
concho
(d.),
counco, canco
(1.),
councho
(lim.),
cuencho
(a.),
(rom.
conca,
concha,
cat.
esp.
it.
conca,
port.
lat.
concha),
s.
f.
Conque,
grande coquille,
v.
couquilw
;
bassin d'une
fontaine,
vasque, v.
bachas,
tou-
roun;
cuvette,
bassine de
cuisine,
v.
bacin,
bacino
;
auge
de pierre
ou
de bois,
v.
yama-
to,
pielo;
maie d'un pressoir,
v.
mastro
;
petit
vase en
bois dans lequel
on
fait
le fro¬
mage, v.
fiscello
;
cavité de l'oreille,
v. au-
riho
;
boîte
osseuse
du
cerveau,
crâne,
v.
clos-
co
;
ancienne
mesure
de
grain qui était le dou¬
ble
de
l'hémine,
en
Béarn
et.
Gascogne,
usitée
autrefois chez les
Romains
et
chez
les
Grecs,
v.
eimino
;
fosse
que
l'on
creuse
autour
d'un
arbre
pour
le fumer,
v.
escaussèu
;
terrain
creux,
bas-fond,
v.
baisso; endroit où l'eau
est
profonde
et
immobile,
v. gourg;
le
second
des
réservoirs d'un
marais
salant,
v.
jas
;
bas¬
sin,
anse,
au
bord
de la
Méditerranée
et
de
l'Océan,
v.
gou.
Inmènse
pesquié,
conco
espetaclouso.
a.
verdot.
L'aigo rajavo
E dins la
conco
perlejavo.
a.
ta
van.
conco, councos
(1.),
(rom. Conchas,
b.
lat.
Conchœ),
il.
de 1. Conques
(Aveyron);
an¬
cienne
abbaye, patrie
du médecin Chirac
;
Conques (Aude) qui
porte
«
trois
conques
»
dans
son
blason
; nom
de fam. languedocien.
prov. lang.
Glèiso
d'Albi,
pourtal de Councos,
clouquiè de
Roudés,
campano
de Mende.
Conco-bello,
v.
cancabiello;
concor,
v.
cou-
1...,576,577,578,579,580,581,582,583,584,585 587,588,589,590,591,592,593,594,595,596,...2382
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