COUSSEJA
—
GOUSTA
655
Coussèi,
cousseia,
v.
counsèu,
counseia
;
coussèiro,
v.
coucero.
cousseja,
v.
a.
Dévider du
fil,
de la laine,
en
Gascogne,
v.
debana;
poursuivre,
v.
cour¬
sera;
pour
côtoyer,
v.
cousteja.
R.
cousso,
courso.
cousSEJ.4ire,
Aino,
s.
Celui,
celle
qui dé¬
vide,
v.
debanaire
;
celui
qui
habite
sur
la
côte
Ccosso,
à
A.gde). R.
cousseja.
codssejo,
cousseio,
s.
f.
Dévidoir,
en
Gascogne,
v.
debanaire.
R.
cousseja.
Coussèi,
coussèlh,
v.
counsèu
;
cousselego,
v.
coutigo
;
cousselha,
v.
counseia
;
cousselhè,
v.
counseié
;
coussenard,
v.
caussenard.
COUSSENAS
(b..
lat.
Cossenatium,
Cur-
cionatis,
Curcenate),
n.
de 1.
Coussenas(Hé-
rault).
Cousseno,
v.
couceno;
coussent,
v.
coucint;
coussent,
coussenti,
v.
counsènt,
counsenti.
COUSSERGOUS,
CAUSSIGOULOUS(1.),
OUSO,
adj.
Chatouilleux,
euse, en
Rouergue,
v.
ca-
tihous,
coutigous.
léu
qu'ai la
car
coussergouso
Jusquos
à
n'estabani.
a.
villié.
R.
coussergues.
COUSSERGUEJA
,
COUSSELERGUEJA,
v.
a.
et
n.
Chatouiller,
en
Rouergue,
v.
catiha,
coutigueja.
Acò
me
cousserguejo
l'amo.
c.
peyrot.
R.
coussergues.
COUSSERGUES,
COULSERGUES,
CASSER-
GUES,
CANSERGUES,
COUNSÈRGUIS,
COUN-
SÈRBIS,
COUSSELERGUES,
SUÇOIERGUES
(port,
cocegas,
cat.
cussogues),
s. m.
pl.
Cha¬
touillement,
en
Rouergue,
v.
caii,
coutigo>.
Fa de coussergues,
chatouiller. R.
coutiga.
coussergues
(rom.
Cotsargas,
Cotsan-
gues,
Cosanegues,
Cotsanegues,
Caissane-
gues
,
Coccianeges
,
b. lat.
Caissanigis,
Caixanegos,
Cotsanicis,
Codicianicis),
n.
de
1.
Coussergues
(Aveyron,
Hérault).
Vous aurias
Pezenas,
Mouniagnac
e
Coussergues.
d.
sage.
cousserguetos,
n.
de 1.
Cousserguettes,
près
Coussergues
(Aveyron).
R. Coussergues.
Coussero,
v.
coucero.
cousset,
s.
m.
Sébile,
écuelle
de bois à
l'usage
des
bergers
et
des
vendangeurs,
écuelle
à
boire pour
les
enfants,
v.
bro,
coussoun,
coucourelet
;
pour
cher
corps,
petit
corps,
v.
courset.
R.
cos, cosso.
Côusseto,
v.
causseto.
coussi
(
esp.
cutir,
frapper
;
fr.
cotir,
meurtrir
;
angl. eut, trancher,
tailler),
v.
a.
Hacher,
couper menu, v.
capoula, chapla
;
presser
dans les
mains,
v.
couti,
esquicha.
Coussisse,
isses, is, issèn, issès,
isson.
Coussi
coume
d'erbeto, hacher
menu
comme
chair à
pâté.
Faudra lèu coussi l'ourteto.
l.
boucoiran.
Arranco,
roump,
coussis.
a. langlade.
Coussi,
coussit
(1.),
ido,
part.
Haché,
ée.
R.
-couti.
coussi, coucm
(
a.
),
quecin
(Velay),
queissi,
coiSSi(lim.),
(rom.cossi,
consi, it.
cosi), adv. Comment,
de
quelle manière, eh!
quoi !
en
Languedoc
et
Gascogne,
v.
coume,
coumo.
Coussi
vous
pour
tas
? coussi
voun va
?
comment
vous
portez-vous
?
coussi camino
?
comment
marche-t-il ?
coussi
venès tant
lèu
?
pourquoi
venez-vous
si
tôt ? coussi !
es
mort!
comment
!
il
est
mort
!
coussi
que
?
est-ce
que?
coussi
que
sié, coussin
que
sio
(a.),
comme que ce
soit, étourdiment,
à
la lé¬
gère; coussi quicon, coussi
coucon,
comme
on
peut,
d'une façon
ou
d'autre, tellement
quellement, enfin
;
coussi, coussi,
ou
coussi,
coussa,
couci-couci.
puov. lang.
Quai manjo de
pa
de
mouli,
Sap pla coussi,
qui
mange
du pain de moulin, sait bien
com¬
ment.
R.
coume,
si.
Coussi,
v.
couissin
;
coussia,
v.
courseja
;
côussido,
v.
caussido
;
coussièr,
v.
coussire
;
coussiero,
v.
coursiero
;
côussiga,
v.
cauciga
;
côussignouol, olo,
v.
caussenard, ardo
;
cous-
sihoun,
coussilhou,
v.
coursihoun
;
coussija,
v.
courseja
;
Coussin,
v.
couissin
;
coussinço,
v.
counsciènci
;
coussinous,
v.
couissignous
;
coussint,
v.
coucint
;
coussiou,
v.
conse.
coussira
(rom.
cossirar,
cossiraa,
cos-
surar, v.
cat.
consirar),
v.
a.
Considérer,
penser,
réfléchir
(vieux),
v.
pensa,
sounja
;
surveiller,
soigner,
en
Gascogne,
v.
sougna;
prendre
en
passant,
en
Béarn
;
convoiter,
cher¬
cher
(pour
nuire),
en
bas Limousin,
v. cerca.
Mes
s'entourno dret
au
bourdiéu
Pèr coussira ço
qu'ero dieu.
g.
d'astros.
Coussira,
coussirat
(g.),
ado,
part,
et
adj.
En
compagnie,
recherché, considéré,
ée,
en
Béarn
(Ilonnorat)
;
Coussirat,
nom
de fam.
gasc.
R.
counsidera.
coussire, couschire
(auv.),
coussirè
(g.),
coussièr
(lim.),
(rom.
cossire,
con-
sire,
cossirer, cossirier,
consirier,
cossir,
consir, consiransa,
it.
consiro),
s.
m.
Sol¬
licitude, souci, chagrin,
peine,
en
Gascogne,
Auvergne
et
Limousin,
v.
pensamen, peno.
Acò
me
fai cowssièr, cela
me
fait
peine.
Sès
nat
coussire
ni soucit.
g.
d'astros.
Jou
n'èi
pas
coussirè
que
la
mort
nou me
prengo.
f.
de
cortète.
R. coussira.
Coussiroun,
v.
couciroun.
coussirous, coussierous
(lim.),
cous-
soueirous,
escoussoueirous
(d.),
ouso
(rom.
cossiros,
consiros,
v.
cat.
consirós,
it.
consiroso),
adj. Pensif,
ive, soucieux,
eu¬
se,
chagrin,
ine, triste,
en
Gascogne,
Limousin
et
Dauphinc,
v.
apensamenti;
soigneux,
euse,
v.
sougnous.
Uu
jour
vengué
tout
pale emai
tout
coussirous.
r.
grivel.
Pèr recounegue
coussirous
Mous
bous amics
e mas
amigos.
g.
d'astros.
Vous
qu'èts
ta
coussirouso déu
salut
de las
gents.
id.
Que de
vostres
afas elo
siò
coussirouso.
f.
de
cortète.
R. coussire.
cousso,
s.
f. Oiseau
de
proie
connu en
Pé-
rigord;
pour
couette,
paillasse,
v.
couce, cou¬
cero
;
pour course, v.
courso.
Cousso,
v.
cauço,
cance.
coussodro,
couciiòudo, cussòudo,
cus"
soto
(cat.
consolva),
s.
f.
Joubarbe
des toits,
dans le
haut
Languedoc,
v.
barbajòu. R.
coun-
sòudo.
coussolo,
s.
f.
Vase à
manche
pour
puiser
de
l'eau,
v.
casseto
;
pour
casserole,
plat,
v.
cassolo.
Le lour
crouquèc à la
coussolo.
p. goudelin.
R.
COSSO.
Côussonello pour
acinello,
en
Rouergue.
coussou, coussu
(a.),
(rom. coussoul,
cossor,
corsor,
b. lat.
cursorium, parcours),
s.
et
adj.
m.
Pâtis,
pacage,
lieu soumis
au
parcours
des
troupeaux,
v.
causse, encous-
soula,
esplecko, paisse, pàti.
Li
coussou
de la
Crau,
les
pâturages
de
la
Crau
;
la Crau
coussou,
la Crau
pastorale, la
Crau
déserte
;
Trescoussoux,
nom
de
quar¬
tier, dans la
Drôme.
Coussòudo
,
cousséudoun,
v.
counsòudo
,
counsóudoun
;
coussoueirous,
v.
coussirous
;
coussouira,
v.
coussaia
;
coussoulal
,
v.
coun-
sulàri; coussoulat,
v.
counsulat.
coussoun,
cousset,
s.
m.
Écuelle
de bois
dont les
bergers
se
servent
pour y
traire du
lait
et
pour
le
boire,
v.
coucourelet,
cousset; le
sommet
de
Cousson,
près Digne
(Basses-Alpes).
Le
couchot,en
Béarn,
est
une
petite
mesure
pour
les
liquides.
R.
cosso.
coussoun,
cussoun(g.),
quissoun, cous¬
sou
(1.),
couissou
(rouerg.), cussou(Velay,
querc.),
quessou
(carc.),
quissou
(montp.),
(lat.
cossus),
s. m.
Cosson,
insecte
rongeur
en
général,
v.
courcoussoun
;
charançon,
ca¬
landre,
v.
cavaroun
;
artison, mite, ciron,
acarus,
v.
chiroun
;
vermoulure,
v.
escous-
sun;
pince-maille,
v.
sarro-piastro
;
per¬
sonne
agaçante,
importun,
v.
pego
;
Cosson,
Cusson,
noms
de
fam.
languedociens.
Poudro de
coussoun,
de
quissou,
ver¬
moulure.
Plus lard
se
lamentavo
De ço que
lous
coussous
devouravon
sous
blads.
p.
de gembloux.
Lou
fissou
Del
cussou.
j.
castela.
coussouna,1
couissouNA
(rouerg.),
cus-
souna,
quessouna,
quissouna
(1.),
cus-
soua
(g.),
v. a.
et
n.
Piquer,
en
parlant
des
insectes rongeurs, v. arna,
courcoussouna,
quera
;
se
chêmer,
v.
transi.
Se
coussouna
lou
cap, se
creuser
la tête,
réfléchir.
Se
coussouna,
v. r.
Se
vermouler.
E voulèn que
çai
demourés
Enquio
que
vous
cussounarés.
c.
peyrot.
Coussouna,
cussounat
(1.),
cussouat
(g.),
ado,
part, et
adj. Piqué, ée,
vermoulu,
ue
;
infirme,
vieilli, ie.
Blad
coussouna,
blé
piqué
;
ligno
cous-
sounado, bois
vermoulu.
Dos barcos
coussounados.
lafare—alais.
Cussounàdis,
ados,
plur.
narb. de
cus¬
sounat,
ado. R.
coussoun.
coussounadis,
s. m.
Trous
que
les
vers
font
dans le
bois,
vermoulure,
v.
arnaduro,
artisoun.
R.
coussouna.
coussounaduro,
cussounaduro
(l. g.),
s.
f.
Poussière
de
ce
qui
est
vermoulu,
ver¬
moulure,
v.
courcoussun,
frioun,
froumi-
no,
vermenaduro.
R.
coussouna.
coussu,
coussut
(1.
g.),
udo
(v. fr.
cor-
su,
corpulent),
adj.
Recherché
dans
sa
mise,
richement
vêtu,
étoffé,
ée,
cossu,
ue, v.
fier,
pelafous.
Oustau
coussu,
maison
opulente
;
aquelo
damo
vai
coussudo,
cette
dame
a
de riches
toilettes
;
aquelo
es
coussudo, celle-là
est
forte.
Vous
prègui adounc, brave
Moussu,
De
li
fairé
un
moussèu
coussu
E d'en
escusa
lou
rimaire,
f.
vidal.
R.
cos, cors.
Coussu,
v. coussou ;
coussuro,
v.
couchuro.
coust,
s. m.
Collet d'une
plante herbacée,
base
des
feuilles,
trognon,
à
Niee,v.calos,clot;
pour
coût, dépense,
v.
cost.
Ai vist
un
bèu
coust
de viôuleto
en
lou siéu
jardin.
j.
teysseire.
prov.
Au
mes
d'aoust
Lou
soulèu brulo
ramo e
coust.
—
Jun,
juliet,
aoust,
Ni fremo ni coust.
R.
costo.
coust
(sant—),
n.
de 1.
Saint-Coust,
en
Auvergne.
cousta,
coûta
(lim. d.),
(rom.
cat.
esp.
cos¬
tar,
port,
custar,
it.
costaré,
lat. constaré),
v.
n.
Coûter
;
t.
de
pratique,
conster.
Coste,
ostes,
osto,
oustan,
oustas, oston,
ou
(m.)
coucsti,
ouestes,
ouesto
ou
ousto,
oustan, oustas,
oueston.
Quant te costo
?
combien cela
te
coûte-
t-il?sènso
dire
quant
vau
ni
quant costo,
ex
abrupto,
inconsidérément,
sans
dire
pour¬
quoi ni
comment
;
à
res
noun
cost
(1.),
sans
que
cela coûte rien
;
acò ió costo
proun,
cela
lui coûte bon
;
acò m'a cousta
car,
m'a,
cousta
forço,
cela
m'a
coûté cher
;
cousta-
lis
uei de la
testo,
li dent de la
goulo
ou
de la
gorjo,
coûter
un
prix
exorbitant
;
cous-
tara
ço
que
coustara,
coustèsse
sabe
pas
quant,
à
tout
prix;
que
que
coste, quant
que:
coste,
quoi
qu'il
en
coûte
;
coste
que
coste,
coueste
que
coueste
(m.),
coûte
que
coûte
;
coste
e
vaie,
qu'il
en
coûte, mais
que ce
soit
bon
;
n'i'en coust'e
la
vido, il
lui
en
coûta
la,
vie
;
se
voulié cousta la
vido, il
voulait
en