MEIOUR
—
ME1RINO
311
MEIOUR, MEIOU
(m.),
MELHOIIR,
MELHOU,
MILHOU
(b.),
OÜRO,
OUO
(m.),
OUNO
(1. g.),
(rom.
melhor, mielhor
,
mielho
,
milhor,
millor,
cat.
millor,
port,
melhor,
esp. me-
jor, it. migliore, lat.
melior, oris),
adj.
Meilleur,
eure,
v.
mcièu;
Millour,
Meilleur,
Millou,
noms
de
fam.
méridionaux.
Lou
meiour,
la
meiouro, le
meilleur, la
meilleure
;
tout
ço
que
i'a de bon
e
de
meiour, les
plus
excellentes choses,
le dessus
du
panier
;
lou
meiour
noun vau ren,
le
meilleur n'en
vaut
rien
;
à
soun
meiour,
au
meilleur
temps
de
sa
vie
;
acò
meiour
me
manco,
le
meilleur
me manque ;
li
meióuri
coundicioun,
leimeióurei coundicien
(m.),
las
melhouros
coundicièus
(1.
g.), les meil¬
leures
conditions
;
de meiôuris
armo,
de
meilleures
armes.
Meiou,
melhou
,
s'emploie aussi
pour
mièus,
mieux
:
vai
pas
meiou, il
ne
va pas
mieux
;
meiou,
bien
mieux
;
tant
meiou,
tant
mieux
;
melhou
que
pla (g.), fort bien
;
melhòunis
ou
milhôunis,
ounos,
plur.
narb.
de
melliour,
ouro.
meioura,
meiura
(Var),
melhoüra
(1.
d.),
merulha
(1. g.), (rom. melhorar,
me-
Ihurar,
mielhurar,
cat.
milhorar,
port.
melhorar,
esp.
mejorar,
it. migliorare,
lat.
meliorare),
v. n.
S'améliorer,
se
trouver
mieux, amender; baisser de
prix; céder,
ob¬
tempérer
;
pour
améliorer,
v.
ameioura.
prov.
Tau
clianjo
que noun
meiouro.
—
Qu chanjo
noun
meiouro.
Meioura,
melhocjrat
(1.),
ado,
part, et
adj.
Amélioré,
ée;
Melhorat, Méliorat,
noms
de
fam. méridionaux.
dieiourarien
,
melhouramen
(1.),
mie-
lhurament
(b.),
(rom. melhoramen,
me-
Ihuramen
,
meillurament, milhoramen,
milhuramen,
cat.
millorament,
esp.
mejo-
ramiento, it.
miglioramento),
s.
m.
Action
d'améliorer,
progrès,
v.
ameiouramen.
E vole que
l'on s'abandoune
Dins la vido à-n-un
chanjamen
Pèr venir
au
meiouramen.
16S0.
R. meioura.
MEIOURA
XÇO,
MELHURANÇO(l.),
MERULHO
(rouerg.), (rom.
melhuransa]
meilluransa),
s.
f.
Amélioration, prospérité,
v.
mièus.
prov.
Mesuranço
Meno
meiouranço,
Dieu
vous
doune
uno
bouno
merulho,
se
dit
en
prenant
congé
d'un
malade. R. meioura.
meiour at
(it. miliorati),
s. m.
Méliorat,
espèce
d'organsin
qu'on
fabrique
à
Bologne
;
soie
d'Italie.
MUIOURET,
n.
p.
Meilleret,
Melluret,
noms
de fam.
dauph.
R. meiour.
MEIOURIÉ, MERUIÉ,
MERULHÈ (1.),
MEIA-
RIÉ
(m.), (rom. mellioriers,
melhurier,
meilluriers,
cat.
milloria,
esp.
mejoria),
s.
m.
Mieux, amendement,
soulagement,
v.
soulas.
Faire de
meiourié,
faire des
améliora¬
tions
;
i'a
de
meiourié, il
y a
du mieux
; me
trove
meruiè,
je
me sens
mieux.
De
nosto
leugo avéusado
Saludere
lou meruié.
lafare-alais.
R.
meiour.
■
Mei-parti,
v.
mié-parti
;
meipresa,
v. mes-
presa;
meipri,
v.
mesprés
;
meir, eiro,
v.
ma¬
dur,
uro.
meir,
n.
p.
Meir,
nom
de
fam.
israélite.
Jôus'e
Meir,
historien
hébraïque,
né à
Avi¬
gnon
(1496-1524).
MEIRA
(lat.
migraré.),
v. a.
et
n.
Remuer,
changer
de
lieu,
changer
une
chose de place,
dans
les
Alpes,
v.
boulega,
mòure
;
changer
un
enfant de
langes,
v.
muda.
Meira li
labro,
remuer
les
lèvres;
meira
loupargue, changer
le
parc
d'un
troupeau
;
meira li magnan,
déliter
les
vers
à
soie;
meira
de
camiso,
changer
de chemise.
Se
meira, v.
r.
Changerde
place,
déménager.
Mbiro-le
d'aqùi,
ôte-toi
de
là,
gare.
Meira,
ado,
part, et
adj. Changé,
ée.
Meira
(presser, apprêter),
v. masera
;
meira
(mûrir),
v.
amadura.
meirac,
n.
p.
Christine
de
Meyrac, héroïne
béarnaise
qui,
au
17°
siècle,
dans
les
rangs
des
mousquetaires
du marquis de Forbin,
fut
sur¬
nommée
«
l'intrépide mousquetaire
».
MEIRAIV, MAIRAN
(1.),
MAIRAM
(g.),
MAI-
RAME
(bord.), (rom. meir
an, meyram,
mai-
ran,
mairam,
mairin,
esp.
maderamen,
b.
lat.
materiamen, bois de
construction),
s.
m.
Merrain, douvain,
v.
barrach'eu, cardino,
dougan,
marrin.
R. maiero, matèri.
meiran
(lat.
Marianus),
n. p.
Meyran,
Mayran, Miran,
noms
de
fam.
prov.
dont le
fém.
est
Meirano.
Lou
plan de Meiran, le plan de Meyran,
nom
d'un ilot du
Martigue, d'un
quartier
du
territoire
d'Aix
et
d'un
quartier
de
la Camar¬
gue
qui
sert
d'hippodrome
à la ville
d'Arles.
prov.
I
piano de Meiran
Li
chivau d'alen
se
veiran.
meiran
(gr.
/isipzÇ,
j
eune
garçon), adj.
m.
Je
u-
ne,
enBéarn
(G.
Azaïs),
v.
jouve. II. maire
?
meirano
lè,
mairandiè
(1.),
s. m.
Ouvrier
qui
fait du merrain.
R.
meiran.
meiranen
,
enco,
adj.
et
s.
Habitant de
Meyranes.
meirano
(
rom.
Meyrana, Mayrana,
Mairana, lat.
Mariana),
n.
de 1.
Meyranes
(Gard).
Estang
de
Meirano,
étang
de Meyranno,
au-dessous
d'Arles, dans le
nom
duquel
on
croit
retrouver
les
fossce Mariance
ou
canal
de Mà¬
rius
entre
le Rhône
et
la
mer.
meirargo
(rom.
Mayrargos
1500,
Maira-
negues
1037, b. lat.
C'astrum
de Mairani-
cis, Marianicis),
n.
de 1.
Meyrargues (Bou-
ches-du-Rhône,
Hérault); Meyrargue,
nom
de fam. israélite.
meirarguiÉ,
iero,
adj.
et
s.
Habitant
de
Meyrargues.
Meirarmo,
v.
magermo.
meiras,
n.
de 1.
Meyras
(Ardèche); Mayras,
nom
de fam.
languedocien.
meirasso, mairasso
(1. d.),
s.
f.
Mau¬
vaise mère
;
maladie de
femme
causée
par
un
dérangement
de la
matrice
;
vapeurs
hysté¬
riques,
v.
matas.
La
rudejèt, la batèt,
la
mairasso.
g.
azaïs.
R. maire.
meirastro, mairastro,
(a.
g.
1.),
mai-
rasto
(g.), (rom.
mayrastra,
mairasta,
cat.
esp.
port,
madrastra),
s.
f.
Marâtre,
belle-
mère,
v.
bello-maire, maire-eorno.
As
trouva
la meiraslro
amaro.
isclo
d'or.
Se
pèr éu la
lerro
es
meirastro.
s. lambert.
puov.
l'a
agu
qu'nnobono meirastro:
ion
diable
l'empourtè,
ou
bien
èro de
sucre e se
founde-
guè,
ou
lou loup la mangé.
meirau, mai
rai.
(1.
g.),
alo
(rom.
mai-
ral,
mayrenal),
adj. Maternel,
elle,
v. ma-
ternau
;
principal,
aie,
v.
mèstre.
Lengage
meirau,
lengo meiralo,
langue
maternelle
;
valat
meirau, rièu meirau,
rbc
mairal
(g.),
cours
d'eau
qui
réunit les
eaux
de
divers
affluents, égout
collecteur,
v.
mèstre-valat
;
counfronto lou meirau, il
a
pour
limite
le
fossé
;
la Mairal,
nom
d'un
cours
d'eau
qui
passe
à
Narbonne.
Fan
dins
li
bras meirau
d'innoucènt
trevaloun.
f. gras.
R. maire.
meirau
(rom. Mayral,
b. lat.
Mayral-
lum),
n.
de 1.
Mayral (Dordogne).
mèire,
mèdre
(rouerg.), mètre
(lim.),
mère
(for.), (rom.
meire,medre,
it.
mietere,
lat.
metere),
v.
a.
Moissonner, dans les Alpes
et
en
Gascogne,
v.
meissouna,
meitiva,
sega
;
couper
l'herbe
avec
la faucille,
v.
gourbilia,
pela.
Mèis,
mèich
(g.),
il
ou
elle moissonne
;
medèi, dès,
d'et,
etc.,
je
moissonnai,
etc.
I
prov.
lim.
Qui
ne
pot
mèdre,
que
darage.
que
celui
qui
ne
peut
pas
moissonner, arrache.
—
Am lous
bous
e
lous
mauvais
L'ome medèt
sous
blads,
avec
les
bons
et
les mauvais l'homme
mois¬
sonna ses
blés.
—
Fai
toun
blad-negre quand
voudras,
Mai
à
sant
Michèu lou medras.
Mèis, Èisso,
part, et
adj. Moissonné, fau¬
ché,
ée.
Lous
prats
estènt mèis,
tous
lous
ans
Anavo sia
fens
e
reviéures.
l.
gorlier.
Mèire
(moissonneur),
v.
medèire
;
mèire
(mère),
v.
maire.
meireja,
maireja
(1.
g.), (esp.
madrear,
it.
madreggiare),
v. n.
Aimer
sa
mère,
l'as¬
sister,
v.
peireja
;
se
dit aussi des
vaches dont
la matrice
se renverse
après la
parturition,
v.
encordo. R. maire.
Meirelié,
v.
meirilié
;
meirenau,
v.
mei¬
rau,
maternau ;
meirendo,
v.
merèndo.
meireto,
maireto
(1.
g.),
s.
f.
Petite mè¬
re,
bonne
mère, mère
chérie
;
petit
fossé col¬
lecteur,
v.
roubineto.
A-Diéu-sias,
ma
bono meireto.
n. fizes.
L'enfant
te
parlo de
sa
maire,
La meireto de
soun
enfant.
l.
roümieux.
R.
maire.
Mèiri,
plur. lim. de maire.
meirié,
n.
de 1.
Meyrié
(Isère)
;
Meyrier,
nom
de fam.
provençal.
meirié,
meirio
(rh.),
mairìo(g-),
maira-
rìo,
merorìo,
meroriò
(lim.),
mererìe
(bord.),
(rom.
maioria),
s.
f.
Mairie,
v.
cou-
muno.
Li veiran de bono
ouro en
faço la meirio.
j.
désanat.
R. maire.
meirièiro,
n.
de
1.
Meirières
(Lozère).
meiriés
(lei),
n.
de 1. Les Meyriés, ha¬
meau
du
canton
d'Aiguilles
(Hautes-Alpes).
R. meiro.
meiriéu,
n.
de 1.
Meyrieu
(Isère)
;
Meyrieu,
Mériel,
noms
de
fam.
languedociens.
meirigado,
s.
f.
Arrière-faix, délivre,
v.
jas,
nourrimen. R. matriço.
meirigna, mairignac
(1.), (b. lat.
Matri-
niacum),
n.
de 1.
Mayrinhac (Lot).
meiriliage,
s.
m.
Gages
ou
salaire
du
son¬
neur
de
cloches,
en
Limousin. R.
meirilié.
meirilié
,
meirelié
(
v.
fr.
mairlier,
marrelier,
lat.
matricularius),
s.
m.
Mar-
guillier,
en
Limousin,
v.
marguliè
;
sonneur
de
cloches,
v.
manelié,
campaniè.
meirilièiro,
mairoulèro
(g
),
(lat.
ma¬
tricularia),
s.
f.
Accoucheuse,
en
Gascogne,
v.
bailo, levandiero
;
nourrice,
pourvoyeuse,
v.
meirastro.
E
las
autos tres
parpalèros
Nou
soun
sounquos
las
mairoulèros.
g.
d'astros.
meirin, merin
(g.), (rom. merin,
esp. me-
rino),
s. m.
Nom d'un
ancien magistrat,
juge
ou
inspecteur,
en
basse
Navarre
;
Mayrinh,
nom
de fam.
albigeois.
Judges
de
sa
cort,
merins, alcades, salut.
fors et cout. de
béarn.
meirineto,
s.
f.
Petite marraine,
chère
marraine.
La meirineto
ve
se
sièire.
'
a.
villié.
R.
meirino.
v
meirino,
mairino
(1.),
mairio
(g.), (rom.
cat.
mairina,
mayrina,
esp.
madrina, port.
madrinha,
it. b.
lat.
matrina),
s.
f.
Marrai¬
ne,
v.
nino
;
grand'mère,
dans le
Tarn,
v.
grand,
menino
;
la femme
la plus âgée
d'une
maison,
titre
de
respect
qu'on
donne
à
une
vieille
femme,
dans le
Var,
v.
tanto
;
dame-
jeanne,
v.
damo-jano.
Jan,
as uno
meirino
?
Porto-i' acò
pèr si
galino,
se
dit
à
un
importun
en
lui présentant
quel¬
que
vilenie.
Sounaras
meirino
en
passant.
la
sinso.