Dóu tèms
qu'asigarai
ma
testo
e
mi teté.
b.
royer.
S'asega,
s'asiga,
v.
r.
S'ajuster, s'arranger,
s'accoutrer
;
s'accommoder,
s'accorder
;
se
ran¬
ger,
s'amender,
s'améliorer,
se
convertir
;
se
presser.
Jano que
s'asigo,
fille mal
accoutrée.
Asiga,
asegat
(rouerg.),
ado,
part.
Ajusté,
arrangé,
ée
;
Azegat,
D'Azegat,
nom
de
fam.
arlésien.
asegado,
aseigado, asigado,
S.
f.
Ce
qu'on
arrange en
une
fois
;
morceau
de pâtu¬
rage
qu'on
livre
aux
vaches
en un
jour
;
volée
de
coups, v.
rousto.
Segre
l'asegado, faire
paître
par
parcelles.
R. asegci.
asegaduro,
asigaduro,
s.
f. Arrange¬
ment,
agencement,
v.
adoubaduro. R.asega.
asegage,
asigage,
s. m.
Action
d'ajuster,
d'agencer,
de
raccommoder,
v.
adoubage. R.
asega.
asegaiue,
asigaire,
arello,
airo,
s.
Celui,
celle qui
arrange,
raccommodeur,
euse,
v.
adoubaire
;
châtreur,
v.
crestaire.
R.
a-
sega.
aseiga, a
saïga
(1.),
a
saga
f rouerg.)
,
adaiga,
asaigoua
(g.),
adagoua
(b.),
(rom.
azaigar,
asaigar,
aaaigar,
adaiguar,
aza-
guar,
adagar,
azagar, esp.
adaguar, it.
ada-
quare,
lat.
adaquare),
v. a.
Arroser à
grande
eau, v.
eiga,
arrousa
;
humecter,
mouiller,
tremper,
combuger,
v.
abèura,
embuga,
ser-
ma;
prendre de l'eau
dans
sa
chaussure,
v.
empousa.
Asaigue,
aiguës,
aigo, eigan,
eigas, ai-
gon.
Aseiga
à
rego,
arroser
par
rigoles
qu'on
lâche
dans
les
raies d'un carré
de
légumes
;
aseiga
lou
vin,
tremper
le
vin.
Paure
vinet,
un ome
que
t'asaigo
Meritariò
de
mouri pauromeu.
a.
gautier.
0
jardin
d'óulivié
qu'asaigo
la
Durènço.
a.
crousillat.
•
S'aseiga,
v.
r.
S'arroser.
Porto
lou
droulas
au
valat,
Car l'ivèr
tout
pais s'asaigo.
lafare-alais.
Aseiga,
asaigat
(1.),
ado,
part.
Arrosé, ée,
où l'on
a
mis
trop
d'eau.
Que
no
sia
asaguat
lo
bin ni
pegat
ni la
mesura
falsada.
cout. de
gascogne.
Car
moun
ôufrendo
es
asagado
De
tout
lou
sang
de
Jèsus-Crisi.
pujol.
prov.
Quand l'ivèr
es
aseiga,
Vende
toun
òli,
gardo
toun
blad.
R.
à,
aigo.
aseigado,
asaigado
(1.),
asagado
(g.),
s.
f.
Partie
arrosée,
irrigation,
v.
arrousado
;
volée de coups,
dégelée,
v.
rousto.
R.
aseiga.
aseigadou, asagadou
(1.),
ol'iro
(l'Om.
adaguador,
ora), adj.
Propre
à aigayer, à
mouiller.
Raja
coumo un
tinèl
asagadou,
a.
mir.
couler
comme un
cuvier. R.
aseiga.
aseigadou,
asagal,
asagadou, asagai-
rou,
agairadou, agaidarou, agaiuou,
agueirou,
s. m.
Petite saignée pratiquée à
une
rigole
pour
introduire
l'eau
dans
un
pré,
en
Rouergue,
v.
besaloun. R.
aseiga.
aseigadouiro,
asaigadouiro
(1.),
es-
gouiro
(
a.
)
,
asagadouiro
,
asagouiro
(rouerg.), (b. lat.
azacatorium),
s.
f.
Pelle
creuse
dont
on se
sert pour
arroser, v.
cosso;
arrosoir, machine à
arroser, v.
eigaire.
Aquelo
antico aseigadouiro.
arm.
prouv.
R.
aseiga.
ASEIGADURO,
s.
f. Arrosement,
v.
aigo. II.
aseiga.
aseigage,
asaigage
(L),
asagatge
(g.),
(it. adacquamento,
b.
lat.
adagagium,
ada-
quagium),
s.
f. Arrosage, droit
d'arrosage,
v.
arrousage.
Me
reserve
l'aseigage, je
me
charge de
verser
à
boire. R.
aseiga.
ASEGADO
—
ASFISSIA
aseigaire, asaigaire
(1.),
asagaire
(g.),
arello,
aïro,
s.
Celui,
celle
qui
arrose, v.
arrousaire.
D'atencioun'adis
asagaires
Mantendran le sol
umetat.
l.
vestrepain.
R.
aseiga.
aseira
(sj),
s'asaira
(1.),
v.
r.
S'aérer,
prendre l'air
;
paître
avec
la
fraîcheur,
en
parlant des
bestiaux,
v.
eneira,
aureja.
Asaire,
aires, airo, eiran,
eiras,
airon.
R.
à, aire.
Aseirolo,
v.
argeirok»;
aseludo,
v.
vessarudo.
asema, aseima, asiama
(Velay.), (rom.
azemar, asesmar,
aesmar,
aaesmar,
ades-
timar,
port,
es
mar),
v. a.
Estimer
par
ré¬
flexion
,
évaluer
,
examiner
,
regarder
,
en
Rouergue
et
Velay,
v.
assema,
estima,
pen¬
sa
;
hésiter, balancer,
v.
bataia.
Asêmi que,
je
suppose
que
;
sens
asema,
sans
réfléchir,
sans
hésiter.
Leissas-nous
bouta
dins
un
caire
Pèr aseima
Jésus,
pecaire.
a.
giron.
R.
à, èime.
asemaire,
ase1ma1re,
auello, airo, s.
et
adj. Celui,
celle
qui hésite,
v.
bataiaire;
lambin,
v.
patian.
R.
asema.
asempra
(
rom.
azemprar,
ademprar,
b. lat.
ademprare,
adimperare),
v. a.
Con¬
voquer,
requérir,
solliciter,
presser,
convier,
v. counvouca.
Asempre, 'empres,
èmpro,
empran, em-
pras,
empron.
L'escarioto
Fourtuno
s'encourrèc
asempra
les
vents
plus
bufaires.
p.
goudelin.
Rajous,
asèmpro alor
li
darrié survivènt.
calendau.
Lou
capoulié asèmpro
lou
counsistori.
statut
du
félibrige.
ASEMprado,
s.
f.
Assemblée,
v. assem-
blado.
Mi veirai
assetat
dedins
vostro
asemprado.
p.
fesquet.
R. asempra.
asempraire, arello,
aïro
(rom.
azem-
praire,
azemprador),
s.
Semonneur,
solli¬
citeur,
euse, v.
mandatiê,
mandadou.
R.
asempra.
asempre,
asempre
(1.), (rom.
asempre,
azempre,
adempre, b. lat.
ademprum),
s.
f.
Convocation,
réquisition,
v.
mandage
;
convoi
de
noces,
de baptême
ou
de
funérailles,
assem¬
blée, réunion, à
Toulouse,
v.
acamp
;
ancien
droit
seigneurial,
prestation,
aides.
Vilèn
avariciéus,
lu
te
metes
en euro
Quin
asempre,
estant
mort,
aura
tasepulturo?
j. de
valè3.
Qui
dira
que
la
nosiro nou
fourèsso
pas
de l'a—
sempre?
p.
goudelin.
L'azempre de
Nadal,
titre
d'un
recueil
de
noëls
imprimé
à
Toulouse
en
1668.
Le di-
menge
de
las
coumaires, à tout
l'azempre
des
coumpaires, titre
d'une
publication
tou¬
lousaine
(1626). R.
asempra.
asempriéu
(rom.
azempriu,
adempriu,
b. lat.
asemprivum,
ademprivium),
s. m.
Droit,
privilège d'un seigneur à
l'égard des
habitants d'un lieu
ou
des habitants à
l'égard
d'un
seigneur
;
usage en
général
(vieux),
v.
usage.
R.
asèmpre.
asexado, asinado
(1.),
asouado
(g.),
asado
(rouerg.),
ana
(for.), (cat.
asenada,
esp.
asnada, b. lat. asinada,
asinata),
s.
f.
Anée,
charge d'un
âne,
v. cargo
;
mesure
pour
le bois
et
pour
le vin,
en
Forez,
v.
saumado
;
ânerie, faute
grossière,
v.
bourriscado
;
râ¬
telée,
v.
banastado
;
troupe
d'ânes,
cavalcade
à
ânes,
v.
pôutraio
;
cérémonie infamante qui
consistait
à
monter et
à
promener
quelqu'un
sur
un
âne,
la tète tournée
vers
la
croupe,
la
queue
entre
les mains
et
la
quenouille
au
côté. Les
Grecs
infligeaient
cette
punition
aux
femmes
surprises
en
adultère
et
l'appelaient
4voS«tiî,
v.
ase,
passa
sus
l'ase,
tambourinage.
prov.
Asenado de
mège, la
terro
la
cuerb.
149
De
retals mal
cousuts
ai
fait
uno
asinado.
debar.
R.
ase.
asenadou,
s. m.
Petite
écurie, réduit
pour
un
âne
ou une
ânesse
(Boucoiran),
v.
arsidou ?
R.
aseno, ase.
asenarié(fr.
ânerie),s. f. L'espèce asinine.
La nouvello
fouguèt
pourtado
Au
noble
pais
d'Arcadié,
Vounte
touto
l'asenarié
Li
faguèron
la
bèn-vengudo.
c.
brueys.
R.
ase.
asenas, aisas
(m.),
asard
(lilll.),
(it.
O-
sinacció,
esp.
asnazo),
s. m.
Gros
âne,
v.
pòutras.
R.
ase.
asenen, enco
(it. asinesco), adj. D'âne;
stùpide,
v.
abesti.
A
belles cops
de
sa
maisso
asenenco.
lafare-alais.
R.
ase.
asenet, ainet
(m.),
asinet, aset
(1.),
(cat.
asenet,
it.
asinello,
esp.
asnillo),
s.
m.
Petit
âne,
v.
bourrisquet,
pôutrihoun.
prov.
Chasque
Couet
A
soun
aset.
R.
ase.
Asenga,v.
asega.
asenie,
ainié
et
einié
(m.),
asiniè
(1.),
asie
(rouerg.),
asouè
(g.),
asoulè(b.),
iero,
iÈiro,
èro
(esp.
asnero,
port,
asneiro, it.
asinaio, b. lat.
asnerius, lat.
asinarius),
s.
Anier, ière; celui
qui tient
des étalons
pour
saillir les
juments,
v.
saumatiè,
toco-ase
;
sobriquet
des
gens
de Castet
(Basses-Pyré¬
nées).
L'asenié, cade
jour,
à pèd la
travessavo.
m.
bourrelly.
prov.
A
rude
ase,
rude
asenié.
—
Uno
s'en
pènso l'ase
e
l'autro l'asenié.
R.
ase.
asenié,
s. m.
Framboisier,
en
Rouergue,
v.
amour'eu,
ampouon.
R.
ase,
âge.
aseniero,
asimèiros
(1.), (fr.
Anières),
n.
de
1,
Azinières,
en
Languedoc. R.
ase, a-
seno.
asEjVin,
ixo(rom.
azenin,
azinin,
azeni,
asin,
azeal, ina,
esp.
port.
it.
asinino, lat.
asininus),
adj.
Asinin, ine,
v.
asenen.
R.
ase.
aseno
(rom.
azena,
asina,
esp.
port,
asna,
it. lat.
asina),
s.
f.
Anesse,
v.
saumo.
R.
ase.
aseno, gegno
(d.), (b. lat.
esna,
lat. acina,
pépin
de
raisin),
s.
f.
Marc
de vendange,
en
bas
Limousin,
v.
raco.
Chai passa
tout
aquel
poumat
sus
l'aseno.
j.
roux.
asenoun,
ainoun
(bord.),
einoun
(m.),
asenou
(rouerg.),
asinou,
asirou
(1.),
axou
(for.),
ASicou
(lim.),
(it. asinone,
port,
asi-
ninho),
s. m.
Anon,
petit âne, petit
ignorant,
v.
asoun,
poutre,
saumin
;
sobriquet des
habitants
de
Montbrison
(Loire).
Faire
l'einoun, ânonner.
Auriéu beila
ma
vèsto de bourreto,
Moun
asenou,
Pèr
un
cop
d'uei de la
bello
drouleto,
Pèr
un
poutou.
a.
chevé.
R.
ase.
aserba, erra,
esarba
(it.
aderbare,
b.
lat.
adherbare),
v.
a.
Mettre
un
cheval
au
vert,
conduire dans
l'herbe,
v.
afarraja,
enerba.
R.
à,
erbo.
Aserma,
v.
asserma;
aset,
v.
asenet.
aset,
eto
(esp.
acedo,
lat.
acidus), adj.
Agacé, ée,
en
Gascogne,
v.
afoula;
rugueux,
euse,
à
Tarbes,
v.
rufe.
aseta,
v. a.
Agacer
les dents,
en
Gascogne,
v.
enteriga. R.
aset.
asfaut,
asfalt
(1.), (rom.
aspha.lt,
cat.
asfalt,
esp.
it.
asfalto, lat.
asphaltium),
s.
m.
Asphalte,
v.
bitume,
grut,
pego.
Lou lac
d'Asfaut
(rom.
lac
de
Asphalt),
le
lac
Asphaltite,
la
Mer
Morte.
asfauta,
asfalta
(1.),
v.
a.
Couvrir
d'as-
phalte.
R. asfaut.
asfissia,
asfussia
(rh.),
(esp.
asfixiar),
v. a.
Asphyxier,
v.
estoufa.