PIAUT
—
PICAHÒU
565
Piau
(poil),
y.
peu
;
piau
(posément)
v.
plan;
piaula, piaulaire,
piaulet,
v.
piéula,
piéulaire,
piéulet
;
piause,
v.
piéuse.
piaut(lat.
Podium
Altum),
n.
de 1. Piault,
rocher d'où
sort
la
source
du Grozeau,
près
Malaucène. R.
piè,
pue,
aut.
piaut
a,
y.
n.
Marcher
avec
peine,
y. mau-
traire.
R.
piauto.
piautasso,
s.
f.
Grosse patte,
v.
patasso.
R.
piauto.
piauto,
s.
f.
Patte,
grosse
patte,
gros
pied,
•
v.
pato,
pauto,
plus
usités
;
pour
montée,
y.
poujado.
piba,
v.
n.
Monter,
grimper,
en
Béarn,
v.
pouja.
R.
pue,
pivo.
pibalo,
s.
f.
Espèce de petite
anguille,
en
Guienne,
v.
bouiroun. R. piba.
PIBE,
s. m.
Friquet, moineau
des bois,
en
Rouergue,
y.
sausin.
R. piba.
PIBÈC
(fr.
pimbêche),
s.
m.
Bavard,
dans
le
Tarn,
y.
barjaire.
R. pica,
bèc,
ou
pibe.
Pibigna,
v.
pebigna.
PIBO,
PIBLO
(m.),
PIVO, PlIiOU, PIBOUL
(1.),
pibou
(Velay),
piboul
(1. nie.),
pibour
(a.),
pipoUl
(querc.),
pible
(lim*
d.),
tible
(périg
),
PIPLE,
BIÉULE,
BRlÉULE,
BRECLE
(g.),
pipuè
(d.;,
pupliÈ
(b.),
(rom.
pibol,
pol,
esp.
pobo, it.
joioppo,
popolo, lat.
po-
pulusj,
s. m.
Peuplier,
y.
piboulo.
De-long
dóu Rose,
entre
li pibo
E li
sauselo
de
la ribo.
mirèio.
L'ast de
nostre
drapèu
es
naut
conmo un
piboul.
a.
foueks.
Loti
pibo
T'estimo,
dicton
usité pour
expliquer la
signification du
peuplier
comme
arbre de
mai.
puov.
Un
pibo fai
pas
un
sause,
nimai
un
sause
un
pibo.
Pibolo
(peuplier),
y.
piboulo;
pibolo
(cocci¬
nelle),
y.
bimbolo,
bimbarolo, pimpo-volo
;
pibot,
v.
pivot
;
piboueno,
v.
péuno.
piboues,
s.
m.
t.
d'argot lang.
Le piot, le
vin,
v.
piancho,
piagno. R. pia.
piboulado,
pivoulado
(1.),
s.
f. Bouquet
ou
rangée
de
peupliers
;
jets
d'une
souche
de
peuplier
;
champignon
qui
croît
au
pied des
peupliers, agaric atténué,
v.
boulet.
Piboulado
d'èuse, champignon
qui
croît
sur
l'yeuse
;
piboulado de
sause,
champi¬
gnon
qui croît
sur
le saule.
Lou riéu
coulant
long de la
piboulado.
a.
arnavielle.
Entre-miè de lindos
rengados
D'albasses
e
de
piboulados.
c.
deloncle.
R.
piboulo.
PIBOULAS,
s.
m.
Grand'peuplier.
D'aquelo
ouro
n'en
vòu à-n-aquel
piboulas
Que dins
soun
verd brancun
rescond
un
nis
d'agasso.
a.
langlade.
R.
piboul.
piboulat,
s.
m.
Jeune
peuplier.
De
jouves
piboulats i
monton
cap
al
cèl.
j.
castela.
R.
piboul.
pibouledo,
pibouleto
(lat.
populeium),
s.
f. Bois de
peupliers
;
la
Piboulette, île du
Rhône,
près
Codolet
(Gard).
Souto la
piboulelo
Entèndre
cascaia
l'aigo
claro dóu
riéu.
a. mathieu.
R.
piboulo.
piboulet, pivoulet,
s. m.
Petit peuplier,
jeune peuplier.
Demets
lous
pivoulets
e
la verdo
baragno.
a.
fotjrès.
R.
piboul.
I'ibocliero,
piboulièïro
(1.),
s.
f. Pépi¬
nière
de
peupliers,
v.
pibouledo. R. piboulo.
piboulo,
pibouro
(m),
pibolo, pivo
(1.),
piblo
(lim.
m.),
pibo
(rh.), (rom.
pibol,
ol, it.
pioppj,, popolo,
lat.
populus),
s.
f.
euplier, peuplier
noir,
v.
pibo.
Grand
piboulo, peuplier
de la Caroline;
pibo bastardo,
peuplier noir,
v.
brèule
;
pi¬
boulo
d'Itàli,
peuplier d'Italie,
peuplier
py¬
ramidal
;
me
creses
toumba de la
piboulo,
tu
me
crois
tombé
des
nues,
tu
me
crois
si naïf.
De la
piboulo
La
fueio
toumbo i
rajeiròu.
f.
du
caulon.
Li
pibo saludarello,
Li
piboulo m'an
parla.
t.
aubanel.
A
piblo,
t.
de
marine,
se
dit des mâts
qui
sont
d'un
seul
brin.
Uno
courveto
alor, qu'èro
mastado
a
piblo,
Se fasié
remouca
pèr intra
dins
lou
port.
p.
bellot.
pibouloun,
n.
de 1. Nom
d'un
quartier
d'AUeins
(Bouches-du-Rhône). R. piboulo
ou
piè,
bouloun.
PiBOURETO,
s.
f.
Espèce
d'hysope, dont les
paysans
vivarais mêlent les
feuilles
à
leur
ta¬
bac,
v.
isop.
R. pebreto.
Pibouta,
y.
pivouta.
pibra,
pibrac
(g.),
(rom. Pibrac),
n.
de
1.
Pibrac
(Haute-Garonne),
patrie de
sainte
Ger¬
maine,
lieu
de
pèlerinage.
Gui
Du
Faur
de
Pibrac, né
à
Toulouse
(1529—
1584),
a
écrit
un
recueil de
quatrains
fran¬
çais célèbre
au
16° siècle.
Pic,
v.
pi.
pica, picha
(a.
lim.),
(rom.
cat.
esp.
port.
picar, it.
picchiare, piccare),
y. a.
et
n.
Frapper,
battre,
heurter,
cogner, y.
bacela,
clapa,
escoudre,
suca,
truca
;
sonner, y.
souna
;
creuser
à
coups
de pic
ou
de smille,
creuser,
piquer,
v.
picouna;
hacher,
couper
du
bois, de
la
litière,
en
Guienne,
y.
chapla
;
sonder, chercher à faire parler
quelqu'un
;
entamer
avec
une
pointe,
mordre
;
prendre
au nez ou
à
la
gorge, v.
pougne;
larder de
la
viande,
v.
larda; contre-pointer,
piquera
l'aiguille,
y.
trepougne
;
fâcher, offenser;
en
Limousin,
placer,
mettre,
v.
metre
;
becque¬
ter, manger
seul,
à
Castres,
v.
beca.
Pique
ou
piqui
(1.
m.),
ques, co, can, cas,
con.
Pica
lou
lin, lou
canebe, broyer le lin,
le
chanvre
;
pica
de gip, battre
du plâtre; pica
sa
femo, battre
sa
femme;
pica
'n
ase,
tou¬
cher
un
âne
;
pica
'n cliivau, enclouer
un
cheval;
pica'no
daio, rebattre
une
faux
;
es
eici
lou
pica
de la daio,
c'est
ici le
point
difficile, le
nœud de l'affaire
;
pica
'n
peiròu,
lanter
un
chaudron
;
pica
'no
vano,
piquer
une
courte-pointe
;
pica
sus
lou
tai,
toucher
la
corde
sensible;
pica
lou
martèu,
pica
à
la
porto,
heurter à
la
porte
;
pica dóu pèd,
di
pèd,
frapper
la
terre
du pied,
trépigner, piaf¬
fer;
pica
di
man,
pica de
man,
battre
des
mains,
applaudir
;
se
pica dins la
man,
se
frapper
dans la
main
en
signe de marché
con¬
clu
;
pica d'esquino,
tomber
à
la
renverse;
pica de la tèsto,
se
cogner
la tète; pica dins
lis
uei, donner
dans l'œil
;
pica
just, frapper
juste;
pica ferme, frapper fort;
pica plan,
frapper
doucement
;
pica
tenèbro,
v. ce
mot
;
pica pebre,
être piquant
comme
le
poivre
;
pica de
pebre,
v. ce
mot;
quau
pico? qui
frappe?
lis
ouro
picon, les
heures
sonnent
;
quant à
pica d'ouro ? combien
de
coups
l'hor¬
loge
a-t-ellesonnés?
au
pica de miejour,
au
coup
de midi;
lou soulèu ii pico, le soleil
y
bat
à
plomb
;
aqui iè piques
pas,
tu
es
loin
de deviner.
prov.
Quau
pico
premié,
Pico dos fes.
Se
pica, v.
r.
Se donner des
coups
;
se
pi¬
quer,
se
fâcher,
s'opiniâtrer
;
se
planter,
se
mettre,
en
Limousin;
s'enclouer,
en
parlant
d'un
cheval,
en
Dauphiné.
prov.
Quau
se
pico,
se
fai
raau,
il
ne
faut
pas se
dépiter
contre
son
ventre.
—
Fau
jamai
se
pica 'nié
lou
pan,
il
ne
faut pas rompre avec son
gagne-pain.
Pica,
picat
(g. 1.),
ado,
part,
et
adj. Frappé,
piqué, pioché, ée.
Estatuo
d'argent
pica,
statue
d'argent'
battu
au
marteau
;
coutihoun
pica,
jupe
contre-pointée
; coucoun
pica,
cocon
grenu,
semblable à du
chagrin
;
caio
picado, caille
lardée.
prov.
lans.
A
l'escolo, qu'a
picat
uno,
à
l'école,
une
heure
a
sonné.
R. pi, pic 1.
Picacouano pour
ipecacouano.
PicADis, PiCHADis
(lim.),
isso,
adj. Dis¬
posé à
frapper, à battre
;
susceptible,
y.
man-
cadis,
prim.
Chivau
qu'a
lou
pèd
picadis,
cheval
qui
frappe du
pied
;
a
la
man
bèn
picadisso,
il
a
la main
toujours
prête
à
frapper.
Rapide
e
picadis
Coume
uno
grelo
que
desboundo.
mirèio.
R.
pica.
picadis,
pichadis
(lim.),
s. m.
Frappe¬
ment
répété,
v.
tustadis
;
débris
qui
tombe
des
pierres
ou
des moellons
qu'on
pique,
gra-
vois,
recoupe, y.
bresiè; train de
vie,
v.
tran-
tran.
Retoumba
au
meme
picadis,
revenir
à
la
même
faute.
Lou
picadis
de la
mar
envejoiiso.
isclo
d'or.
R.
pica.
picadisso,
s.
f.
Frappement
fréquent,
bruit
de coups
de
marteau,
v.
batedis. R .pica.
picado
,
picaudo
(cat.
esp.
port,
picada,
it.
picchiata),
s.
f.
Endroit où l'on
frappe,
où
il faut
frapper;
piqûre,
en
Querci,
y.
pougne-
duro
;
ribote,
ripaille,
en
Rouergue,
v.
rega¬
le
;
le Port
de la
Picade, col
des Pyrénées
(2,424 mètres).
Cerca la
picado, prendre
ses
précautions
;
trouva
la
picado,
trouver
le point, le joint
;
uno
bono
picado,
un
bon
repas.
Li
pico,
au
meme
tèms,
Dins li
pavés fan
sa
picado.
calendau.
R.
pica.
PICADOU
,
PicòUR
(a.),
s. m.
Lieu où l'on
frappe,
foulon,
y.
paradou
;
t.
de
savonnerie,
magasin
à
soude, où l'on brise
les matières
salines
;
pierre
sur
laquelle
on casse
la soude
;
pierre
d'un
lavoir,
y.
peiroun
;
petit fromage
de
chèvre,
en
Velay
;
battoir,
massue,
pilon,
v.
batedou
;
mauvais lieu,
bordel,
v.
bourdèu.
Picadou
d'aufo,
moulin
où
l'on
bat le
sparte.
R.
pica.
picadouiro
,
picadouro
(1.),
picadèro
(g.),
s.
f.
Hachoir,
y.
chaplaire, platello. R.
pica.
PiCADURO, PicURO
(port.
esp.
picadura),
s.
f.
Piqûre,
travail d'une
étoffe piquée,
art
de
piquer à
l'aiguille,
v.
boutis
;
légère
bles¬
sure, v.
pougneduro.
Couifo de
picaduro,
coiffe
de piqué,
v.
catalano. R.
pic
a.
Pic-agassou,
v.
picalhassou.
p1cage,
picàgi
(m.),
picatge
(g.),
(b. lat.
picagium),
s. m.
Action
de piquer, de frap¬
per.
R.
pica.
picagxa
,
pigagxa
(g.),
v.
a.
Picoter,
tra¬
casser, v.
picouta
;
chercher
noise
ou que¬
relle,
v.
capigna, carpigna.
Quand la talent
trop
te
picagno.
l.
vestrepain.
Se
picagna, v.
r.
Se
quereller,
se
houspiller.
R.
picant.
picagnado,
s.
f.
Querelle,
dispute,
y.
pèu-
tirado.
Escousento
picagnado de
la Margot
amé Bernat.
p.
vidal.
B.
picagno.
picagnaire,
arello, aïro,
s.
Celui,
celle
qui picote,
querelleur,
euse, y.
capignaire,
carpignaire. R.
picagna.
picagneja, y.
n.
et
a.
Tapoter,
battre
dou¬
cement
et
sans
malice,
v.
picouneja.
R. pi¬
cagna.
picagnié, picagnÈ (1.),
s. m.
Enfant
ta¬
quin,
quise
plaît
à battre
ses
compagnons, y.
boustigoun, capigniè. R.
capigna.
picagnouS,
ouso,
adj.
Mutin,
taquin,ine,
querelleur,
euse,
v. captgnous,
carpinous.
Brulo la
poulitesso
a
soun
vièl picagnous.
b.
floret.
R.
picagna.
picahòu,
s. m.
Sorte
de
cri
que
les enfants