m
qu'il fait; veni
emó li
cop
de
poung
tóuti
fa,
venir
tout
en
colère
;
faire lou
poung,
menacer
du
poing; i còumti
coum sus
u
punh de
pus
(b.), j'y
compte
comme
sur une
poignée
de
puces,
c'est-à-dire
pas
du
tout;
à
plan
poung, v.
plen-poung.
prov.
Se n'as
pasproun,
Mete-ié
lou poung.
Coubi
un
poung
(lim.),
jouer
à bes
ou
tèsto-pouncho,
v.
ces
mots.
Au
jeu
de cligne-musette
on
dit les
mots
suivants
en
touchant
tour
à
tour
les
joueurs
avec
le
poing,
pour
savoir lequel doit
se ca¬
cher
:
Un poung,
Bourdoun,
Jóusè, Simoun,
La
pèiro
muscado,
Devino de lano
Un
plen
coutoun
:
Counipaire,
Coumaire,
Bessoun,
v.
pourri
plus
correct.
poung-pougnet,
s. m.
Jeu d'enfants
qui
consiste à
mettre
les
poings
fermés les
uns sur
les autres.
POUNG-sarra
(poing
serré),
n. p.
Moussu
ou
madamo
de
Pounq-Sarra,
pince-maille,
grigou.
Pounga
pour
espounga
;
poungalh,
v.
poun-
chié; poungalha,
v.
apouncheira
;
pounge,
póungi,
v. pougne ;
poungejapow?-pouncheja.
poungirico,
pungirico
(rom.
pontic, ica,
piquant, pungitiu,
iva, poignant),
s.
f.
Pointe
d'un
clocher,
en
Gascogne,
d'où le verbe
em-
pounterica.
Sa
pungirico
crumouso
Ount
la
bresago
vai
canta.
j.
jasmin.
Saluden la
capello à triplo
pungirico.
id.
Qued'oustals!
que
de pungiricos!
id.
R.
pounge,
ouncho.
Pounh,
v.
poun
;
pouni,
v.
pougne
;
pouni-
cal,
v.
panicau
;
pouniduro,
v.
pougneduro
;
pounièiro,
pounièro,
v.
pougnadiero
;
pounie-
ro, v.
pouciniero
;
pounja,
v.
pouncha
;
poun-
jouna, pounjut,
v.
pounchonna,
pounchut
;
pounouc pour
poundeguè (elle
pondit),
en
Gascogne,
v.
poundre.
pouno,
s.
f.
Jeune
fille, à
Grenoble,
v.
cha-
to,
picliouno.
Ai
trop
regrèt de
vèi
quêtant
de
pouno
Passon
lour
plus
bèujour
coumo
devièlbonouno.
blanc
la
goutté.
R.
poupoun.
POUNOUXOS,
n.
p.
Se
pèr tal d'els
me
cal
quiia Pounounos,
Cariéu l'ami
pèr
ço
qu'a bèl petard.
a.
gaillard.
pounsan,
n.
de 1. Ponsan
(Gers).
POUNSARD
(rom.
Ponsart),
n.
p.
Ponsard,
nom
de fam.
dauph. R.
Pons.
pounsas
(rom.
Ponsas, b. lat.
de Ponsa-
nis),
n.
de 1. Ponsas
(Drôme).
Pounsau
pour
pounchau.
pounsiha, pounzilha
(a.),
(rom.
ponzi-
Ihar,
pongilar),
v. a.
Ëtayer,
étançonner,
v.
apouncheira, apountela.
R.
pountèu.
pounsirado,
s.
f.
Citronnelle,
mélisse,
plante
qui
sent
le
citron,
v.
abihano,
limou-
neto,
limiero
;
mijaurée,
précieuse,
v. cou-
tolo,
sipourado.
A
nosto
bello
pounsirado
Falié quauque
gros
de
l'endré.
h.
morel.
Tout
en
quistant
fasiés
ta
pounsirado.
a.
yerdot.
R.
pounsire.
POUNSIRE
,
POUNSIRI
(m.), (v.
cat.
pons-
sir,
it.
poncile,
esp.
poncil,
lat.
pomum as-
syrium),
s. m.
Poricire,
sorte
de citron,
limon
cédrat,
v.
cédrat.
Gros
pounsire,
cédratier
à
gros
fruit.
La
terro
escampadouiro
ounte
crèislou
pounsire.
calendau.
pounsolo,
n.
p.
Ponsolle,
nom
de
fam.
gasc.
R. Pons.
POUNG-POUGNET
—
POUNTIÉ
pounsoun
(rom.
Ponso, Ponzo),
n.
de 1.
Ponson
(Rasses-Pyrénées).
podnsouiî
(rom. Ponson,
Punzo,
Ponso,
b. lat.
Poncio,
onis),
n.
d'h. Petit
Pons
;
Pon¬
son,
Porçon,
Polisson,
noms
de fam.
mérid.
dont le fém.
est
Pounsouno. II. Pons.
pounsoun
(sant-),
sant-pounciioun,
n.
de 1.
Saint-Ponson,
prèsCarpentras.
prov.
A
Sant-Dounal
dounèron,
A
Sanl-Pounchoun
pougneguèron,
A
Sant-Fèli
finiguèron,
dicton relatif
à
une
bataille
qui
aurait
eu
lieu
très
anciennement dans
ces
parages.
pounsounaio,
n.
p.
Ponsonailhe,
nom
de
fam.
Iang.
R. Pounsoun.
Pounsounello,
v.
pounçounello
;
pounsou-
niero
pour
pouciniero
;
pount
(point),
v.
poun
;
pount
(pont),
v.
pont.
pounta, pountat
(g.
l.)_
ado,
part,
et
adj.
Quia
un
pont,
ponté,
ée,
v.
cubert.
Barco
pounlado, barque
pontée.
R. pont.
pounta, pouinta
(rh.),
pouncha
(l.j,
punta
(g.),
(rom. pontar,
it.
puntare,
b. lat.
punctarej,
v. a.
et
n.
Pointer,
marquer
d'un
point; diriger
une arme
à feu,
une
boule,
v.
ajusta;
t.
de jeux
de hasard,
ponter,
jouer
contre
le
banquier.
Pounte
ou
pouènti
(m.),
tes, to,
etc.
Pounta,
pountat
(g.
1.),
ado,
part,
et
adj.
Pointé, ée.
Lou
banquié
contro
lou qu'a
pountat
A
toujour
partido gagnado.
J.
AZA'lS.
R.
poun.
pounta,
pountac
(g.), (rom. Pontac,
b.
lat.
Pontacum),
n.
del. Pontacq
(Rasses-Py¬
rénées),
patrie de Rarbanègre,
défenseur
d'Hu-
ningue.
pountado
(it.
puntata),
s.
f.
t.
de
marine.
Pontade,
entaille faite dans
une
pièce
de bois.
R.
pounta
2.
pountage,
pouintage
(rh.),
pountatge
(1. g.),
pountàgi (m.),
s. m.
Pointage.
R.
pounta.
pountage,
pountanage
(rom.
esp.
pon-
tage, cat.
pontatge, lat.
pontaticumj,
s. m.
Droit de passage sur un
pont, pontonage.
R.
pont.
pountagués,
eso
(rom.
Pontagues), adj.
ets.
Habitant
de
Pontacq,
v.
tenchurié.
pountaire,
pou1ntaire
(
rh.),
poun-
chaire
(1.),
s. m.
Pointeur,
v.
apountaire.
Au mai lou
lirairen'en
pico,
Au
mai lou
pouintaire s'aplico
A faire
teta
lou
bouchoun.
c.
PONCY.
R.
pounta.
pountais^n.
de 1. Pontaix
(Drôme).
pountanié,
pountié
(rom.
pontanier, b.
lat.
pontanarius!,
s. m.
Préposé
à
un
pont,
percepteur
du droit de
passage,
pontonnier.
'
Lou
pountaniéli fara
plus
paga.
C. RIEU.
R.
pont.
pountannado, pountanado,
prouxta-
nado
(it.
punta
annata, année
commencée),
s.
f.
Période
,
espace
de
temps,
époque,
v.
passo.
Dins
uno
pountanado,
dans
une
époque
rapprochée.
Uno chatouno
es
entrinado.
Quand s'es
troubado de lesi,
E fai
d'aquelo
pountanado
Uno
partido de
plesi.
M. DE
TRUCHET.
Te fau la
siavo
pountannado
Qu'esparpaio li parpaioun.
F.
DU
CAULON.
Vint
an
! la
fresco
pountannado
!
J.
BRUNET.
pountàri,
s.
m.
Estomac de
cochon
farci,
en
Velay,
v. ase,
panseto.
POUNTARico,
s.
f.
Rue
de la
Pontarique,
à
Agen,
v.
poungirico.
pountarié,
s.
f. La Ponterie,
affluent de
l'Allier.
pountat
(rom.
punchada, poignée),
s.
m.
Rrassée,
en
Gascogne,
v.
brassado. R.
pounta.
pountau, pountal
(1.), (rom.
pòntal),
s. m.
Terrasse de
vigne,
en
Rouergue,
v.
ban-
cau,
caser
;
t.
de marine,
pontal, profondeur
de la cale d'un
bâtiment. R.
pont.
polintens
(rom.
Pontenx),
n.
de 1. Pon-
tenx
(Landes).
pountÉS,ESO, adj.
et
s.
Pontois, oise, ha¬
bitant de Pons
en
Saintonge.
Pountés
pour
pountis,
pountin.
pountet
,
po umil
(1.),
pountot
(b.),
(rom.
cat.
pontet),
s.
m.
Ponceau, petit
pont,
v.
pountoun,
pountiha
;
chevalet
d'un
vio¬
lon
;
sous-garde d'un
fusil
;
haut talon
de
bois
;
tenon,
morceau
de
plomb
que
l'on
at¬
tache
aux
vitrages
;
morceau
do
bois courbé
en
forme
de
boucle, suspendu à
un
piquet,
dans
lequel les cordiers
passent
leurs cordes
pour
les
soutenir
;
Le Pontet,
près
d'Avignon,
ainsi nommé par
opposition
au
Pont-de-Sor-
gues
;
Le Pontet
(Dordogne)
;
Pontet,
nom
de
fam.
languedocien.
De
la
terrasso
on
vèi l'arcado
Que
sousto
lou
pichot
pountil.
a. langlade.
R.
pont.
pountèu,
pountèlh (a.),
pountil, pox-
ti
(d.),
(rom.
pontelh,
pontil,
it. puntelio,
port,
pontalete, b. lat. pontile, pontellum),
s. m.
Êtai,
étançon,
v.
pounchié
;
chantier
de tonneau,
v.
téndoun
;
Ponteils
(Gard),
nom
de lieu.
R.
pont.
póunti,
s. m.
Point qu'on
place
sur
l'i,
v
tito. R.
poun,
pount.
pounti,
pouxtic
(1.),
(rom. pontic, pi¬
quant),
s. m.
Espèce de farce qu'on fait
avec
de
la farine
de
blé
noir,
en
Rouergue,
v.
far-
çun
;
Pontic,
Puntis,
noms
de
fam.
mérid.
pountia,
v. n.
Mettre
son
appoint,
sa por¬
tion,
son
écot,
participer à
une
dépense,
en
Limousin,
v.
espounga,
founsa.
Pountia à
pountia,chacun
pour
son
écot,
v.
escoutissoun.
R.
poun,
pount.
pountia
(rom.
Pontiac),
n.
de 1. Pontiacq
(Rasses-Pyrénées),
v.
afama.
pountias
(rom.
pontic, piquant),
s. m.
Vent
périodique
qui
souille du nord
et
à des
heures
régulières
dans la vallée
de Nyons
(Drôme).
Il tire
son
nom,
selon quelques
uns,
d'une
montagne
qui s'appelle ainsi. Gervais
de
Tilbury
l'appelle ventus
Ponlianus,
«
Saint
Césaire,
archevêque d'Arles,
ayant
re¬
connu
l'infécondité de la vallée de
Nyons,
fut
jusqu'à la
mer,
et
ayant
rempli
un
gant
de
vent
marin,
il le
resserra.
Etant
après allé
en
cette
vallée
jusqu'alors infertile, il jette
au
nom
du
Christ
son
gant
plein de
vent
contre
un
rocher,
avec
injonction
de
venter
perpé¬
tuellement.
Soudain,
s'étant
fait
un
trou
au
rocher,
il
a
soufflé
toujours
par
cette fente
qui avait
reçu
ce
vent
que
le vulgaire appelle
Pontias,
comme
y
ayant
été transporté
de
ponto
(de la
mer)
par
une
vertu
divine. Or,
ce
vent
rend
fructifiant
et
salubre
tout,
par¬
tout
où il souffle
(traduit de G.
de
Tilbury
par
Gabriel
Roule). R.
pôunti.
pouxtié, pountié
(1.), (b.
lat.
ponta-
rius),
s. m.
Préposé à
un
pont,
v.
pounta-
niè
;
pour
étai, étançon,
v.
pounchié.
Li
fraire
pountié,
les
frères
pontifes,
corporation
religieuse
établie
en
Provence, dès
le 11e
siècle,
pour
la
construction
de
ponts
sur
les
rivières
et
agrégée
aux
hospitaliers de
Saint-Jean
vers
1277. On leur doit le pont
Saint-Bénézet
à
Avignon,
le
pont
Saint-Es¬
prit,
etc.
La chartreuse
de
Ron-Pas,
sur
la
Durance,
avait
été
fondée
par eux.
Les frères
pontifes
reçurent
du
pape
Léon
X le
costume
suivant
:
une
longue
robe
blanche
avec un
point brodé
en
laine
de couleur
sur
la
poitri¬
ne.
R.
pont.
pountié
,
puntiè (1.),
iero,
ièiro
(esp.
puntero),
adj.
Qui pointe juste, qui frappe
au
but,
adroit,
oite,
v.
drecliurié;
Pontier, Pon-
thier,
noms
de fam.
provençaux.
Es
bon
pountié, il
pointe juste.
Le
petit Diéu puntiè.
p.
goudelin.