Lou Tresor dóu Felibrige - page 2075

SCEPTICISME
SEBASTIAN
(SANT-)
862
SCEPTICISME,
s.
m.
Scepticisme,
v.
douta-
men.
R.
scepci.
scètre,
sceptre
(1.), (esp. it.
port,
cetro,
rom.
lat.
sceptrum),
s. m.
Sceptre.
Moun scètre
reiau.
s. lambert.
Lou
scètre
d'or
en
man,
richo
marco
d'empèri.
a.
crousillat.
Acò 's el que
preniò
la fourluno pèl
frount,
Que
clabelabo
pèi sul
sceptre
de la Franço.
p.
(joudelin.
Schapin,
v.
eschapin
;
scias,
v.
ensias.
sciati,
sciatic
(1. g.),
ico
(rom. sciatic,
esp.
ciatico, it.
port,
sciatico,
lat. sciati-
cus),
adj.
t.
se.
Sciatique.
sciatico
(cat.
esp.
ciatica,
it.
port.
lat.
sciatica),
s.
f.
Sciatique,
v.
doulour,
rau-
matico.
Gardas-vous
d'uno
gouto
o
d'un
raumas o
be
d'uno sciatico.
a. gaillard.
sciença,
v. a.
Endoctriner, morigéner,
châtier,
en
Dauphiné,
v.
endôutrina.
Science,
ènces, ènço,
ençan, enças,
èn-
çon.
Sciença
'n
enfant, instruire
un
enfant,
v.
asciença.
R.
sciènci.
sciènci,
sciènço
(niç.),
scienço,
scién-
cio
(1.),
sciencie°(b.),
scinco
(lim.),
(rom.
sciencia, sienza, scientia, sciensa,
cat.
port,
sciencia,
esp.
ciència,
it. sciensa,
lat.
scientia),
s.
f.
Science
;
chose difficile
à faire.
Sciènci
escasso,
science bornée
;
travai
de
sciènci,
travail
minutieux, délicat; lounour-
rigage
es uno
sciènci, l'élevage
des
bestiaux
demande
beaucoup
de soins;
jpous
de
sciènci,
arco
de
sciènci, puits de science,
savant
;
es
en
sciènço
que
pervèngue,
il
n'est
pas
possible
qu'il
y
parvienne;
pisso-sciènci,
vé¬
tilleux.
prov.
Vau mai
sciènci
que
richesso.
Esperiènci
Passo sciènci.
Dans
l'antiquité,
Marseille
était appelée
«
la
ville des sciences
».
sciencious
,
oüso
(rom.
scientos,b.
lat.
scientiosus),
adj. Savant,
ante,
industrieux,
euse,
v.
asciença.
Travai
sciencious,
travail
délicat,
œuvre
de science.
Dins
uno
lengo mai scienciouso
e
que
sèmblo
pas
l'èslre.
j.
roumanillíî.
R. sciènci.
scientamen
(rom.
scientament,
cienta-
ment,
scientalmen, sciemment,
cat
.scient-
ment,
port.
it.
scientemente),
adv.
Sciem¬
ment,
v.
sabrousomen.
Scientamen
o
ignoraniamen.
statuts
de
niçe.
scientifi,
scientífic
(g.
1.),
ico
(rom.
sciehtiffic,
cat.
cientific,
esp.
cientifico,
it.
port,
scientifico), adj. Scientifique.
Faguè
sis estùdi
scientifi
e
medicau
à
Mount-
Pelié.
arm. prouv.
La
passioun
literari,
artistico
e
soienlifico.
f.
mistral.
scif'ntificabien
( it.
scienti/icamente)
,
adv.
Scientifiquement.
R.
scientific.
scilo
(lat.
Scylla),
n.
p.
Scylla.
Toumba
de
Carido,en Scilo,
tomber de
Charybde
en
Scylla,
v.
mau-caud.
scintilla
(rom.
sintillar,
lat.
scintilla-
re),
v. n.
Éiinceler
(vieux),
v.
estindouleja.
Scintilha
coumo
autant
de sourels.
jourdan.
Sous
èls negres que
scintilhabon.
j.
azaïs.
scintilho
(rom. sintilla,
lat.
scintilla),
s.
f.
Étincelle
(vieux),
v.
belugo,
estindoulo.
scipioun
(it.
Scipione,
lat.
Scipio, onis),
n.d'h.
Scipion.
Lou
marescau'Scipioun
de
Jueso,
le
maréchal
Scipion
de
Joyeuse,
gouverneur
de
Narbonne
au
temps
de
la
Ligue.
Ensin
Rourno, àutri-fes,
dóu
famous
Scipioun
Veguèt
embé plesi lou
retour
à maioun.
j.
rancher.
SCISSIOUN,
SCISSIEX
(m.),
SCISSIÉU
(1.
g.), (it. scissione,
lat.
scissio,
onis),
s.
f.
Scission,
y
divisioun.
SC1TE,
1to
(it.
Scito,
lat.
Scythes, Scy-
tha),
adj.
ets.
Scythe,
nom
d'un ancien
peu¬
ple.
Lou
Scite retourné dins
soun
pais.
m.
bourrelly.
SCiTÌo,
scitié
(m.),
(lat.
Scythia),
s.
f. La
Scythie,
v.
Russio.
Sus
un roc
tout
pelat al founs de la Scitio.
c.
peyrot.
Iéu siéu bèn fouei de
counsuma
Tous mei
bèns,
mei
jours
e moun amo
Pèr
uno
glaço de Scitié.
g.
zerbin.
Jamai la
glaço
de
Scitié
Noun
s'es atroubado
tant
frejo.
id.
Sclet,
v.
esclet
;
scleto,
y.
ascleto
;
sclop,
v.
esclop
;
scogno,
v.
escagno
;
scòrpi,
v.
escòrpi
;
scousso,
v. secousso
;
scrach,
v.
escrach
;
scrign,
v.
escrin
;
scrous,
y. escrous
;
scruich,
y. es-
cruich
;
scup,
y.
escup
;
sdarbea,
v.
estrepa.
SE, SI
(a.
m.), SIÉ,
SOIE,
SCHI
(auv.), (rom.
se,
sei, si,
cat.
esp.
port.
lat.
se,
it.
se,
si),
pron.
pers.
des
2
genres.
Se, soi,
v.
si
;
lui,
en
Limousin
et
Auvergne,
v.
êu.
Se
marida,
se
marier
;
s'embarca,
s'em¬
barquer
;
se
toumba,
tomber
;
sa
dina, dîner
;
se
soupa,
souper
;
se
ploura, pleurer
;
se.
tuo, il
ou
elle
se
tue
;
se
bâton,
ils
ou
elles
se
battent
;
on
se
bat
; se soun
charpa
;
ils
se
sont
querellés
;
se
fai tard,
il
se
fait tard
;
acò
se
fai
pas,
cela
ne se
fait
pas
;
se
dis, cela
se
dit,
on
dit;
se
saup,
on
le
sait,
on
sait
; se
vei-
ra, on verra
;
quouro se
part
?
quand
est-ce
qu'on part?
se
vai?
y
va-t-on?
se
n'en
parlo,
on
en
parle
;
la
campano
s'ausis,
on
entend
la
cloche
;
la
clau
s'es
perdudo,
on a
"perdu la
clef
; moun
pèd
s'es
endourmi,
le
pèd
se
m'es endroumit
(1.), le pied
me
four¬
mille
;
saup
pas
ço que
se
elis,
ço
que se
fai,
ço
que
se
vàu,
il
ne
sait
ce
qu'il dit,
ce
qu'il
fait,
ce
qu'il
veut
;
l'un
se
plouro, l'au¬
tre
se
ris, l'un pleure,
l'autre
rit
;
s'en
pènso
pas mens,
se
n'en
pènso
pas mens,
il
n'en
pense
pas
moins
vague
se nega,
qu'il
aille
se
noyer
;
anon
se
coucha,
qu'ils
aillent
se
coucher
;
crèbon-se,
qu'ils
se
crèvent;
envèn-
gue-se,
qu'il
s'en
retourne
; sauve-se
quau
pourra,
sauve
qui
peut
;
se
disent,
soi-di¬
sant
;
se-meme,
soi-même.
prov.
La
plus bello
discrecioun
es
de
se-meme.
Chase,
chez
soi,
chez
lui,
en
Limousin;
cliascun
pèr
se,
chacun
pour
soi
;
à
part
soi
;
chascun
pènso à
se,
chacun
pense
à soi
;
acò
ve
de
se
(lim.),
cela vient de
lui
;
qu'ei
se
que
parlo (lim.),
c'est lui
qui parle
;
ei
se
que
m'a di cò
(lim.),
c'est lui
qui
m'a dit
ça.
prov.
Qu
raubo
pèr lis
autre
es
pendu pèr
se.
Cadun
pèr
se,
e
Dieu
pêr
tóuti.
Cadun
tiro
vers se.
Se sian
vist,
se
gounflaren,
s'amusa-
rian,
enanen-se, en
Provence
et
en
Béarn,
se
disent abusivement pour
nous
sian
vist,
nous
gounflaren,
nous
amusarian,
anen-
nous-en.
C'est le
ci
des Italiens. Les
Toulou¬
sains
et
Gascons
mettent
le
pronom
se
après
le verbe
:
cala-se,
se
taire,
embarra-se,
s'enfermer,
au
lieu
de
se
cala,
s'embarra.
Les
Gascons disent
aussi
par
contraction
counsoula-s,
se
consoler; nèuri-s,
se
nour¬
rir;
ba
tua-s,
il
va
se
tuer;
bagnon-s'i
pa-
loumos, des
colombes
s'y
baignent
;
ques
pour que se,
et
sóu
pour
se
lou.
SE
,
Si
(a.),
SCHI
(auv. for.),
(port.
it.
se,
esp.
lat. si),
conj.
et
s.
m.
Si,
en cas
que,
pourvu
que,
à moins
que
;
condition,
réserve.
Se
m'ames, si
tu
m'aimes
; se
vau, se
li
vau,
si
j'y
vais
;
se se
poudiè,
si
l'on
pou¬
vait
se
se
pou
!
est-ce
possible
! s'es,
s'ei,
se
qu'ei (auv.),
si
c'est
;
s'es
mort,
s'il
est
mort
;
s'anavian, si
nous
allions;
se
poudiè plou¬
re! que
ne
pleut-il!
s'èro
pas,
si
ce
n'était.
E
sabès
se
m'â
bèn
ajounch.
g. zerbin.
prov.
Es
uno
bono
causo :
se
tu
as.
Se la
mar
bouié
tres
ouro,
i'aurié
proun
de-
peissoun
eue.
Lou
se
gasto
l'aubre,
avec
un
si
on
mettrait Paris
dans
une
bouteille.
Pertout
i'a
'n
si,
il
y a
partout
des diffi¬
cultés
;
i'a
t.oujour
un
si,
il
n'y
a
rien
sans
défaut; cadun
a
soun
si,
y.
sing.
Se
noun,
se
que
de
nou
(1.), sinon
;
se-'n-
cop,
se-'n-cùup,
s'un
cop
(g.),
si
jamais,
lorsque,
dès
que
;
se
'n
cop
deforo
,
une
fois
dehors
;
si bèn, bien
que.
Près de
Nice,
pour
dire
l'aigo
(l'eau),
on
dit
parfois
se
l'aigo.
Sel,
contract.
.lang de
se
lou
:
sel
testa-
men,
si
le
testamnnt.
Set,
contract.
gasc.
de
se
te
:
set
plais, s'il
te
plaît.
Seb,
contract.
gasc.
de
se vous,
si
vous.
Séu,
contract.
lim.
de
se
vous,
si
vous.
Sièu,
contract.
lim.
de
se
iéu,
si lui.
se,
sec
(1.),
set
(g.),
eco,
echo
(d.),
(rom.
cat. sec,
esp.
seco,
port.
it.
secco,
lat.
siccus),
adj.
Sec, èche,
v.
eissu,
desséché,
décharné,
épuisé,
ée,
phthisique, étique,
v.
estequi
;
stérile, aride,
v.
maigre
;
brusque,
rogue,
y.
brounzant;
nom
de
fam.
provençal.
Bos
se,
bois.sec
;
pnn se,
pain
sêc
;
venise,
devenir
étique
;
mouri
se,
mourir
étique
;
avé
la bouco
seco,
avoir
la bouche
sèche
;
n'avé
que
li dent
de
seco,
être trempé
jusqu'aux
os;
basti à
pèiro
seco,
construire
en
pierres
sè¬
ches
;
parla
se,
parler
sec
;
béure
se,
boire
sec,
bien
boire
;
s'aplanta
se,
s'arrêter
rond
;
resta
à se,
rester
à
sec,
assécher
;
courre
à
se,
t.
de
marine,
aller à
sec,
voiles
serrées,
pendant
une
bourrasque;
manja
verd
e
se,
manger
tout
son
avoir;
a
manja
sec
e
verd,
il
a
tout
mangé.
prov.
Se
coume un
Arabi,
coume
un
brusc,
coume
uno
berlo,
coume
un
cremascle,
coume
un
es-
teloun,
coume un tros
de
bos,
coume
de
can-
deioun,
coume
d'esco,
coume
de
siéure,
coume
l'amo de Judas.
Lou bos
se
bruio
mai que
lou
verd.
Sec
(1.),
crac,
sorte
d'exclamation
;
cop-sec
(1.),
tout
à
coup
;
de
bèt
sec
(b.),
tout-à-fait,
entièrement.
se,
sec
(1.), (cat.
sech,
it.
secco),
s.
m.
Le
sec,
l'opposé
de
l'humide,
v.
eissu
;
écueil,
roche
découverte,
v. seco.
Metre
au
se,
mettre
dans
un
endroit
sec;
lou Se de la
Cièutat,
nom
d'un
cap
qui
est
près de La
Ciotat. On
le
nomme
aus=i Bè de
l'Aiglo.
Se
(soif),
v.
set
; se
(sein),
v.
sen
; se
(sens),
y.
sèn
;
se
(ses,
lat.
suce),
en
Dauphiné,
v.
si
;
se
pour ce
;
se
(il suit),
v.
sègre;
(sept),
v.
sèt;
(soir),
v,
sèr
;
(tu
es),
v.
sies
;
(vous
êtes),
v.
sias;
pour
sa,
sap
(il
sait),
en
Limousin.
sea, seac,
siec,
interj.
et
s. m.
Tais-toi,
finis, discontinue,
cesse,
tu
m'ennuies,
assez,
dans le
Var,
v.
chut;
la
moindre
discussion,
le
moindre
désaccord,
contestation.
Conférer
ce
mot
avec
le gr.
aiyx,
tais-toi,
le
rom.
sea,
sia,
soit,
ou
le
verbe
ssire,
seoir.
Sea
(faucher),
y.
sega
;
searra,
searraire,
searre,
searreto,
searriho,
searro,
v.
serra,
serraire,
serre,
serreto,
serriho,
serro
;
seas,
v.
sedas
;
seassou,
v.
sedassoun
;
seau,
v.
siau
;
seb
pour
se
bous
(si vous),
en
Gascogne;
sebaire pour
cebaire.
sebastian,
sabastian,
bastian
(rh ),
sabastia,
bastia
(1.
g.
b.),
sebastio
(alb.),
(rom.
Sebastie,
esp.
Sébastian,
it.'Sebastia-
no,
lat.
Sebastianus),
n.
d'h.
Sébastien,
v.
Bastian,
Bastianet,
Bastianoun.
Sant
Sébastian,
saint
Sébastien,
à
Nar¬
bonne,
martyrisé
sous
Dioclétien,
patron de la
jeunesse,
et des
paysans
dans
certains
pays.
A
Suze-la-Iiousse
(Drôme),
le jour
de la
saint
Sébastien le
curé
met
aux
enchères
les titres
de
roi, reine, prince, princesse,
duc
et
du¬
chesse de la confrérie
de
saint
Sébastien.
sebastian
(sant-),
n.
de
l. Saint-Sébas-
tien
(Gard).
1...,2065,2066,2067,2068,2069,2070,2071,2072,2073,2074 2076,2077,2078,2079,2080,2081,2082,2083,2084,2085,...2382
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