Lou Tresor dóu Felibrige - page 2102

SÈUS
SI
889
Seurli,
v.
sourti;
séus
(siens),
v.
siéu;
séus,
contract.
bèarn.
de
sus
lous(sur
les)
;
séus,
contract. gasc.
de
se
lous (s'y).
SÈUS,
s. m.
La
rivière de Sceaux,
affluent
de
l'Argens
(Var).
séuse,
selze
(i.),
selserou,
salserou
(rouerg.),
(it.
selce,
selice,
lat. silex,
icis),
s.
m.
Silex,
caillou,
en
Rouergue,
v.
caiau,
code,
peirard,
sièuso
;
la
montagne
de
Séu-
ze,
près
Gap.
Roudés
es
pavat
ambé de
selzes,
a.
vayssier.
Rodez
est
pavé
avec
des
cailloux.
SÈUTRE,
n.
de 1.
Sceaulres(Ardèche).
séijva1v,
sii/vax
(1.),
sivax
(rh.),
sau¬
vas,
sauva
(lim.), (esp. it.
Silvano, lat.
Sylvanus),
s. m.
et
n.
d'h. Sylvain,
dieu des
forêts
;
nom
d'homme
;
Silvan, Sivan,
Sauvan,
Sauva,
Sylvain,
Sylven,
noms
de
fam.
mérid.
D'après les
inscriptions lapidaires,
le dieu
Sylvanus
paraît
avoir été l'objet
d'un
culte
très
répandu
dans
les Alpes.
SÉUVAN
(SAXT-),
SANT-SAUVA
(lim.),
n.
de 1.
Saint-Sylvain (Corrèze).
SÉUVARIS,
n.
p.
Silvearis,
nom
de fam.
béarn. R.
sèuvo,
arido
?
SÉuve,
sÉuvi
(m.),
(it. Silvio, lat.
Syl-
vius),
n.
d'h.
Sylve, Silve, Sylvy,
Selve, Sève,
noms
de fam.
méridionaux.
Sant
Sauve,
saint
Sylve
ou
Selve, évêque
de
Toulouse,
mort
au
5e siècle.
SÉuve (s
a
nt-),
n.
de
1.
Saint-Selve (Gi¬
ronde);
Saint-Sève (Gironde).
SÉuveto,
s.
f.
Petite forêt,
v.
bos
;
la
Sau¬
vette,
dans
les
Montagnes
Maures (Var). R.
sèuvo.
SÉUVO,
SÉCBO
(g.),
SÉUBE
(b.),
SELVO,
SEl.no
(1.),
(rom.
selva,
silva, seuba,
cat.
esp.
port.
it.
selva, lat. silva),
s.
f.
Forêt, bois
(vieux),
v.
bos, four'est
;
La Selve
(Aveyron),
Lasseube
(Basses-Pyrénées, Gers), l'abbaye
de
la
Sauve,
en
G.uienne,
noms
de lieux.
En
sèuvo,
dans la forêt.
Amo
di
séuvo
armouniouso.
calendau.
Dins lei
séuvo tenebrouso.
m.
tbussy.
Sus lou
draiòu dei
loup,
dins la séuvo
escoundu.
id.
séuvo-beixo
,
sauvo-beli.o
,
saubo-
bèro
(g.),
(belle forêt),
n.
de 1.
La
vallée de
Sylvabelle,
près Limans (Basses-Alpes)
; nom
d'une
rue
de Marseille
;
ancien monastère
de
l'ordre de Citeaux
où vint mourir le trouba¬
dour
Perdigon; Saubebère,
nom
de lieu
et
de
fam. gascon.
SÉUVO-BENIDO
(forêt. bénite),
n.
de
1.
Sauve-Bénite,
ancienne
abbaye
de
Dauphiné.
SÉUVO-boxo
(bonne forêt),
n.
de 1.
Sau-
vebonne,
près
Hières
(Var).
SECVO-CAXO,
SÉUVO-CHAXO (a.),
(rom.
Sauvacana, b. lat.
Sylva Cana,
forêt
che¬
nue),
n.
de
1.
Silvacane
ou
Sylvacane, près
La
Roque-d'Anthéron (Bouches-du
-
Rhône),
célèbre
abbaye
de bernardins, fondée
par
les
seigneurs des Baux
au
12" siècle
;
Sauvechanne
prèsComps
(Var); Sylvacanne, Silvacane, Sau-
vecane, noms
de
fam.
provençaux.
Lou mounge
de Séuvo-Cano,
nom
d'un
troubadour du
13"
siècle, appelé
Guilhem,
chanoine de Saint-Sauveur
d'Aix.
SÉuvo-claro
(forêt claire),
n.
de
1. Sau-
veclare,
près Flayosc
(Var).
SÉuvo-croso
(forêt creuse),
n.
de
1.
Sal-
vecroze
(Gard).
SÉuvo-goudesco
(rom. Silvegodesque,
b. lat.
Sylva Godesca;
Sylva Gotica),
n.
de
1. La
Sylve-Godesque,
reste
de
l'ancienne fo¬
rêt
Flavienne,
entre
Saint-Gilles
et
Aigues-
Mortes
(Gard).
séuvo-lado,
saubalade
(b.), (lOm.
Seu-
balade,
Selvalada,
b. lat.
Sylva Lata, forê't
étendue),
n.
del.
Sauvelade
(Basses-Pyrénées),
ancienne
abbaye de bénédictins.
prov.
A
Séuvo-Lado
An
toustems
pic
e
pelado.
SÉUVO-LACRO (lat.
Sylva
Aurea, forêt
dorée),
n.
de 1.
Sauvelaure
(Cantal).
SÉuvo-longo
(forêt
longue),
n.
de 1.
Salve-Longue (Gard).
séuvo-maire
,
saubo-maire
(rouerg.)
,
Serbo-maire
(g. 1.),
(lat.
mater
sylvarum,
mère des
forêts),
s.
f.
Chèvrefeuille,
arbris¬
seau,
v.
maire-séuvo
plus
usité.
sél'VO-majour
(forêt
majeure),
n.
de
1.
La
Sauve-Majeure
ou
Sauve-Majour,
près de
Bordeaux.
Coungregacioun de
Sèuvo-Majour,
con¬
grégation
qui
fut
fondée
en
1077
par
saint
Gérard
et
qui dura
jusqu'en
1660.
SÉUVO-JIALO,
SAIBEMALE
(b.),
(rom.
SaU-
bamald, lat.
Sylva Mala, forêt mauvaise),
n.
del.
Sauvemale,
nom
que
portait
au moyen
âge
le
bois du Larincq,
en
Béarn.
séuvo-negro
,
saubo-xero
(g.), (roin.
cat.
Salvanera, forêt
noire),
n.
del.
Ancienne
forêt du
Boussillon,
près
Mossct.
SÉcvo-pi.axo (it.
Selvapiana, b. lat.
Sal-
vaplana, forêt plane),
n.
de 1.
Sauveplane
(Aveyron.
Lozère); Salveplane (Gard);
nom
de
fam.
languedocien.
SÉUVO-RIAU
,
SAVOURRI.UT
(rh.), (b. lat.
Sylva Regalis, Sylva Régis, forêt royale),
n.
de
1. Silveréal
(Gard),
sur
le petit Rhône,
ancienne
abbaye, réunie
en
1320 à celle de
Valmagne.
Canau
de
Sèuvo-Riau, canal
de
Silveréal,
qui relie
le
petit Bhône
à
la
roubine
de Peccais.
SEVA,
SÉUA
(g.),
(lat.
sebare),
v. a.
Suiver,
graisser,
v.
espauma,
ensahina,
ougne.
Seva,
ado,
part.
Suivé,
ée.
B.
s'eu.
§evàdiero
pour
civadiero.
sevarenco,
n.
de lieu. Nom d'une ferme
voisine
du
village des
Pennes (Bouches-du-
Rhône.
R. Sever.
Seven
pour
ceben.
sevèr,
sebÈ (g.),
(it. Severo, lat.
Seve-
rus),
n.
d'h.
Sévère.
Sant
Sevèr, saint
Sévère,
d'Agde, abbé
;
saint
Séver,
curé de Sessac
en
Biçorre,
martyr.
sevèr
(s
a
nt-)
,
sext-sebe
(g,)
,
(rom.
Sent-Sever,
b.
lat. S. Severus),
n.
de 1.
Saint-Séver
(Landes), surnommé
cap
de
Gascougno
,
ancien
chef-lieu
de la Cha-
losse
;
Saint-Séver (Aveyron,
Hautes-Pyré¬
nées)
;
nom
d'une ancienne
abbaye près d'Ag¬
de
;
Sansepé,
nom
de
fam.
gascon.
Sant
Sebè,
cap
de
Gascougno,
ancien
juron
gascon
qu'on trouve
dans
Rabelais.
severa,
seberac
(1.), (rom.
Severac, Sa-
berac,
Seveirac,
Saveirac, b. lat.
Seveira-
cum,
Severiacum),
n.
de 1. Sévérac (Avey¬
ron,
Gard)
;
nom
de fam.
languedocien.
severagués,
eso(rom.
Severagues, esa),
adj.
et
s.
Habitant
de
Sévérac.
Lou
Severagués,
le
pays
de Sévérac.
severaisseto,
s.
f. La
Séveraissette,
af¬
fluent du
Drac
(Hautes-Alpes). B.
Severaisso.
severaisso,
s.
f. La
Séveraisse
ou
Céve-
rasque,
affluent
du Drac (Hautes-Alpes).
severajiex,
seberomex
(1.
g
),
sivero-
mext
(l.), (cat.
severament, it.
esp.
port.
sever
ameute),
adv. Sévèrement.
R
.sevère.
SEVERAX,
n.
p.
Sévéran,
nom
de
fam.
prov.
R.
sev'ere.
S1ÍVÈRE,
SEVÈll (auv.),
SEBÈRE
(g.),
SU-
VÈRE
(m.),
ÈRO
(cat.
sever,
it.
esp.
port,
se¬
vero,
lat.
severus),
adj. Sévère, rigide,
v.
broumant,
carous,
caru,
dur, rude.
Pèr que
teis
ue
m'alucon
mens
se.vère.
a.
crousillat.
Sevèri
lèi, sévères
lois
;
sevèri
jujamen,
sévères
jugements.
SEVERÈU,
SUVERÈU (m.),
SlÉlTRÈU,
SUA-
RÈU
(nie.),
(rom.
saurel, doré),
s. m.
Saurel,
maquereau
bâtard, scomber traciiurus
(Lin.),
poisson
de
mer,
-v.
estranglo-bello-maire,
gascoun,
pisso-vin,
su-cagnen.
prov.
A
lou
mourre
beisarèu
Coume la
co
d'un
severèu,
seditd'une personne
rébarbative.
R. saurèu.
SEVERix,
surin
(g.),
(rom.
Seurin, it.
port.
Severino, lat.
Severinus),
n.
d'h. Sé-
verin,
nom
de fam.
prov.
dont le fém.
est
Severino.
Sant
Severin,
saint
Séverin,
abbé d'A-
gaune au
diocèse de
Narbonne,
mort
en
507
;
saint
Séverin,
de
Bigorre
;
sant
Surin,
saint
Séverin,
évêque de
Bordeaux,
mort
au
8*
siècle.
SEVERix
(sant-),
(rom.
Saint Seurin, b.
lat.
S.
Severinus),
n.
de 1.
Saint-Séverin
(Dordogne), Saint-Seurin
(id.).
severita,
seberitat
(1. g.),
(cat.
seve¬
ritat,
it. severità,
esp.
severidad,
lat.
seve-
ritas,
atis),
s.
f. Sévérité, rigidité,
rigueur,
v.
rudesso.
SEVÈRO
(cat.
it.
esp.
lat.
Severa),
n.
de f.
Sévère.
sevi, sebi
(1.
g.),
sievi
(nie.),
(lat.
sœvi-
re),
v. n.
Sévir,
v.
maliceja
;
contrarier,
v.
countraria.
Sevisse,
isses,
is,
issèn,
issès,
isson.
Lou tèms
qu'avié
faci
de li sievi.
nouvelliste
de
nice.
sevice
(esp. sevieia,
it. sevisia, lat.
sce-
vities),
s. m.
Sévices,
v. cop.
Tesouvènes dounc
plus
Di
pèd-de-porc, crudelita, sevice.
h. morel.
sevigxa, sebigxac
(g.),
(rom.
Sevinhac,
Scbinhac,
b. lat.
Savinhacum, Seviniacum,
fr.
Sévignè),
n.
de
1.
Sévignac (Basses-Pyré¬
nées),
v.
limacic.
Sevignoro
pour
ceguignolo.
sevilo
(rom.
Sibilia, Sabilha,
it. Sivi-
glia,
esp.
Sevilla, lat.
Sibilia),
n.
de 1. Sé-
ville, ville d'Andalousie
;
Sibille,
nom
de
fam.
provençal.
Lou'Barbie
de
Sevilo, le
Barbier
de Sé-
ville, opéra dont plusieurs
morceaux
ont
été
mis
en
provençal
par
Castil-Blaze.
sevin,
n.
p.'Sevin,
DeSevin,
noms
de fam.
gasc.
R. Savin.
se-vous-plais,
siéuplas,
sléupla,
séu-
pla
et
sipla
(lim.),
(rom. si
vos
plats, sius
platz), adv. S'il
vous
plaît.
Quaucarènx
se-vous-plais, quelque chose,
s'il
vous
plaît,
v.
plaire.
Sexagenàri,
sexagesimo,
v.
seissagenàri,
seissagesimo;
sexe
(sexe),
v.
sèisse
;
sexe
(sei¬
ze),
v. sege ; sexeno,
v.
sieiseno
;
sextant,
sex¬
to,
v.
sestant,
sèsto
;
sey pour
sèi,
çai
;
sey
(soif),
v.
set
;
seya, seyo, v.
seia, seio
;
sey-
re, v.
sèire.
SEZE,
n.
p.
De Sèze,
nom
de fam.
gasc.
B.
cese
ou
Cese.
Seze
(seize),
v.
sege
;
Sezelho
pour
Ceselho,
Cecilo
;
sezen, v.
segen? sezième,
v. segen ;
sfaraja,
v.
esfaroucha;
sfeigela,v. esfeja;sfix,
v.
esfich
;
sfrucha,
v.
esfrucha;
sganassa, v.
desganacha
;
sgnou,
v.
segnour
;
shi
pour
si
;
shiquia
pour
setia;
shirô
pour
sara
;
shitre
pour
cidre; shouorqui
pour
sourti; shuau
pour suau,
siau
;
shur
pour susour.
SI
(rom.
cat.
esp.
port.
it. si, lat. sic), adv.
Si, oui, certainement,
assurément,
v.
eto,
o,
rai,
segur.
Si
bèn,
si be
(1.), si
plan(b.),
oui-da, oui
bien,
oui
vraiment, mais
si
;
si
bèn iêu,
moi
de
même;
si
fc,
oui,
ma
foi !
si
fait;
Dièu!
si,
mon
Dieu, si !
Vas
pas
visto
?
Si,
tu
ne
l'as pas
vue?
Si; atal si ! (1.), à la
bonne
heure !
dise
que
si, je
dis
que
si
;
crese
que
si, je
croisqu'
oui;
oh! quesi, oh !
que
si
;
que
si,
que noun,
que
si,
que non
!
Aquelo, si, qu'empego
!
en
voilà
une
drôle
;
si
qu'es
bèu !
oh !
qu'il
est
beau
;
si
que
m'a-
grado,
que
cela
me
plaît!
si
que
plôu, il
pleut beaucoup
;
oh!
si,
oh
oui
! oh
!
si
far
ai,
oh!
je
t'en
réponds;
tant
si sarié,
tant
se
sariè, tant s'en
sarié,
se,
autant
il
en
serait,
si
; es
tu,
si
me
disiè,
c'est
toi,
me
disait-il.
Entre
Sanl-Pèire
emé Sant-Jan
Si i'a
un
riche
genlitome.
ch. pop.
E
sanl
Pèire si lur
a
dich
:
Anen vèire
tost
Jèsus-Crist.
vieux
cant.
proy.
prov.
Si
fara,
se
li g'arri
noun
lou manjon.
si
ou
sis, se!
ou
seis
(m.),
ses
(a.
1.),
sous,
soui(l.
g.),
souNS(b.),
sons
(bord.),
n
112
1...,2092,2093,2094,2095,2096,2097,2098,2099,2100,2101 2103,2104,2105,2106,2107,2108,2109,2110,2111,2112,...2382
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