SOURDOUIRO
—
SOURNURO
SOURDOUIRO,
s.
f. La Sourdoire, affluent
de la
Dordogne.
R.
sourdo.
SOURDOUX
(rom.
sorclon),
s. m.
Espèce
de
bucarde,
coquillage marin
;
Sourdon,
nom
de
fam.
prov.
dont le fém.
est
Sourclouno.
R.
sourd.
SOURDOUNO,
s.
et
adj.
f.
Variété de
pomme
de
terre,
v.
sardouno.
Sourdre,
y.
sourgi.
sourdun, sourdum
(a.),
s;
m.
Surdité,
v.
sourdige. R. sourd.
Souré,
y.
soulèu
;
souré,
v.
soulet.
soureco,
souREQUE(b.),s.
f.
Amadou,
en
Gascogne,
v.
esco.
Dab gens
d'aquero
espèço
.
Es
coum
quouand
trop
dou houec la sourecos'a-
v.
maumen.
[prèsso.
R.
esco.
Souredo,
n.
de
1. Sorède
(Pyrénées-Orien¬
tales).
Souregi,
v.
sourregi
;
sourei,
soureia,
sou-
reiado,
y.
soulèu, souleia,
souleiado
;
sou-
reiroun,
y.
souleioun
;
sourel, sourelh
,
v.
soulèu
;
sourelha, sourelhado,
y.
souleia,
sou¬
leiado;
sourelhaire,
y.
souleiaire
;
sourelhèro,
y.
souleiero
;
sourelhòu,
sourelhòur,
v. sou-
leiadou
;
sourengue,
y.
soulengo
;
sourento,
v.
serento
;
sourestous,
y.
sourastrous
;
souret
(filet),
y.
sauret,
saurin
;
souret
(seul),
eto,
y.
soulet;
souret
(blond),
eto,
v.
sauret ;_soureto
(semelle),
v.
souleto
;
soureto
(sœur),
v.
sour-'
reto
;
sourèu,
y.
soulèu.
soureze
(rom.
Soreze),
n.
de 1. Sorèze
(Tarn),
ville près de
laquelle
naît la rivière de
Sor, ancienne
abbaye
de
bénédictins.
Coulège
de
Sourese, collège de
Sorèze. R.
Sor.
sourezés,
eso,
adj.
et
s.
Habitant
de
So¬
rèze.
Lou
Sourezès,
le Sorézois, le
pays
de
So¬
rèze.
Sourge,
v.
sourgi.
sourgènt, SurgÈNT
(it. sorgente),
s. m.
Naissance d'une
source, source,
veine
d'eau,
v.
bouiadis, boulidou,
bourboui, eissour,
lauroun,
neissoun,
sausso.
Un
trau
d'aigo
avenado pèr courrènt
o
pèr
sour¬
gènt.
arm. prouv.
H.
sourgi.
SOURGEXTa,
v. n.
Sourdre,
v.
avena,
re¬
venu,
sourseja.
Sourgknte, entes,
ènto, entan, entas,
en-
ton.
Fau que
l'aigo
sourgènte
e
s'empligue
lou
pous.
a.
crousillat.
R.
sourgènt.
sourgentiiioun,
surgentléu
(1. m.),
s.
m.
Petite
source,
surgeon
d'eau, humidité,
y.
remuei;
rejeton d'un
arbre,
v.
rejit.
Veni
pèr
surgentiéu,
sourdre
par
surgeon,
R.
sourgènt.
sourgi, surgi
(rh.),
sorge,
sourge
(a.),
sourdre
(1.),
sourde
(g.), (roiïl. sorgir,
sorser,
cat.
surgir, it.
sorgere,
lat,
surge-
re),
y. a.
et
n.
Elever,
relever,
remonter,
soulever,
y. aussa
;
sourdre, surgir,
v. sour-
genta
;
amasser,
abcéder,
y.
acampa.
Sourgisse,
isses,
is, issèn, issès, isson,
ou
(1.) sourdisse,
isses, is,
etc.
ou
(a.)
sôr-
gi,
orges, orge,
ourgèn,
ourgès,
orjon.
Sourgi l'ancro,
lever l'ancce
;
sourgisse-
me
moun
espingolo,
relève-moi
mon
épin¬
gle.
Sourgiran
de
pertout
coume
de
berigoulo.
j.
désanat.
be
sourgi,
v. r.
Se
relever,
v.
auboura.
Sourgi,
ido,
part.
Élevé,
relevé,
ée.
sourgo,
chorgo
(lim.), (rom.
exorca),
s.
f.
Vache,
vache stérile,
dans
l'Ariège,
v.
tou-
rigo.
Cèl, cèl,
Ço diguèt
le vedel.
Pourgo,
pourgo,
Ço diguèt
la
sourgo.
_
ch.
de nourrice.
Sourgo
a
été
quelquefois employé
mal à
propos pour sorgo
(cours
d'eau)
ou sourso
(source)
par
des
auteurs
modernes.
R.
turgo.
sourguen,
EiVco,
adj.
et
s..
Habitant
de
Sorgues,
v.
bastard. R.
Sorgo.
Sourgueto,
s.
f.
Branche de la
Sorgue
;
petit
cours
d'eau,
petite
source,
v.
roubi-
neto.
Que la
mountagno,
lou
valoun,
Li
bos, lou
vènt
e
la
sourgueto
Sèmpre
redigon
ma
cansoun.
a.
tavan.
R.
Sorgo.
Sourguets
pour
sourtigués,
en
Albigeois,
v.
sourti
;
sourguiè,
v;
sourbié
;
souria,
y.
sou¬
leia.
souriac,
n.
de 1.
Soréac
(Hautes-Pyré¬
nées).
.
Souriàmi,
v.
soulòmi;
souricou
(soleil
cou¬
ché),
v.
soulèu;
sourié
(soulier),
v.
soulié
;
sôurié
(il
saurait),
v.
sauprié,
saupre.
SOURIECH
(b. lat.
Soregium,
Suregium),
n.
de 1.
Soriech
(Hérault).
Sourier,
v.
soulié
;
sóuriés (tu
saurais),
y.
saupriés,
saupre.
sourigat,
souirigach
(rouerg.),
seri-
gat
(1.),
saruguè, saruquè (g.), (rom.
cat.
soriguer),
s. m.
Cresserelle,
oiseau
qui
prend
les
souris,
v.
ratiè. R.
souris.
souriho,
sourilho
'(1.),
(rom.
serigot,
lat.
sérum),
s.
f.
Petit lait,
en
Languedoc,
v.
bouiro,
gaspo,
lamèsi,
mègue.
Sourin,
v.
sour
;
sourin
pour
saurin
;
sou-
rino,
v.
sourreto
;
sourire,
souris,
v.
sourrire,
sourris.
souris,
souritz
(b.),
(rom.
soris, sorits,
it.
sorice,
lat.
sorex,
icisj,
s.
f.
Souris,
en
Réarn,
v.
furo,
murgo,
rato.
Entèni la souritz.
picot.
Pramo
d'ibo souritz
L'un l'autessoun
aucits.
t.
lagravère.
En
Béarn,
quand
les
premières dents tom¬
bent à
un
enfant,
on
les
lui fait jeter
sous
le
lit
en
lui faisant dire
ces
paroles
:
Dent
de souritz !
qu'en
dau
uo
de las
vielhos,
ta
que
m'en
tourne
uo
de
las
nabos,
dent
de
souris,
j'en
donne
une
des
vieilles,
afin
qu'il
m'en
revienne
une
des
neuves.
Soritz
penada (vieux),
chauve-souris,
v.
rato
penado.
Sourit,
v.
soulet
;
Sourleto,
v.
Sigouleto
;
Sourleva,
v.
souleva; Sourlin,
y.
Sarnin.
sourjat,
n.
de
1.
Sorgeat
(Ariège).
sourmiéu,
sormieu
(m.), (rom.
Sor-
milsj,
n.
de 1.
Sormiou,
crique située
entre
Marseille
et
Cassis.
De Sourmiéu
franquisse
lou
cap.
j.-f. roux.
sourna,
n.
de 1.
Sornac
(Corrèze).
sournacho,
sournias
(d.),
sourxiaud,
audo
(lim.),
s.
et
adj. Sournois,
oise,
y.
cliourro,
ciho-barra,
cato-sourno.
R.
sourne.
sourxamex,
adv.
Sournoisement
;
d'une
voix s'ombre.
Se quauoun
li n'i'en
parlavo,
respoundié
sour-
namen.
p.
mazière.
E
vers
lou
jas
sournamen
caminavon
Li dous larroun.
j.
canonge.
R.
'sourne.
sournaras, Asso,
s.
Grand
sournois, v.'
soutaras.
R.
sourne.
SourxariÉ,
sourxariè
(1.),
s.
f.
Sournoi¬
serie,
y.
matariè. R.
sourne.
sourxaru,
sournut
(1.),
udo,
adj.
et
s.
Sournois,
oise, sombre,
morne, morose,
taci¬
turne^.
pau-parlo,
saturnin, souloumbru.
Viviéu
tranqnile
e sournaru.
t.
aubanel.
Adounc
ma
vido
es
sournarudo
E
moun
cor
viéu
dins
l'abandoun.
a.
tavan.
R,
sourne.
sournarudamen,
adv. Sournoisement,
v.
sournamen.
Lou Rose aumentè
sournarudamen.
arm.
prouv.
R.
sournaru.
sourne,
souerne
(lli.),
sourno
(d.),
sourx
(a.),
sour
(m.),
ourno
(rom.
sorn,
orna-,
lat.
somnurnus, vu
en
songe), adj.
Sombre,
obscur,
ure,
ténébreux,
euse, v. es-
cur,
embrounca, embruni, treu, trum.
Tèms
sourne,
temps
couvert
;
oustau
sour,
maison
obscure
;
chambro
sourno,
appartement
sombre
;
voues
sourno,
voix
sourde
;
cato-sourno, sainte nitouche; sòurni
pensado,
sombres
pensées
;
faire si
cop
sourne,
cacher
son
jeu,
faire
des
fredaines
en
cachette
;
fes
sourne,
il
fait noir,
le
temps
est
couvert ;
lou
sourne,
l'obscurité.
Nè,
me
siéu
reviha
soulet dins
l'aire
sour.
a.
crousillat.
prov.
Sourne
coume
la
pego, coume
la
goulo dóu
loup.
sourneirous, ouso,
adj.
Ténébreux,
eu-
.se, v.
souloumbrous. R.
sourniero.
sourivet,
sournut
(1.),
eto,
udo,
adj.
Sournois, oise,
en
Dauphiné,
v.
sournaru.
R.
sourne.
sournetarlé,
sournetariò
(d.),
s.
f.
Caractère
sournois, action sournoise. R.
sour-
net.
sournetia,
y.
n.
Conter des
sornettes.
R.
sourneto.
sournetiaire, areixo, airis, airo,
s.
"Diseur do
sornettes.
R. sournetia.
sourneto
(rom.
sorneta),
s.
f.
Sornette
;
conte
d'enfants,
conte
de bonne femme,
v.
conte.
Acó
's
la
sourneto
dou porc,
c'est
toujours
la môme histoire
;
sourneto
de
ma
grand la
borgno,
conte
de
ma
mère l'oie.
Lou gau
cantè
E
la
sourneto
finiguè,
formule
employée
pour
terminer
les
contes.
Counten quauco
sourneto.
n.
saboly.
Conférer
ce
mot
avec
l'esp.
sorna,
lenteur,
lev.fr.
sorne,
veillée,
et
somer,
dire des
choses frivoles. R.
sourne.
sournia,
n.
de
1.
Sourniac (Pyrénées-O¬
rientales).
sourniac,
n.
de 1.
Sourniac
(Cantal).
sourniero, sournieiro
(1.),
sorniero
(m.),
s.
f.
Lieu qui
n'est
pas
éclairé, obscurité,
ténèbres,
v.
escuresino.
Li
sourniero,
lTiéméralopie, maladie qui
empêche
d'y
voir
après le soleil
couché
;
se
ié
vèi
rcn,
semblan clins
uno
sourniero,
on
n'y
voit rien,
il
fait noir
comme
dans
un
four.
Ve,
ma
vertu
n'es
que
de vèire
E que
sourniero
ma resoun.
a.
crousillat.
prov.
Quau fai
mail
cerco
la
sourniero.
—
D'ounte déurié veni la clarta vén la sourniero.
R.
sourne.
sournige,
sournùgj (m.),
s.
m.
Tacitur-
nité,
sombre
tristesse,
v.
malancounié.
Lou
sournùgi
es pas
mai sòci emé la
sagesso
Que
lou
reinard
emé
lou
gau.
a.
crousillat.
R.
sourne.
sournin,
sourm(l.), (rom.
Sornin),
n.
d'h.
Saturnin,
en
Limousin,
v.
Saturnin
;
Soumis,
nom
de fam. limousin.
sourxin
(sant-),
n.
de i. Saint-Sornin
(Haute-Vienne).
sournun,
s. m.
Ce
qui
est
sombre, partie
sombre,
v.
oumbrun,
segrenun.
Coume dins lou
sournun
parèis l'escandihado.
f.
du
caulon.
R.
sourne.
sournuro,
sournudo(HéraultJ,
sourno
(rom. sornura),
s.
f. Sombreur,
obscurité,
ténèbres,
v.
sourniero, tenèbro.
A
la
sournuro,
dans l'obscurité, dans
l'ombre
;
aquèu
que
me
seguis camino
pas
dins
la
sournuro,
celui qui
me
suit
ne mar¬
che
point dans les
ténèbres.
Car
noun
li
a
causo
plus
seguro
Qu'un
pecat
fach
a
la
sournuro.
c.
brueys.
Al mitan
de la
sourno,
^
h
—
116