926
châtaignes,
silo,
v.
escoundudo.
'R.
souto,
sot.
SOUTIÈU,
SOUTIEL
(1.),
IEVO,
JEUVO
(rom.
sotil,
sobtil,
iva,
v.
fr.
soûtif,
ive,
it. sot-
tila, lat.
subtil
is),
adj.
Subtil, ile,
v.
sutieu;
dont
il
faut
se
méfier, dangereux,
euse, v.
dangeirous
;
suffisant,
ante,
orgueilleux,
euse,
v.
arl'eri.
Escaliè
soutien,
escalier difficile
;
pas
soutièu, mauvais
pas
;
routo soutievo,
route
peu
sûre
;
uei
soutièu, œil
en
dessous.
Mesfisas-vous
toujour
d'aquéleisèr soutièu.
m.
bourrelly.
Me veiran d'un
uei
soutièu.
v. gelu.
R.
souto,
sute.
soutixa
(rom.
sotilar? subtiliser),
v. a.
Taquiner,
lutiner,
tracasser,
en
Gascogne,
v.
boustigci.
sout1sa,
v. a.
Pouiller,
injurier,
v.
a-
çjouni.
Se
soutisa,
v. r.
Se
pouiller,
v.
charpa.
Soutisa,
"soutisat
(g. 1.),
ado,
part,
et
adj.
Injurié,
ée.
R.
soutiso.
soutisaire, AREU.O,
aïris, airo,
s.
Ce¬
lui,
Celle
qui
chante pouilles.
R.
soutisa.
soutisasso,s.
f.
Injure
grossière,
pouilles.
R.
soutiso.
SOUTisiÉ, SOUTISIÈ
(1.),
s.m.
Sottisier,
re¬
cueil de
sottises
;•
homme
qui
se
plaît
à
en
dire.
Li
soutisié
meichant,
a
front plen
d'arrouganço,
Coume
li
mau
mounta prenon
toujour l'avanço.
j.
désanat.
R.
soutiso.
SOUTISO
(du fr.),
s.
f.
Sottise,
y.
nesciour
;
injure,
pouilles,
v.
prejit, soto
;
bévue,
v.
gafo,
guindarro,
sapo.
Soutiso
de
Grasso,
sottise de
Grasse,
so¬
briquet
donné
par
le roi
René à la
famille
provençale de
ce
nom
;
dire de soutiso,
inju¬
rier;
a'gouni,
aclapa
de soutiso, accabler
d'injures.
Fara
trento
milo
soulisos
Lou
jour
que sera
maridat.
c.
brüeys.
paov.
Li
soutiso
soun
pàr
aquéli
que
li fan.
—
Li soutiso pagon
degun.
—
Li soutiso
di riche
passon
pèr de
coumplimen.
11.
sot.
SÒUTO
(rom.
souta' solta, sout,
lat.
solu-
ta),
s.
f.
Soulte de compte,
v.
tourne
;
ab¬
soute,
y.
absòuto.
souto
(lat.
solida),
s.
f. Sou
double,
gros
sou,
v.
sauno,
tarjo.
R.
sòud, sòu.
souto,
sout
(d.),
chout
(1.),
(rom. sot,
sots, cat.
sots,
it.
sotto,
lat. subtus), prép.
Sous,
v.
sous,
jous,
sout.
Souto
la
tèulisso,
sous
le
toit;
souto
un
aubre,
sous un
arbre;
souto
iëu,
sous
moi
;
souto
éu, souto
d'éu(m.),
sous
lui
;
se
faire
souto,
laisser
aller
sous
soi les
excréments
;
fai
souto
eu,
c'est
un
gâteux
;
souto
aigo,
sous
l'eau
;
souto
terro,
sous
terre
;
oustau
souto
terro,
habitation
souterraine
;
souto
quinge
jour,
dans
quinze jours
;
souto
li
r'ei,
sous
la
royauté
;
souto
la
man, sous
la
main
;
souto
man, sous
main,
en
cachette
;
souto
cambo, souto
cambeto,
par-dessous
jambe;
manda
'no
pèiro
souto
bras, lan¬
cer
une
pierre
par-dessous
bras, à la
manière
des
frondeurs,
négligemment;
metre
la clau
souto
la
porto,
faire
cession de biens
;
souto
lou
silenci,
sous
silence
;
'estre
souto vent,
avoir le
vent
debout
;
vouga
souto,
terme
de
marine
et
de
rameur ;
teni
quaucun
souto,
maîtriser
quelqu'un
;
iè
siéu
souto,
je lui
dois
;
t'esto souto,
la
tête
basse,
en
baissant
la
tête;
avé
la
t'esto souto,
tenir la tête baissée.
souto, s.
f.
Plongeon,
v.
cabus.
Faire
de souto,
faire le
plongeon,
plonger.
Ièr fèron la
premiero
souto.
c.
brueys.
R. souta.
souto
(rom.
sotol,
v.
fr.
soutoul, b.
lat.
sotulum
,
subtulum,
sutulum,
-rez-de-
chaussée),
s.
f.
t.
de
marine.
Soute,
v. sou-
tou
;
pour
abri,
couvert,
en
Dauphiné,
v.
sousto.
R. souto
1.
SOÜTIÉÜ
—
SÓUVAGINO
Souto-arrenta,
v.
sous-arrenda.
souto-bailh
(
rom.
sots-baile,
b.
lat.
subajulus),
s. m.
Sous-chef, berger
en se¬
cond
;
contre-maître,
préposé à la surveillan¬
ce, y.
tramajourau.
R. souto,
baile.
souto-barbax,
s. m.
Coup donné
sous
le
menton,
v.
soubarbado.
R.
souto-barbo.
souto-barbo,
s. m.
Sous-barbe,
v.
sou-
barbo. R.
souto,
barbo.
souto-beílesso, souto-bailesso
(1.),
s.
f.
Sous-maîtresse. R.
souto,
beilesso.
souto-bras,
s. m.
Ce qu'on
porte
sous
le
bras. R.
souto,
bras.
souto-bregadié,
s.
m.
Sous-brigadier.
R.
souto,
bregadié.
souTO-CABiscòu,
s. m.
Vice
-
président
d'une école félibréenne. R.
souto,
cabiscòu-,
SOUTO-CAP,
SOUTO-CHÈFE,
s.
m.
sous-
chef,
v.
souto-baile
;
t.
de marine,
sous-cap,
surveillant des
ouvriers
d'un
arsenal. R.
souto,
cap,
ch'efe.
Sòuto-charretié,
v.
sauto-chin.
souto-co
,
sous-coue
(m.),
sescouo
(lim.), (esp. sotacola),
s. m.
Croupière,
v.
couiero,
fauquiero,
groupiero.
R.
souto,
co.
souto-còu,
souto-coui
(rh.),
souto-
couei
(m.),
s.
m.
Rout
saigneux,
v.
bescàu,
saunaclou. R.
souto,
còu.
souto-dessus,
adv. Sens dessus dessous,
v.
chaucliiero-boutiero,
souto-subre.
SOUTo-doumixaxto,
s.
f.
t.
de
musique.
Sous-dominante.
R.
souto,
douminanto.
souto-exgaugxa,
souto-exgaugxat
(1.),
ado,
adj. lîefrogné,
ée>
en
Rouergue,
v.
entrougna. R.
souto,
engaugna.
SOUTO-gorjo,
s. m.
Sous-gorge.
R. souto,
gorjo.
souto-maiòu,
souto-jiaiouet
(m.),
s.
m.
Lange
de maillot,
v.
culeiroun.
R.
souto,
maiòu.
souto-mextoux,
s.
m.
Embonpoint
du
menton,
étage
de graisse,
v.
gaugnoun.
Dous gros
souto-mentoun
tirant
sus
lou
coutet.
sédaillan.
R.
souto, meutoun.
Souto-metre
pour
soumetre.
^
souto—xòvi,
souto-xòvie
(rh.),
s. m.
Celui
qui donne le
bras à
la
mariée. Les
Grecs
le nommaient
nymphagogue
et
les Romains
paranymphe,
v.
berlandiè,
dounseloun.
Au
vilage, au-jour-d'uei, maridon la
Cecilo
:
Tan fa
souto-nòvie,
Tounin ?
j.
koumanille.
R.
souto, nòvi.
souTO-xòví, souto-xòvio
(rh.),
s.
f. La
demoiselle
qui
a pour
cavalier le
nouveau
ma¬
rié,
v.
menarello.
La souto-nôvi d'eu
'estre
fiho,
on
choisit
une
fille pour
demoiselle d'honneur.
R.
sou¬
to,
nòvi.
Souto-prefèt,
v.
sous-prefèt.
souTO-PitiÈu,
sous-PRiÉu (g.),
(rom.
sotsprior,
sots
prier,
b. lat.
subprior, it.
sottopriore,
soppriore),
s. m.
Sous-prieur,
sous-chef d'une confrérie.
Lou
sous-priéu
s'enjouquèc
sur
io
vièlho
cavalo.
d'arquier.
R.
souto,
prièu.
souto-sacrestax,
s. m.
Sous-sacristain.
R.
souto, sacrestan.
souto-subre, souto-soubre
(niç.), loc.
adv. Sens dessus
dessous,
y.
souto-dessus.
Pertout vòli fa
fue,
metre
tout
souto-soubre.
j.
rancher.
R.
souto,
subre.
souto-terro,
adj.
et
s. m.
Souterrain,
ai¬
ne,
v.
sousterren.
Camin
souto-terro,
chemin
souterrain.
Vostres souto-terros
Vous la
soustaran
pas.
b.
floret.
R.
sòuto, terro.
Souto-vax,
sus-vax
(Aix),
s. m.
Criblu-
res, y.
moundiho, rei-v'ent,
sous-blad. R.
souto,
van.
souto-vextriero
,
souto-vextrero
|
(rh.)
,
sous-vextriero
(m.),
soubex-
triÈiro
(rouerg.),
s.
f. Sous-ventrière,
v.
sous-v'entre.
Souto-ventriero,
arnés,
soun
tout-d'un-tèmscengla.
j.
désanat.
R.
souto,
ventre.
SOUTOU,
SOUTOUL, SOTOUL
et
SÒTOUI.
(Tarn),
(rom. sotol,
v.
fr. soutoul, b. lat.
so¬
tulum,
sutulum,
subtulum),
s.
f.
Rez-de-
chaussée,
sol,
appartement
inférieur
qui
peut
servir,
de
cave ou
d'étable, dans
le haut Lan¬
guedoc,
v.
plan-p'ed, sòu.
Les
patriarchos
de
la
joio,
Assembl'adis dins
un
soutoul,
Fan
un
festin de
capitoul
D'uno salado
ou
d'uno
anchoio.
f. hellies.
soutoulux, soutourux
(m.),
(rom.
so-
tol),
s. m.
Effondrilles, sédiment, dépôt
d'une
liqueur,
v.
assoulun, bòli,
escourrilio,
foun-
silio,
laboulié,
ligo, soulage.
R.
soutoul.
SOUTOUX,
s. m.
Plongeon
que
l'on
fait
en
nageant,
v.
cabusset.
De-soutoun,
en
plongeant.
Quiti
leibàus esprit,
e,
fasènt
dons
souloun,
Kevèni
dins lei
champ
trouva
meis
auceloun.
a.
barthélémy.
Nicolo de-soutoun
Li dounavo
un
testoun.
f.
chailan.
R.
sousta.
soutourxléu,
soutourxix, souturxe
(niç.), (it. sutornione,
susornionc),
adj.
Sournois, taciturne,
sinistre,
v.
saturnin,
soutaras.
R. Saturne.
soutrax,
axo
(rom.
sotran,
sotra,
so-
tciran,
b.
lat.
subtranus),
adj. Inférieur,
eure,
par
opposition
à
soubeiran,
v.
bas,
sou-
tan,
souteiran. R.
souteiran.
Sôutrina pour
chautrina.
soutcrac,
n.
de 1.
Soturac
(Lot).
Souvapowr
sauva;
souvable
pour
soulvable.
.
SÒUVAGE,
SÓUVÀGI
(m.),
SAUBAGE, SAU-
BATGE
(g.),
SAUBATYE
(b.),
SALVAGE, SAL-
BAGE,
SALBATGÉ(il.),
SARVAGE(a.),
SERVAGE
(Menton),
AJO,
ATJO(rom.
saubaclge, salva-
ge,
salvatge,
cat.
salvatge,
esp.
salvage, it.
selvaggio,
lat. silvaticus), adj.
et
s.
Sauva¬
ge,
sans
culture
;
rude, inabordable,
barbare,
dur,
ure, v.
bouscas,
bravache,
fer,
ferouge,
nom
de fam.
méridional.
Tems
sóuvage,
temps
affreux; bùsti
sòu-
vajo,
bête
sauvage, v.
feràmio
;
aigo sôu-
vajo,
eau
trouble,
torrentueuse
;
sôuvàgi
'
manierb, manières
sauvages;
sóuvàgis abi-
tudo,
mœurs
sauvages
;
senti
lou
sóuvage,
sentir
le
sauvagin
;
Sant-Estbve
lou
Sóu¬
vage,
Sant-Daumas lou Sóuvage, localités
des
Alpes-Maritimes
;
lou
Sóuvage,
nom
que
porte
la Petite Camargue,
v.
Camargo
;
lou
dimenchc des
salvages,
nom
qu'on
donnait
en
Querci
au
dimanche
qui suivait les
trois
derniers
jours du carnaval,
pendant lequel
les
jeunes
gens
couraient le
pays en
contre¬
faisant
les
satyres
;
Peire
Salvatge, trouba¬
dour
du
13°
siècle
;
l'abat de
Sauvages, l'abbé
P.-A.
Roissier de
Sauvages,
auteur
d'un dic¬
tionnaire
languedocien-français,
né
et
mort
à
Alais
(1710—1795)
;
Sauvage des
Sauvages,.
nom
d'un
ancien
seigneur de Saint-Auban
et
Séranon.
SÓUVAGE.IA,
SALVAGEJA
(1.),
v. n.
Sentir
la
sauvagine,
v.
ferouneja. R. sóuvage.
SÓCVAGET,
só
UVATI ET,
s. m.
Variété de
raisin
noir, à
grains ronds
et
mous,
connue
à
Nice,
v.
brun; Sauvaget,
nom
de
fam.
Iang.
SÓÜVAGÈU,
SÒUVAGIX
(d.),
SAUVAGIX
(1.),.
EIXO,
ixo,
adj.
Un
peu sauvage, v.
aventu-
riè,
fer.oun.
Amouriè
sóuvag'cu,
mûrier
sauvage
;
un
sùuvag'eu,
un
sauvageon
;
pruniero
souva-
gello, prunier
sauvage.
Se
resigno à bousca
soun
viéure sôuvagèu
Long
dei ribas.
a.
crousillat.
Se fretéron lou
nas
dóu cèrvi
sóuvagin.
a.
roux.
R.
sóuvage.
SóuvAGixo,
souBATGixo
(rouerg.),
sou-
gagixo
(Velay),
salbatgixo,
salbasixo