Lou Tresor dóu Felibrige - page 2141

*
m
soüYO
(rom. Souja,
Soja),
s.
f.
La Souye,
affluent du
Luy,
en
Béarn.
Souyo
(suie),
v.
sujo
;
souyro, v.
souiro
;
sovou,
v.
saboun
;
soxobelado,
v.
saxabelado
;
sov,
v.
çai
;
soyo, v.
soio
;
soyt-,
v.
sambu.
SÒZl'(SANT-),
n.
de 1.
Saint-Sozy (Lot).
Spado,
v.
espado
;
spariot,
v.
esparriot
;
spectre,
v.
espètre
;
spela,
v.
espela
;
spèndre,
v.
despendre
;
spèns,
v.
espèns
;
sperouo,
v.
sorbo
;
spinga,
v.
espinga
;
spoueitre,
v. es-
poueitre
;
spouero, v.
espouero
;
spouich,
v.
espousc ;
spounical,
v.
panicaut
;
squerre, v.
esquerre.
st
(lat.
s.
t.
silentium tene), interj.
Sitt,
chut,
silence,
v.
chut,
isto,
ust.
Sta,
v.
esta.
STABAT
(mot
latin),
s.
m.
Stabat,
hymne
de
l'Eglise.
Stagn,
v.
estanh
;
stampe,
v.
estampe
;
stancho,
v.
estancho
;
stanina,
v.
estagna
;
stanto, y.
setanto
;
stebea,
y.
estebia
;
steero,
y.
estello
;
stembre,
v.
setembre
;
stènt,
y.
estent
;
sterle,
y.
esterle
;
stia,
y.
setia; stiou-
la,
v.
estiéula
;
stisso,
y.
estisso
;
stouf,
y. es-
touf
;
slóusin,
v.
estousin
;
strepo,
v.
estrepo
;
stribèire,
y.
estriviero
;
strida,
y.
estrida;
stringlo,
y.
estringlo
;
struina,
y.
estruina
;
strunh,
y.
estrunh
;
stuc,
v.
estuc
;
stussa,
v.
estussa.
su,
suc
etjuc
(1.),
CHUC
(1.
g.), (cat.
suc,
esp.
suco,
port.
it.
succo,
lat.
succus),
s. m.
Suc,
v.
esquichun", estourrun,
jus;
mon¬
tant,
sel, vigueur,
v.
mountant.
Su
de
la
lano, suint
;
plen de
su,
sac
à
vin, ivrogne
;
tira
quauque su,
boire
quel¬
que
coup
;
acò n'a
ges
de
su,
acô n'a
ni
suc
ni
mue
(1.),
cela
n'a
ni
goût
ni
saveur.
prov.
lang.
Caii
pas
entèndre
lou
sue
pèr lou
mue.
lé pren
chue (1.),
il
y
prend goût.
Counèisses
que
lou
su
que
raio dóu
iiiamèu.
e.
marcelin.
prov.
Jamai bon
su
noun
gastè
satisso.
De
pan
de graisso
pau
de
su.
SU,
SUC
(1.
nie.), (rom.
suc,
b. lat.
succus,
sansc.
cikka,
têt°e,
cime),
s. m.
Sinciput,
som¬
met
de la
tête,
v.
suco
;
tête,
sens,
esprit,
v.
eabesso,
closco,
covxot,
cruco,
tuco
;
som¬
met,
cime,
v.
cimo
;
Suc (Ariége),
nom
de
lieu
;
Delsuc,
nom
de
fam.
languedocien.
Su
pela, tête
chauve
;
pica
sus
lou
su,
frapper
sur
la tête,
y. ensuca ;
lou
farté
marcha
dóu
su,
il
lui ferait faire
l'impossi¬
ble
;
lou
su
de Bausoun,
le Suc
de Bauzon,
montagne
du
Vivarais
(1,474
mètres);
Nosto-
Damo
dóu
Su,
Notre-Dame
du Suc, lieu
de
pèlerinage
situé
sur
la
montagne
de
la
Ser-
rane
(Hérault).
A
vie
coume uno
cabro
De bano
suslou
su.
n. saboly.
Sus
la
roco
blaneasso,
au sue
das
naulsacrins.
a.
langlade.
prov.
Pèr
sanl
Lu
Lou
fre 's
au su.
SU
(it.
sù),
interj. Allons,
courage,
dans
les
Alpes-Maritimes,
v.
sóu,
an.
Su
!
su
!
allons,
allons;
anen,
su.' allons,
dépêche-toi. R.
sus.
Su
(sur),
v.
sus ; su
(sud),v. sud;
su
(sœur),
v.
sorro
;
su
pour se ;
sua,
suad, suàri,
sync.
de
susa,
susado,
susàri.
suage
,
suàgi
(m.),
s. m.
Suage, petite
enclume
de
chaudronnier.
Suant pour
susant.
SUARÉS,
n.
p.
De
Suarès
ou
Suarez,
nom
d'une ancienne
famille
d'Avignon,
issue des
Suarez de Cordoue
(Espagne).
L'evesque
Suarès,
J.-M. de Suarès,
savant
évêque
de
Vaison
(17"
siècle).
Suarèu,
v.
severèu
;
suàri,
y.
susàri;
suas,
plur.
daupli. de
suo,
sujo (suie).
suasso,
s.
f.
Hallebreda,
grande femme
mal
bâtie
et
prétentieuse,
en
Bouergue,
v.
chivau de
carrosso.
Suat,
v.
souat.
SUAU, SOUAU
(lim.),
CHOUAU
(b.),
SOUA-
ve
(auv.),
SIAVE
(1.),
SOUA, suou
(a.),
AVO
SOUYO
SUBLIME
(rom.
suau, soau,
cat.
suau,
it.
esp.
.port.
suave,
lat.
suavis),
adj. Suave, doux,
ouce,
agréable,
y.
dous
;
tranquille,
paisible,
v.
siau
;
Suau,
Suou,
noms
de fam.
provençaux.
Suau
es moun
jou
e
lôugiè
moun
fais,
mon
joug
est
doux
et
léger
mon
fardeau
;
tout
suau,
tout
chouau (b.),
tout
doucement.
Soun aleno
es
suavo
e
douceto.
c. bsueïs.
Suau,
nom
de femme usité
dans
le
Midi
au
moyen
âge.
Suausa,
v. assuausa.
suavamen,
suabomen
(1.), (rom.
Cat.
suaumen,
suaument,
esp.
suavemente),'
adv.
Suavement,
v.
douçamen.
R.
suau.
suaveta, suabitat
(1.
g.),
(rom.
suave-
tat,
suavessa,
suaveza,
cat.
suavitat, it.
suavità,
esp.
suavidad,
lat.
suavitas,
atisj,
s.
f.
Suavité,
v.
douçour.
0
roso
tèndro
e
rouginello,
0
roso
de
suaveta.
p.-f. xavier.
R.
SUdU.
Sub,
v.
sup.
subalterna
(
it.
subalternarej,
v.
a.
Subordonner.
Subalterna,
subalternat
(g. 1.),
ado,
part,
et
adj. Subalterné,
ée.
La
Provence fut
unie à la
couronné
de
France,
en
vertu
du
testament
du dernier
de
ses
comtes,
comme
«
pays
libre,
nullement
subalterné
»,
avec
toutes
ses
franchises
et
tous
privilèges.
subalterne,
erno
(cat.
subaltern,
esp.
port.
it.
subalterno,
b. lat. subalternus),
adj. Subalterne,
v.
mferiour.
Suban
(fr.
suivant)
pour
seguènt,
en
Bèarn.
subasta
(
rom.
cat.
esp.
subastar, it.
subastare,
lat.
subhastaré),
v. a.
Mettre
à
l'encan,
en
Béarn,
v.
encanta.
SUBASTAClOUiV
(
rom.
subastacio
,
esp.
subastacion,
it.
subastasione, lat. subhas-
tatio),
s.
f.
t.
de
coutumes.
Subhastation,
encan, v.
encant.
SUBastaire
(
rom.
subastaire, subasta-
dor),
s. m.
Gommissaire-priseur
(vieux),
v.
encantairc. II.
subasta.
subauma,
susbauma,
y. n.
Surplomber,
n'être pas
d'aplomb,
v.
susploumba; miner,
creuser
la
terre,
v.
soubauma.
Aganterian
enfin
la
crolo
que
subaumo.
r.-bérard.
Subauma,
ado
part, et
adj. Miné,
creusé,
ée,
caverneux, euse.
R.
sus,
baumo.
subaumadi'ro,
s.
f.
Surplomb,
v. sus-
plovmb
;
excavation,
V.
soubau
;
t.
de mi¬
neur,
terre
de
pâture
schisteuse. B.
su¬
bauma.
Subdelega,
subdivisa,
v.
soùdelega, soudi-
visa;
sube,
v. suve.
sube,
subec(1.),
surbec, suvet
(cat.
SU-
bech, lat.
sopitus),
s.
m.
Affection
soporeuse,
apoplexie,
léthargie,
carus, coma
;
indisposi¬
tion,
mal
de
peu
de
durée,
v.
roumèco.
Mesiié
qu'es
sènso
doute noble,
Que tèn
revelhat
tout
un
pople,
Que lou
preservo
dóu
subec.
c.
brueys.
Selon
quelques-uns,
ce
mot
est
d'origine
arabe.
subei,
n.
p.
Subey,
nom
de fam.
d'Arles.
Subeiran,
v.
soübeiran; suben,
v.
ceben
;
subenca,
y.
cebenca
;
suber,
v.
subre.
suberan, axo,
adj.
Qui
a
plus
d'un
an, en
Gascogne.
Miolo
suberano,
mule
de l'année précé¬
dente. B.
suber
an, ou
soubeiran.
subercaso,
n.
de 1. Subercaze,
nom
de
lieu
et
de fam. béarn. R.
suber,
caso.
Suberdise,
y.
subre-dire.
suberhos
,
s. m.
Fosse
,
tombeau,
en
Béarn,
v.
clot,
cros.
Sinoun,
ma
persouno es
parelho
Aus
óumis
morts
déus quonaus
lous
eos
On hé descende
au
suberlios.
a.
de
salettes.
Lour
couradge
es
faus
e
cubert,
Lour
gorjo
un
suberlios
ubert.
id.
R.
suber, hos,
fos.
Suberlat,
v.
subre-lat
;
subernatural,
v.
subre-naturau
;
suberno,
y.
souberno
; su-
bernoum,
v.
subre-noum
;
suberplis,
v. su-
brepelis
;
subertout,
v.
subre-tout.
subervielo,
suberb1elo
(b.
g.), (rom.
Sobervielle,
Supervielle),
n.
de 1.
Suber-
vielle,
nom
de 1.
et
de fam. béarn.
B. suber,
vielo.
SUBervîo,
superbîe,
n.
p.
Subervie, Su-
perbie,
noms
de lieu
et
de
fam.
béarn. R.
su¬
ber, vio.
subi
(lat.
subire),
y. a.
et
n.
Subir,
v. ava¬
la,
supourta
;
succomber,
v.
toumba.
Subisse, isses,
is,
issèn,
issès, isson.
Que
subigue,
que
subisque (g.), qu'il
su¬
bisse.
D'eici vesès l'afrous
suplice
Que
tout
lou
jour
aqui subisse.
p.
gras.
Subi,
subit
(g.
1.),
ido,
part,
et
adj. Subi, ie.
Tabacan
aura
subit
à
la vitòri.
g. zerbin.
SUBIT, EN
SUBIT
(d.), (it.
port.
esp.
lat.
subito),
adv. Subito,
soudain,
tout
à
coup,
de
suite,
v.
subran, sute.
Vengué
subit, il
vint
inopinément.
Fèron subit
uno
grand taragnino.
la
bellaudière.
Ai
! ai ! ai !
quand
subit
sjalichè
malautouno,
Li disian
:
acò
n'es
pas
rèn.
a.
crousillat.
Subito
est
souvent
employé
dans le même
sens,
mais c'est
un
mot
importé
d'Italie
et
d'Espagne.
subit,
rro(rom.
subte,
cat.
subit,
esp.
port,
it.
subito, lat.
subitus),
adj. Subit,
ite,
sou¬
dain,
aine,
v.
soude, sute.
Acò 's
un
pau
subit,
c'est
un
peu
subit
;
mort
subito,
mort
subite
;
marchand de
mort
subito,
chevalier
d'industrie.
subitan,
ano
(rom.
sobdan, lat.
subita-
neus),
adj. Subit, ite
(vieux),
v.
subit.
N'agues
pas
pou
dis
enemi,
Ni
de fiù ni
de
flamo,
Ni de
mort
subitano.
prière
pop.
subiuel
(lat.
subvlcus,
porcher),
s. m.
Dadais,
nigaud,
crédule,
dans les
Alpes
vau-
doises,
v.
bedigas,
sibour.
Subjountiéu,
subjuga,
v.
sujountiéu,
suju-
ga;
subla,
sublaire,
sublet,
sublié,
v.
sibla,
siblaire,
siblet,
siblié.
SU-blau,
s. m.
Amie,
caranx
amia
(Lin.),
poisson
de
mer.
R.
su,
blau.
sublima
(cat.
esp.
port,
sublimar, it. lat.
sublimaré),
v.
a.
Sublimer.
Sublima,
sublimat
(g. 1.),
ado,
part, et
adj.
Sublimé, ée.
sublimacioun,
sublimacien
(m.),
su-
bumaciÉU
(1.),
(cat.
sublimació,
esp.
subli-
macion,
it.
sublimazioiie,
lat.
sublimatio,
onis),
s.
f.
Sublimation.
sublimames,
sublimomen
(1.
g.),
adv.
Sublimement
Que
d'enfant serien
sublimameu
urous
de revéire
lou siéu
paire!
j. bessi.
R.
sublime.
sublimat
(it.
solimato,
esp.
port,
subli-
mado),
s. m.
Sublimé.
Sublimat
courrousièu, sublimé
corrosif.
B.
sublima.
suBLiM.vnÉu,
ivo
(rom.
sublimatiu, i-
va),
adj.
t.
se.
Propre à
sublimer.
R.
su¬
blima.
sublime,
imo(cat.
esp.
port.
it.
sublime,
lat.
sublimis),
adj.
Sublime.
Es
un
sublùne,
c'est
un
maître ès
arts
;
sublimi
pensado,
sublimei
pensado (m.),
sublimes
pensées
;
sublimis
auturo,
subli¬
mes
hauteurs;
sublimis
ome,
hommes
su¬
blimes.
Lei
sublimei
pensaire.
j.-b.
gaut.
1...,2131,2132,2133,2134,2135,2136,2137,2138,2139,2140 2142,2143,2144,2145,2146,2147,2148,2149,2150,2151,...2382
Powered by FlippingBook