Lou Tresor dóu Felibrige - page 258

BAUMO-DE-TRANSIT
(LA)
BAUSSIÈIRO
250
Cornillana),
n.
de 1.
La
Baume-Cornillane
(Drôme),
ancien fief
de la famille
de Cornillan.
baumo-de-traxsit
(la),
n.
de
1. La
Bau-
me-de-Transit,
(Drôme).
baumo—de—veniso
(b. lat.
Balmœ),
n.
de
1.
Baumes-de-Venise
(Vaucluse),
v.
manjo-
pan,
rascas
et
Veniso.
Muscat
de
Baumo,
muscat
de Baumes, cé¬
lèbre
autrefois
;
sian
à
Baumo,
se
dit lorsque
le
pain
manque.
baumo-d'oustun
(la), (b.
lat,
Balma
Hostecluni),
n.
de
1. La
Baume-d'Hostun
(Drôme).
baumo-escuro
,
n.
de 1.
Baume-Escure
(Aveyron).
B. baumo,
escur.
baumo-frejo,
n.
de 1.
Balmefrège,
Balme-
frésol,
nom
de lieu
et
de fam.
languedocien.
baumo-roujo
(la),
n.
de 1. La Baume-
Bouge
(Drôme).
bausio-sourxiero,
n.
de 1.
Baume-Sour-
nière,
près
Saint-Cannat
(Bouches-du-Bhône).
B.
baumo,
sourniero.
baumo-vidalo
(la),
n.
de 1. La
Baume-
Vidale,
près
Simiane
(Bouches-du-Bhône).
baumoussiero,
n.
p.
Balmoussière, Bal-
mossière,
Balmoissière,
nom
de
fam.
prov.
R.
Vau-Bouissiero
ou vau
mouisso ?
baumu,
BAümut
(1.),
udo,
adj. En forme
de
grotte,
caverneux, euse, v.
baumelu,
su-
bauma.
Des
rocs
baumuts las bestiassos
maissudos.
p.
d'olivet.
Trobo
quauco roco
baumudo.
id.
B.
baumo.
Bauo,
bauous,
v.
bavo, bavous
;
Baup,
v.
Baube.
bauqueja,
y. n.
et
a.
Produire
des
grami¬
nées
;
couper
de l'herbe,
v.
gourbilia.
R.
bauco.
BAUQUEJAIRE, AUELLO,
AIRO,
S.
et
adj.
Qui
produit des graminées,
v.
tepous
;
cou¬
peur
d'herbe,
v.
gourbihaire.
11.
bauqueja.
BAUQUlÉ,
BAÜQDÈ
et
BAUGÈI (g.), (rom.
balquier,
b. lat.
balquerium),
s. m.
Meule
d'herbe;
tas
de
gerbes,
tas
de 12
gerbes,
en
Gascogne,
v.
abau, garbeiroun,
mounto
;
Bauquiès
(Gard),
nom
de lieu
;
Bauquier,
nom
de fam.
Iang.
R.
bauco 1
et
2.
bauquiero,
bauchièro,
s.
f. t.
de marine,
ceinture
fixée
sur
la
membrure
d'un
bâtiment,
qui
reçoit
l'extrémité des baux,
v.
centeno.
R.
bau
1.
BAUQUIERO,
BAUQUIÈIRO (1.),
BAUCHIERO
(a.),
BAUTiERO,
BÓUTIERO
(rh.),
s.
f.
Lieu
couvert
de
graminées,
v.
pelenc,
tepiero
;
ta¬
lus
gazonné
servant
d'ouverture
à
un
champ,
v.
ancoulo, talus
;
Bauchière,
nom
de
fam.
alpin.
I
fresquiero
De ti riéu
clar,
de
tibauquiero.
calendau.
R.
bauco.
BAUQUIHO,
BAUQUILHO
(1.)
,
BAUQUINO
(rouerg.),
s.
f.
Graminées
à
feuilles rudes,
gra¬
minées
en
général,
v. germe ;
roseaux,
dans
l'Hérault,
v.
rouseliero.
Tamarissos,
jounquets,
bauquilho. èron
clafits
D'estivencos.
a.
langlade.
R.
bauco
1.
baure,
n.
del.
Baure(Basses-Pyrénées).
Bau-re,
bau-res,
v.
vau-rèn.
baurèiv
(rom.
ganren,
granren,
grand'
chose),
adv. Beaucoup,
en
Briançonnais,
v.
forço,
gandre.
Baurcn
char, très cher.
bàuri,
vàuri
(Nimes), (lat.
barathrum),
s.
m.
Ravin,
fondrière,
abîme,
précipice,
en
Languedoc,
v.
baren, gaudre,
vabre;
gorge
étroite,
v.
gorgo
;
Baury,
nom
de
fam.
Iang.
E lou
bàuri founsat, dins
sa
veno
peirouso,
Laisso
chima
l'aigueto
en
courredis
cristal.
p.
d'olivet.
Cercant
un
diserèt
estivage
Vers lou
bàuri
qu'à lour
amour
Presto
soun
fidèl escabour.
lafare-alais.
Que de vàuri,
que
de
bousouire
Avans d'arriba
jusqu'au
bout !
l. baed.
baurias,
s. m.
Ravin
profond
et
escarpé,
précipice
affreux,
v.
degoulòu,
debaus, des-
balen,
ragage.
R.
bàuri.
BAURiASSO,
s.
f.
Grande ravine,
v.
ensar-
riado.
Arribon
en
ralliant al bord d'uno bauriasso.
j. castela.
R.
bàurio.
BÀURio,
s.
f.
Ravine,
grand ravin, enQuerei,
v.
runo,
roubino.
Mès
l'ours,
mancant
soun
cop,
Dins
la bàurio cabusso.
j.
castela.
R. bàuri.
bauruc.o,
s.
Personne
étourdie, écervelé,
inconsidéré,
ée,
dans l'Hérault,
v.
baloro, bau.
Es
un
baurugo
finit,
c'est
un
étourdi fieffé.
E que
dins
sa
elosco baurugo
S'aluque
pas
d'esprit la plus
mendro belugo.
m.
barthés.
baus,
bau
(m.),
bausse
(niç.),
bals
(a.),
abaus,
abau
(d.),
abals, balse,
embels
(rouerg.), (rom. baus, it. balzo, b.
lat. baus-
sum,
baussium, lat.
balteus, balteum, degré
d'amphithéâtre),
s. m.
et
f.
Rocher escarpé
dont
le
sommet est
plat,
falaise,
promontoire,
précipice,
v.
balso, cengle,
debaus;
terrasse,
v.
badarèu;
t.
de marine,
chaise
de
gabier;
bûcher de
fagots entassés
en
carré,
en
Rouer-
gue
et
Limousin,
v.
bauco
2,
làupi
;
gerbier,
veillotte de
foin,
en
Dauphiné,
v.
abau, bal-
siero
;
excavation circulaire
ou
ovale,
comme
celles
qu'on
trouve
sur
les plateaux
calcaires,
en
Rouergue,
v.
toumple
;
Labau,
nom
de
lieu
et
de
fam.
languedocien.
Bausses, abausses, baises,
abalses, plur.
lang.
et
rouerg.
de baus, abaus.
Baus
taia,
rocher
à
pic,
côte
escarpée
;
li
baus
d'Ouliculo,
les
gorges
d'Ollioules
(Var).
Sur le littoral de Provence
on
donne
ce nom
à
certains
caps
:
lou baus Canaio, le
cap
Ca¬
naille,
lou baus
Negre, le
cap
Noir,
lou
baus
Rous, le
cap
Roux, lou baus
de la
Saupo,
le
cap
de la^Saupe
;
lou
baus
de Bouzouls,
l'abîme
de
Bozouls,
près Rodez
; sus
lou baus,
sus
la
baus,
sur
l'escarpement
;
loumba
dòu
baus,
se
dérocher
;
précipiter,
débouter, du¬
per, v.
debaussa
; se
roumpre sus
li baus,
se
briser
sur
les
falaises,
en
parlant
de la
mer.
Ma
car es
salinado
e
fermo
coumo un
baus.
p.
bellot.
A
tei
flàmeis
acord lei baus
van
ressauta.
a. crousillat.
baus
(li), (rom. Als
Bautz,
Lo Baus,
Bals,
Bals,
esp.
Baucio, b.
lat.
Baucium,
Balcium,
Balzum),
n.
de 1.
Les Raux, près
Saint-Remy (Bouches-du-Rhône), ville ruinée,
ancienne
capitale
de
la
maison princière
de
ce
nom
et
berceau de la
race
des
princes
d'O¬
range
;
Baux,
nom
de
fam.
provençal.
La
terro
di
Baus, la vallée
dés
Baux
;
lis
enfant
di
Baus, les habitants
de
cette
vallée;
vai-t'en i Baus par
aigo,
va-t'en
au
diable !
à
cause
de la
position escarpée
de
cette
ville
que
les
paysans
appellent la
capitalo
di
cour-
patas,
la capitale
des corbeaux
;
Guilhem
del
Baus,
prince
d'Orange,
protecteur
des
troubadours
et
troubadour lui-même
(1182—
1218).
Les descendants
des
princes
des Baux,
à
Naples,
portent
le
nom
de
Del Balzo. R.
baus
1.
Baus
pour
vales
(tu
vaux),
en
Guienne.
BAUS—BAISSO,
s. m.
et
n.
de
1.
Endroit
par
lequel
un
escarpement est
accessible.
R.
baus,
baisso.
BAUS-BESSOfroc/ier
fourchu),
n.
de 1. Baus-
Besse,
quartier du territoire des Baux. B. baus,
bes,
esso.
BAUS-MAMERO
(rom.
baus maniera,
ro¬
cher
accessible),
n.
de
1.
Baus-Manière,
quar¬
tier
du territoire des
Baux,
v.
Vau-Maniero.
R.
baus,
manié, iero.
BAUS-MEIRANO
(rocher de
Màrius),n. de
1.
Baumeyrane
ou
Valmeirane
(lat. Vallis
Ma¬
riana
?),
vallon du territoire des Baux.
Baüsclo,
v.
baousclo.
bausèli
( sant-)
,
sent-bausèlh
(g.)
,
sent-bausèl
(rouerg.), (rom. Sant Bau-
seli, b. lat. Sanetus
Éaudilius),
n.
de 1.
Saint-Bauzély
(Gard,
Aveyron)
;
Saint-Bau-
zeil
( Ariège, Tarn-et-Garonne)
;
Saint-Bau-
zile
(Lozère, Ardèche,
Tarn); Saint-Bau-
zille
de Putois
(Hérault),
( b. lat.
S.
Baudi-
lius
de
Pudesio,
Pedusio),
où l'on
voit
une
des
plus belles
grottes
de France,
v.
dami-
sello
;
Senbausel,
nom
de
fam.
gasc.
R.
sant,
Baudeli.
bausiol
(rom. bauziol), adj.
m.
Traître,
insidieux,
perfide,
en
Languedoc (Sauvages),
v.
busiard, traite.
R.
busio.
bauso
(it.
balza,
rocher,
escarpement),
s.
f. Pierre de
l'âtre,
roche
escarpée,
dans l'Hé¬
rault,
v.
fugagno,
lar, paiasso;
Balze,
nom
de fam.
méridional.
Vers
la
bauso
dau
floc devisto alor
sa
maire.
a.
langlade.
En barroulant de lauso
en
lauso,
Veniè boumbi
conlro
la bauso
Quilbado
amount coumo
un
relais.
id.
R.
balso, baus.
baussa
(it. balzare,
bondir),
v.
n.
et
r.
Être
ou
devenir
escarpé, montueux,v.
boussa.
La terro
se
hausse,
que
ton
corps
fasse
bosssuer la
terre, sorte
d'imprécation. R. baus.
baussa,
n.
de 1. Beaussac
(Dordogne),
v.
Bauza.
R.
baus.
baussan
(rom. baussan,
bausan, cheval
balzan,
qui
a'
des
marques
blanches
aux
pieds
;
it.
balzano),
n.
p.
Baussan,
Balsan,
nom
de
fam. prov.
dont le fém.
est
Baussano.
L'arclievesque
Baussan,
Jean Baussan,
de
Marseille,
archevêque d'Arles
au
13°
siècle,
qui fit
achever le portail de
l'église Saint-Tro-
phime.
Bausse,
v.
baus
;
baussema,
v.
embaussema,
embauma.
baussen,
baussenc(L),
enco
(rom.
Bau-
cenc,
enca,
b. lat.
Baucensis,
Bcilciensis),
adj.
et
s.
Des
Baux,
habitant des Baux,
de
la
maison
des
Baux,
v.
galato,
^)aZoî!;Baussens,
Beaussin,
nom
de fam.
provençal.
Valat
Baussen,
nom
d'un
fossé
qui des¬
cend
des
montagnes
(baus),
à
Lançon (Bou-
ches-du-Bhône)
;
Pue-Bausscn,
nom
d'un
quartier de Pernes
(Vaucluse)
;
carriero
Baussenco,
nom
d'une
rue
do Marseille, qui
était
autrefois
sous
la
j
uridiction des princes
des
Baux;
à Baussenco,en
Baussenco, dans
la
rue
Baussenque
;
li
terro
baussenco,
les
terres
baussenques,
dénomination
sous
la¬
quelle
on
comprenait 79 places fortes possé¬
dées
en
Provence
par
la maison des Baux;
la
Guerra
dels
Baussencs,
titre d'un poème
provençal qui, selon César
de
Nostre-Dame,
aurait
été
composé
par
le
troubadour Elias de
Barjols
sur
la
guerre
soutenue
par
les
princes
des Baux contre
les
comtes
de
Provence
au
12'
siècle.
Bausan,
beaucens
ou
beaucéant, était le
nom
de l'étendard du
Temple,
et
«
à moi,
beau
sire
Beaucens,
à
la rescousse!
»
était
le
cri de
guerre
des Templiers.
baussèls
(
rom.
Beaussels, Bauselz,
Bauzels, b. lat. Villa de
Baucellis),
n.
de 1.
Baucels
(Hérault).
bausset
(rom.
Baussct,
Baucet, b. lat.
Baucetum,
Balcetum),
s.
m.
Petit
escarpe¬
ment
;
Le Bausset
(Var),
patrie du juriscon¬
sulte
Portalis
;
Le
Bausset
(Vaucluse), où
se
trouve
l'ermitage de saint Gens,
lieu
de
pèle¬
rinage;
Bausset, Du Bausset,
noms
de
fam.
provençaux.
Lou'carclinau
dòu
Bausset,
le cardinal
de
Bausset,
évêque d'Alais, membre de l'Aca¬
démie
française (1748-1824).
R. baus.
bausseten,
enco,
adj.
et
s..
Habitant du
Bausset,
v.
couclio-loup. R.
Bausset.
bausseto
(rom.
BaussetaJ,n. de
f. Baus-
sette,
nom
porté
par
les
filles
aînées
de l'an¬
cienne
maison des
Baux.
R.
Baus.
Baussié,
Balsié,
v.
Béussié.
baussièiro
(rom.
Valsieyra),
n.
de fam.
1...,248,249,250,251,252,253,254,255,256,257 259,260,261,262,263,264,265,266,267,268,...2382
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