Lou Tresor dóu Felibrige - page 613

COULIGA
COULOUBRIERO
605
Las
amous
dou
coulibris
Que lusis.
j.
arrebat.
R.
couloubrin.
COULICA,
v. a.
Faire
prendre
une
colique,
fâcher,
mortifier quelqu'un,
v.
facha,
mourga.
Coulique,
ques,
co, can,
cas,
con.
Se
godlica, v. r.
Se
mettre
en
colère
jus¬
qu'au
point d'en
avoir la colique.
Godlica,
couligat
(1. g.),
ado,
part.
Fâché
à
l'excès. R.
coulico.
Coulichoun,
v.
cauletoun.
coulico
(it.
esp.
port.
lat.
colica,
rom.
cat.
còlic,
gr.
xmAíxò;),
s.
f. Colique,
v.
cenglado,
mau-cle-vèntre,
trencado.
Coulico
de
ren,
colique néphrétique
;
don¬
na
la
coulico, donna de
coulico, donner la
colique,
rendre malade de
chagrin,
ennuyer
;
me
fas
veni
li coulico,
tu
m'agaces
les nerfs
;
n'en
avièu
la
coulico,
j'en
tremblais de
peur.
prov.
Amable
coume
la
coulico.
R.
coulico.
coulicouno,
s.
f. Petite
colique. R.
cou¬
lico.
coUlicous,
ouso, ouo,
adj.
Sujet
à
la
co¬
lique, qui donne la
colique. R. coulico.
coulié,
coulé(rh.),
couliè
(1.
g.),
cocië
(b.), (rom. collier),
s. m.
Collier,
ornement
de cou, v.
jaseiran
;
pour
collier
d'animal,
v.
coulas. R. còu 1.
coulié, couliè
(1.), (rom. colier, coliè,
b.
lat.
collarius),
s. m.
Chef d'une
bande de
moissonneurs,
y.
capouliè;
Colier,
nom
de
fam. prov.
R.
colo.
Cóulié, cóulièiro,
v.
caulié,
cauliero.
coulierat
(cat.
collerat),
s. m.
Une charge
portée
sur
le
cou, en
Roussillon,
v. cargo.
14.
coulié.
coulieret,
coüieiret
(1.),
s. m.
Petit
collier,
v.
coularet, coulassoun.
R. couliè.
couliero,
cóulièiro (1.),
(esp. collera),
s.
f.
Collier de
grelots. R.
couliè.
couliero,
COURIERO
(a.),
COULÈIRO
(d.),
COULÈire
(bord.),
couvÈiro
(auv.),
s.
f.
Ar¬
bre
creusé,
conduit de fontaine-
par
lequel l'eau
coule
dans
le
bassin, dans
les
Alpes,
v.
6a-
daiu, bournèu,
canau,
coum, gorgo
;
rigole,
en
Guienne,
v.
rigolo
;
vallée
baignée
par un
cours
d'eau, bassin d'une rivière,
en
Dauphiné,
v.
coulino,
vau.
Riéu
fres
e
pur
de
le
coulèiro.
r.
grive
l.
Tas chansous
Que revelhon l'ecò
que
duer dins la
coulèiro.
id.
R. coula.
COULIÉU,
s. m.
Le Couliou, affluent de
la
Dordogne,
COULIÉure
(rom.
Colliure,
Cobliure,
Copliure, Cogliure, Colibre, lat. Cauco-
liberis),
n.
de
1.
Collioure
(Pyrénées-Orien¬
tales).
Dins
Ribos-Altos
e
Couliéure.
p.
goudelin.
Coulimpa, coulimpado,
v.
escarlimpa,
es-
carlimpado.
COULIN,
COULIXET,
n.
p.
Colin, Colinet,
noms
de fam.
méridionaux.
prov.
Valènt
ome
èro
Coulin,
que
tres
mousco
lou
couchavon.
R. Nicoulau.
COULINA, COURINA
(a.),
COULENA
(lim.),
v.
n.
et
a.
Couler,
glisser, s'échapper,
v. es¬
carlimpa,
esquiha,
leguena.
Quand
lou
sourel dins
el coulino
uno
esclarido.
x. de
ricard.
Se
goulina,
v. r.
Se
couler,
se
glisser
;
s'é¬
bouler, s'évader.
R.
coulino.
coulin-coulet,
loc. adv. En
camarades,
d'une
manière intime
et
familière.
Soun
coulin-coulet,
ils
sont
ensemble
à
pot
et
à
rôt.
Saren
jamai
coulin-coulet.
,
sédallian.
li. cole.
Coulindrou,
coulintou,
v.
courintou.
coulineja,
v. n.
Couler
doucement,
ser¬
penter
au
fond d'une vallée,
v.
dégoulina
;
parcourir les
collines,
v.
roucasseja.
Tout
en
coulinejant.
b.
fabre.
Mai d'un
rajoulet
coulinejo
Encourdant
truquèl
e
nautou.
l. de
ricard.
R.
coulino.
coulino,
s.
f.
Fond d'une vallée
par
où l'eau
s'écoule,
thahveg d'une
vallée,
partie
la
plus
basse d'un
champ, bas-fond,
v.
baisso,
cou-
liero, valado
;
vallée resserrée,
gorge,
défilé,
v.
coumbo,
gorgo.
Satan gagno
la coulino,
Fai
coume un
chin
escauda.
n.
saboly.
Del founs de
sa
coulino.
j.
jasmin.
R. coula.
coulino,
courino
(rouerg.), (esp.
colina,
it.
port.
b. lat.
collina),
s.
f.
Colline,
coteau,
v.
colo,
coulet,
plus usités.
Aquel
camp es
tout
coulinos (A.
Vayssier),
ce
champ
est
montueux,
inégal.
R.
colo 1.
coulin-tampoux
(fr.
colin-tampon),
s.
m.
Onomatopée
du
son
du
tambour,
v.
rapa-
taplan.
Lous
porto-fais
que
cridon
:
garo
!
Las
troumpetos
:
taro, tararo
I
E lous tambours
:
coulin-tampoun
!
j. michel.
coulire
,
coulure
(
rouerg.)
,
couliri
m.),
(rom.
cat.
colliri, it. collirio,
lat.
col-
yrium),
s. m.
Collyre,
v.
aigo p'er
lis
uei.
coulis
(du fr.),
s. m.
t.
de
cuisine.
Coulis,
v.
esquichun,
estourrun.
De
regalùssio pèr coulis.
c.
favre.
Au bruch que
se
faguèt
coulis
(D.
Sage),
v.
couladis.
coulisèù
(it. Culiseo,
Colosseo),
s.
m.
Le
Colisée,
v.
anfiteatre,
areno.
E li
grands
arc
bessoun,
que se
dounon
la
man,
Dóu
vaste
Coulisèu basti
de
patôu
rouge.
t.
aubanel.
coulisioun, coulisieîí
(m.),
coulisléu
(1.
g.
d.), (esp. colision, it.
collisione,
rom.
cat.
lat.
collisioj,
s.
f.
t.
se.
Collision,
v.
fre-
tadis.
coulissa,
v. n.
Glisser, dans le
Tarn,
v.
coulimpa,
glissa.
R.
coulisso.
Coulissée,
eco,
v.
còu-se,
eco.
couLissÈu,
s. m.
Coulisseau,
languette
qui
tient
lieu de
rainure. R.
coulisso.
coULissiÉ,
s. m.
Coulissier, celui
qui hante
les coulisses.
Deja de
coulissié
n'en dison
foço bèn.
j.
désanat.
R. coulisso.
coulisso
(du fr.),
s.
f.
Coulisse, coulisse
de
théâtre; rainure
(lat.
collida),
v.
rego.
Se
regardavian
un pau
dins
lei coulisso
!
m.
bourrelly.
R.
couladisso.
coulitor
(rom.
co
Ihedor, celui
qui
cueille
;
it.
coglitore, id.
ou
lat.
cultor),
s. m.
Pro¬
priétaire-cultivateur,
dans
les Cévennes,
v.
meinagic
;
variété de raisin,
v.
canitort.
couLivET
(b. lat.
colivertus, collibertus,
coaffranchi),
n.
p.
Colivet,
nom
de
fam.
mérid.
Coulleba,
coullebeto,
v.
co-leva, co-leveto
;
coullèbo, coullèvo, coullèu,
v.
co-lèvo.
coulo
(b. lat.
colla,
rom.
cogola, lat.
cu-
culla),
s.
f.
Coule, habit de chœur des
moines
bénédictins,
v.
cagoulo.
coulorre
,
coulòbri
(Var)
,
calobre
(rh.),
carobre
(m.),
coulouobre
(rouerg.),
couloubre
(g.), (rom.
colobre, corol, it.
co-
lubro,
esp.
culebre,
lat.
coluber),
s. m.
Dra¬
gon,
serpent
ailé,
v.
acouloubri, baseli,
dra,
aragoun;
couleuvre
d'eau, dans le Var,
v.
coutobro
;
personne
turbulente
et
mutine,
fille
effrontée, femme
hardie,
v.
caf'er, dra-
gas,
escamandre, escòrpi
;
laideron,
v.
lei-
classo
;
sobriquet
des
gens
de Malemort
(Bou-
ches-du-Rhône)
;
le
Colobre, ruisseau
qui
passe
à Balaruc
(Hérault).
Lou trau
dòu
coulobre,
nom
que
porte
une
grotte
de la fontaine
de Vaucluse,
repaire
d'un
serpent monstrueux
dont saint Véran
délivra,
dit-on,
la
contrée.
En Périgord
on
montre
aussi
la
grotte
se
retira le dragon
dompté
par
saint
Front.
coulorbo, calobbo
(rh.),
CABOBBO
(m.),
couLOBo(d.),
coulauro, couLAURE
(bord ),
(rom. colobra,
cat.
esp.
culebra,
lat.
colu-
bra),
s.
f. Couleuvre,
v.
anguielo-de-qarri-
go, serp.
Rasin-de-coulobro, muscari, plante;
va-
ralhant
en
coulobro
(A. Mir),
serpentant.
Tout
un
nis de
coulobro
estrassant
ti boutèu.
c. blaze.
Les camps an
lours
ourtics,
les
jardins lours
cou-
daveau.
[lobros.
Ba
vesès
dounc,
o
raço
de
coulobros
!
h. birat.
Les
Baas, de Béarn, portent
dans
leur
bla¬
son
deux couleuvres affrontées.
Coulociéu,
v.
coulacioun
;
coulodou,
v. cou-
ladou.
COULO-la,
coulo-lach
(1.),
s.
m.
Ëtamine
pour
couler
le lait,
v.
coulaire. R. coula, la.
Coulomb,
v.
couloumb
;
Coulondres,
v.
Cou-
loundre.
couloxgo,
coulorgos
(1.),
couloungos
(g.),
coulounjos
(lim.
d.), (rom. Collon-
gua,
Coloncgues,
b.
lat.
colonicœ, colon-
gice,
tènement,
domaine
rural),
n.
de 1. Col-
longues
(Var,
Bouches-du-Rhône,
Hautes-Py¬
rénées); Colorgues,
Coulorgues
(Gard); Col-
longes (Corrèze,
Isère)
;
Colorgues,
De Colon-
gues,
Lacoulonge,
noms
de
fam.
mérid.,
v.
Coulouro.
coulòqui (rom.
colloqui,
collogue,
cat.
colloqui,
esp.
coloquio,
port.
it.
colloquio,
lat.
colloquium),
s. m.
t.
littéraire.
Colloque,
v.
devis.
Lou
Coulòqui,
nom
d'une
galerie de l'an¬
cienne
chartreuse
de
Villeneuve.
En lor
secrets
colloquis.
vie de
s"
delphine.
Coulorda,
v.
encoularda; couloreto,
v.
cou-
lareto
;
coulorino,
v.
coularino
;
coulosou,
v.
coulasou,
coulesoun.
coulosse
(cat.
colos,
esp.
coloso,
it.
port.
colosso, lat.
colossus),
s.
m.
Colosse,
v. a-
taut,
gigant,
oumenas.
Lou
coulosse
de
Rode, le colosse
de Rhode.
Elo,
se
cresènt
un
coulosse,
Demando
:
quinto
es
lou plus
grosse
De
iéu
o
dóu
buou
?
a.
crousillat.
coulostre,
colostre
(lat.
colostrum,
lait
trouble),
s. m.
Le
Colostre
ou
Colostique,
rivière
qui
passe
à
Riez
(Basses-Alpes), af¬
fluent
du
Verdon.
couLÒu,
couròu
(a.), (rom. Colaor),
s.
m.
Le
Couleau,
cours
d'eau
des Hautes-Alpes,
affluent
de la
Durance,
v.
Coulazou, Cou-
larou.
prov.
alp.
Qui
a
de
buéus
en
Coulôu
Es
un
dei
rlchei de
Chasteròu.
La Tcsto
de
Coulôu, la Tête de
Couleau,
nom
d'un
sommet
des
Iiautes-Alpes
(3,039
mètres). R.
couladou.
Coulou,
v.
coulour;
coulou,
v.
couladoun
,
couloubre,
v.
coulobre.
couloubrau,
s.
m.
Dragon,
serpent
fabu¬
leux,
v.
coulobre, serpatas
;
Couloubrat, Cou-
louvrat,
nom
de fam.
méridional.
Sèmblo
li
couloubrau
que sus
si
négris alo
Emporton
au
sabat li
masc e
lou
Citer.
f. do
caulon.
R.
coulobre.
couloubbeiben,
enco,
s.
et
adj.
Habitant
de Collobrières.
R.
Couloubriero.
couloubres
(b.
lat.Ecclcsia
de
Calo-
bris),
n.
de 1.
Coulobres
(Hérault);
Colobres,
nom
de fam.
Iang.
R.
coulobre.
couloubrié,
n.
de
1.
Couloubrier (Var,
Gard).
R.
coulobro.
couloubriero
(rom.
Collubreira,
b.lat.
Collobreria),
n.
de 1.
Collobrières (Var),
com¬
mune
qui
porte
«
deux
couleuvres
»
dans
son
blason. R.
coulobro.
1...,603,604,605,606,607,608,609,610,611,612 614,615,616,617,618,619,620,621,622,623,...2382
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