"74
ALOUQUIÉ
—
ALUDO
dire
des
paroles
dures, le poursuivre
en
l'ou¬
trageant,
en
bas
Limousin,
v.
esbramassa.
Aloupisse, isses,
is, issèn, issès, isson.
Aloupi,
ido,
part.
Outragé, ée.
R.
à,
loup.
alouquié,
s. ni.
Groseillier des Alpes,
v.
cabourdcnià
,
roúmaneliè,
rougetié.
R.
aloco.
alourdi,
v. a.
Alourdir
;
étourdir,
assom¬
mer,
v.
enlourdi, estourdi.
Alourdisse,
isses, is,
isscn, issès,
isson.
S'alourdi,
v.
r.
S'alourdir, devenir
lourd.
Alourdi,
alourdit
(1.),
ido,
part,
et
adj. A-
lourdi, ie.
R.
à,
lourd.
aloitrdo,
s.
f. Etincelle, flammèche,
en
bas
Limousin,
v.
auvo,
belugo,
cstindoulo,
tuvo.
Alóuri,
v.
alouiri.
alouro,
alabouro
(g.),
alaro,
alèros
(1.), (rom. alhora,
lahoras, alara, it.
allora,
lat.
illâ>horâ),
adv.
Alors,
en ce
temps-là, à
Nice,
v.
alor,
adounc.
Despi cl'alouro,
depuis
lors.
Alouro rai
cridèt.
la
bellaudière.
La
fourniero
—
dau liech alouro si calavo.
j. rancher.
Alouro
est
le corrélatif de
ato.
Alóuseto,
v.
alauseto.
aloitssard,
ardo,
adj.
et
s.
Habitant d'Al-
los,
v.
bouvaio. R. Alos.
aloutou,
aroutou
(1.), (rom. Octon,
Oc-
tobian, b.
lat.
Octabianum, Ootavianis),
n.
de 1. Octon
(Hérault).
Alouva,
v.
alouga;
alouveto,
v.
alauveto;
alouvi,
v.
aloubi
;
alp,
v. aup
;
alpès, alprèp,
v.
auprès
;
alpié,
v.
aupagié
;
alpin,
v.
aupin
;
alquiè,
v.
auquié
;
alquifous,
v.
arquifous
;
al-
quimio,
v.
arquèmi
;
alquimista,
v. arque-
misto, alric,
v.
auri.
ALS
(rom.
al,
aus,
lat.
alius), adv.
Autre
chose,
en
Languedoc,
v. aurre.
Als,
V.
i,
is
;
als,
v.
al
;
alsa,
y.
aussa.
alsacia
n,
vxo,
adj.
et
s.
Alsacien,
enne.
E
tambèn
Preuvençau,
Bretoun
o
Alsacian,
lou
pople
respoundié.
f.
mistral,
R.
Alsaço.
alsaço
(esp.
Alsacia, it. Alsacia, b. lat.
Alsatid),
s.
f.
L'Alsace.
Vòn
d'Alsaço
e
de Lourreno
Ount
tant
di
nostre
an souncros.
j. gaidan.
Alsado,
v.
aussado
;
alseno,
v.
leseno
;
al-
set,
v.
ausset;
alsit,
v.
aussic
;
alsou,
v. au¬
tour;
alsuro,
v.
auturo;
alta,
y.
autar;
alta-
lèu,
v.
autànt-lèu.
ALTATAS,
loc. adv.
et
adj. En l'air,
évaporé,
ée,
à Tulle.
A be
l'aire altatas.
j. roux.
altea,
altia
(it.
altea,
lat.
altliœa),
s.
m.
AlthcCa,
guimauve,
v.
maulo-blanco.
Altea
fer,
guimauve hérissée.
ALTEN,
n.
de
1.
Althen-les-Paluds (Vau-
cluse), village
qui
tire
son nom
de Jean Althen,
aventurier persan
auquel
est
due l'introduc¬
tion
.de
la garance
dans le
Comtat-Venaissin
(18°
siècle).
Le b. lat.
altenum
signifie semis, pépi¬
nière.
altera,
artera
(m.), artura(rll.), (l'OlTl.
cat.
esp.
port,
alterar, it. alteraré,
rom. a-
sulterar, lat.
alterare,
adulteraré),
v. a.
Altérer,
gâter,
v.
afoula,
gasta
;
causer
delà
soif,
v.
asserma,
asseda,
assarga.
Altère,
ères,
èro,
cran,
eras,
èron.
La
poulitico
es
la
pouisou,
„
Altèro lou
sèn, la
rasou.
h. birat.
S'altéra,
v.
r.
S'altérer,
se
corrompre.
Un idiomo
que
s'altèro
toujour que-mai.
m.
girard.
Altera,
alterat
(1.),
ado,
part, et
adj. Al¬
téré, ée
;
qui
a
soif.
Qu'altéra!
quel
buveur
!
lou
tèms
es
pas
altera,
le
temps
n'est
pas
altérant,
remercie¬
ment
que
l'on fait
à
quelqu'un qui offre
à
boire
;
altera
coume un
trau
de taupo,
al¬
téré
comme
le sable.
alterable,
alteraple
(1.
g.),
ablo,
a-
plo
(rom.
cat.
esp.
alterable, it. alterabile),
adj.
Altérable.
R. altera.
alteracioux,
alteraciex
(m.),
alte-
raciÉu
(1. g.), (rom.
cat.
esp.
alteració,
it.
altérasione,
lat.
alteratio,
onis),
s.
f. Alté¬
ration
,
détérioration,
y.
gastamen
;
grande
soif,
v.
àrsi, assermacioun.
Pèr nega
l'alteraciéu.
p.
goudelin.
R. altera.
alterant,
axto
(rom.
altcrativ., iva,
esp.
it.
altcrativo),
adj. Altérant,
ante.
R.
altera.
altercacioux, altercaciex
(m.),
al-
tercacléu
(1. g.),
altercaçiou
(b.),
(rom.
tricassion,
cat..
altercaciô,
esp.
altercacion,
it.
altercasione,
rom.
lat.
altercatio, onis),
s.
f.
Altercation,
v.
baloufo,
crasso,
peu.
alterna
(cat.
esp.
port,
alternar,
it. lat.
alternaré),
y. a.
et
n.
Alterner.
En alternant de
vuech
en vue
mesuro.
p.
vidal.
R.
alterne.
alternatiéu,
ivo
(cat. alternatiu,
esp.
it.
alternativo),
t.
se.
adj.
Alternatif, ive.
Dal
vers
alternatiéu la
muso se
regalo.
h.
birat.
alternativamen,
alternatiromen
(1.
g.),
(it.
esp.
port.,
alternativamcnte), adv.
Alternativement,
y.
un
l'autre
noun.
alternativo,
alternatibo
(1.
g.), (cat.
esp.
it.
port.
b. lat.
alternativa),
s.
f.
Alter¬
native.
Un lablèu
coumplèt
dis
alternativo dúu
coumbat.
o. de
villeneuve.
alterne, erxo
(it.
esp.
alterno, lat.
al-
temus),
adj.
t.
se.
Alterne.
Altesso,
v.
autesso
;
altiè,
ièiro,
v.
autiéu,
ivo.
alto
(port. it. alto),
s. m.
Alto, instrument
de
musique.
alto,
arto
(m.
rh.), (it.
esp.
port,
alto,
ail.
haltcn,
s'arrêter),
interj.
et
s.
f.
t.
de
guerre.
Halte,
v.
arrestado,
asto,
oh, pèito,
tòti.
Grand
alto,
grande halte.
Alto, souldat,
arrèsto!
a.
gaillard.
Alto,
tiran del
nord
!
s'avanços, périras.
j.
jasmin.
Altour,
v.
autour
;
altoviti,
v.
autavet.
alu,
alut(1.),
udo
(rom.
alut),
adj.
Qui
a
des
ailes,
ailé,
ée,
v.
ala; AlLut,
nom
de
fam.
Iang.
A la
santa
de l'ome alu,
armj.p.rouv.
0, sies
un
Pégase alir.
g.
br-wyse.
R.
alo.
Aluba,
v.
uba.
aluca, alusca
(a.),
aluga,
alluca
(g.),
allucha
(for.),
luca
,
lucha
(lilll.), (rom.
alucar, aluchar,
aillucar, alhucar,
cat.
llucar,
v.
fr.
aluchier,
it.
allocare, alluc-
ciare,
angl.
lock),
v. a.
et
n.
Regarder
at¬
tentivement, observer, examiner,
v.
agacha,
regarda, rcluca
;
éclairer,
allumer,
exciter,
en
Languedoc
et
Gascogne,
v.
aluma, alu-
mina, atuba,
Aluque,
ques,
co,
can,
cas, con.
Ve,
aluco, vois,
regarde
;
mau-m'aluques,
t.
injurieux,
v.
ce
mot,
;
aluca lou fio,
lou
lum,
allumer le feu, la
lampe.
De caire
m'aluquè.
j. roumanille.
S'aluca,
v. r.
S'allumer
;
s'animer, s'échauf¬
fer,
s'emporter,
s'époumoner.
Moun
estouma
s'aluco,
j'ai le feu dans
l'estomac.
Uno
autro
luis
auei
pèr
iéu s'aluco.
l.
vestrepain.
Aluco-te,
me
dis la
vierges
amistouso.
j.
jasmin.
Aluca,
alucat
(1. g.),
ado,
part,
et
adj.
Re¬
gardé,
lorgné
;
allumé, enflammé,
ée.
Sitost que
Quiqueran m'aguè bon
alucado.
1612.
R.
à
lus.
aluca
(rom.
ucar,
hucar,
lat.
vocare),
y. a.
Héler, appeler
de
loin,
y. uca,
cricla
;
interloquer,
fatiguer
de questions
pressantes,
v.
eissourba.
11.
à,
uca.
alucado,
s.
f.
Regard,
coup
d'œil,
v.
lu-
cado,
regard.
R. aluca.
alucage,
alucàgi
(m.), alucatge(1. g.),
(rom.
aluc),
s. m.
Action
de regarder, d'allu¬
mer,
v.
regardaduro. R. aluca.
alucaire,
arello, aïro,
s.
Celui-, celle
qui regarde, observe
ou
allume
;
bayeur,
euse,
musard, arde,
v.
badaire, lucaire.
Alucaire
de
fanau, allumeur de réverbè¬
res.
R. aluca.
alucal,
alucarèl (1.),
s. m.
Menu bois
pour
allumer
le feu,
en
Rouergue,
v.
atubau.
R. aluca.
alucalha,
v. a.
Mettre
du
menu
bois
sous
les
tas
de
mottes
de
gazon
destinés à l'éco-
buage,
en
Rouergue.
R.
alucal.
alucha
,
aloucha
(m.), (rom. alucliar,
lat
alluctari),
v. a.
et
n.
Terrasser à la
lutte,
y.
toumba;
lutter,
y.
lucha
;
cosser, en
Li¬
mousin,
v.
turta.
Se
l'alouchas,
sias
plus
fouert
que
Sansoun.
j.
diouloufet.
S'alucha,
v. r.
S'exercer à la lutte.
Alucha,
aluchat
(1. g.),
ado,
part, et
adj.
Terrassé,
ée,
vaincu,
ue
;
qui
a
reçu
les der¬
niers
sacrements,
en
Gascogne. R. à,
lucho.
aluchaire, alouchaire
(m.),
s.
Celui qui
terrasse
à la
lutte
;
lutteur,
v.
luchaire.
R.
alucha.
aluchoun
,
s. m.
Alluchon, dent
d'une
roue
à
engrenage, en
Guienne,
v.
penche, pivo,
rajòu. R. alet.
Aluco,
v.
luco.
alucri,
v. a.
Inspirer
l'amour du lucre.
Alucrisse, isses, is,
issèn, issès,
isson.
S'ALucRi,
v. r.
Prendre l'amour
du lucre.
Alucri,
alucrit
(1.),
ido,
part, et
adj. Apre
au
gain, intéressé,
ée,
v.
abrama,
remoulu.
Alucri,
cancre,
avare.
m.
de truchet.
Un droulas alucri rasclavo
lou
gara.
isclo
d'or.
R.
à,
lucre.
alud
(rom.
allut,
à
bout, à fin, b.
lat.
alu-
dus, alleu,
terre exempte
de
toute
charge,
ou
lat.
ludus,
jeu),
adv.
Hors
du jeu,
expression
dont
se
servent
les
enfants,
en
bas
Limousin,
pour
dire
qu'ils
ne
sont
plus soumis
aux
règles
du
jeu.
aluda,
y. n.
et
a.
Être
hors
de jeu,
en
de¬
hors d'une affaire
;
mettre
hors
de
cause, en
bas
Limousin,
y.
bourgna.
S'aluda,
v. r.
Se retirer du
jeu,
n'être
pas
de la
partie,
rester neutre.
R.
alud.
aluda, aruda
(m.),
y. a.
Corroyer, pré¬
parer une
peau,
y.
coungria; battre,
rosser,
v.
tana
;
pour
alumer,
v.
aluma
;
pour vau¬
trer,
v.
avoutucla.
Alude, ucles, udo,
udan, uclas,
uclon
ou
(lim.) aluecle,
uedes]
uedo,
uclan,
udas,
uedon. R. aludo 1.
aluda, aruda
(m.),
v. a.
Mettre
de l'ap¬
pât à
un
piège, appâter,
v.
esca;
blouser,
v.
embula. R.
aludo
2.
aludié,
n.
p.
Aludier,
nom
de
fam.
albi¬
geois.
R.
aludo \.
aludo
(rom.
cat.
alucla,
it. allucla,
lat.
aluta),
s.
f.
Alude,
basane
colorée
dont
on
couvre
les
livres,
v.
basano.
aludo,
arudo
(m.),
(esp.
aluda),
s.
f.
Fourmi
ailée; elle
sert
d'appât
pour
prendre
les
motteux et
rouges-gorges au
piège,
y.
four-
nigo.
Lis aluclo
soun
de
femello, les fourmis
ailées
sont
des
femelles.
Entre
raei
det
ti
seinblavo
uno
aludo.
V.
gelu.
R.
a
lu.